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Mokhtar
11/11/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Très joli petit poème. Retour aux sources en quête de pureté.
Comme le poisson, le poète se saoule d'une fraicheur, celle de son enfance. C'est finement écrit, et très évocateur. Merci |
Anonyme
15/11/2022
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Mes réactions de lectrice :
- oh, quel joli titre (j'adore ce nom de poisson, je le trouve poétique et mystérieux, quasi homonyme à « ombre ») ! - cool, pas de majuscule systématique en début de vers, des assonances plutôt que des rimes, ça va bien avec le sujet, c'est vif ; - un soleil qui vibrionne ? Un poil recherché à mon goût mais intéressant, je pense à des alevins ; - d'où il sort celui-là (d'où elle sort celle-là) ? Pourquoi me ramener de force au regard d'un narrateur ou d'une narratrice alors que les ombles se débrouillaient très bien sans lui/elle ? Donc, le fait qu'un narrateur ou une narratrice décide de suivre le trajet des ombles vers ses sources d'enfance m'indiffère, moi lectrice. Ce n'est sans doute pas très gentil mais voilà comment je reçois votre poème : j'aurais préféré entreprendre seule la balade. Par ailleurs, je trouve que vous n'employez pas toutes les possibilités stylistiques offertes par la catégorie onirienne de « Poésie libre » où vous soumettez votre poème, catégorie qui vous permet de jouer sur l'ellipse, la disposition et la longueur des vers, bref d'adopter une forme qui renforcerait le propos. Non, tous les mots-outils et la ponctuation sont là, et il me semble que, tels quels, vos vers peinent à traduire la limpidité et la fraîcheur gracieuse d'un creux d'eau où s'ébattent des ombles. Je quitte ma lecture avec le sentiment que, sur un sujet qui pourrait être charmant, vous n'avez pas suffisamment réfléchi à la forme qui pourrait au mieux le servir, ni à la roublardise nécessaire (selon moi) pour me faire entrer en empathie avec un narrateur ou une narratrice qui, en ce qui me concerne, vient simplement gâcher le paysage. |
Donaldo75
16/11/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Il y a dans ce poème tout ce que j’aime dans la poésie en forme libre, des images à la musicalité en passant par le narratif ; ici, je me retrouve en tant que lecteur plongé dans ce monde exposé par la poésie et je m’identifie au « je » narratif même si je n’ai pas forcément vécu la même chose. Et c’est ça la réussite d’un texte également : plonger le lecteur dans cet univers inconnu qui est celui des souvenirs du poète et presque en faire les siens.
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Anonyme
21/11/2022
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Ce que j’ai aimé :
________________ La dernière phrase qui aurait pu donner lieu à un développement intéressant entre le retour aux sources d’un poisson et celui d’un adulte vers son enfance (encore que pas pour les même raisons). Ce que j’ai moins aimé : __________________ Le sentiment d’avoir lu la description sommaire de poissons qui remontent le cours d’un torrent. Ma Conclusion : ___________ Un texte gentillet mais sans force poétique pour moi. |
Provencao
21/11/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Luz,
" Et je les suis, en chemin vers mes sources d’enfance. " J'ai bien aimé cet affleurement ou réémergence de ces sources d'enfance, qui s'impose alors avec une clarté quasi-hallucinatoire, entérine le plaisir de la pensée et offre un lien entre le lecteur et le poète qui 'inspire et transporte. Au plaisir de vous lire Cordialement |
Corto
21/11/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Belles images qui créent une ambiance d'intériorité chez le narrateur.
"Les regarder nager me donne l’illusion de vivre moi-même dans cette eau claire," "Et je les suis, en chemin vers mes sources d’enfance"... Je me revois dans mes séjours en montagne durant mon enfance ou même adulte. Bravo. |
papipoete
21/11/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour Luz
Alors que d'autres ne voient que couler un ruisseau, moi je regarde et entre dans la peau de ces superbes poissons, qui luttent contre le courant, en maints zigzag jusque là où nait l'eau. NB un joli tableau naturaliste, avec le soleil qui joue avec l'onde, et les éclairs d'écailles qui se jouent des pierres et des joncs. L'auteur retourne dans son enfance, et fermant les yeux, se revoit là une canne à la main, dont le scion soudain se tordra à rompre. Un poème vivifiant, dont j'aime aussi la mise en page... |
Queribus
22/11/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Un joli petit poème sans prétention et qui coule comme de l'eau dans un ruisseau. Il est bon souvent de revenir aux sources loin des élucubrations modernistes. En fait, j'ai tout aimé dans votre écrit: le fonds, la forme très originale, la ponctuation bien à sa place et plus particulièrement le dernier"vers" qui apporte une jolie note d'espoir. Certains crieront certainement à la la facilité et au manque de recherche et d'approfondissement du sujet. Tel qu'il est, l'ensemble me plait beaucoup. Bien à vous. |
Miguel
22/11/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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Ce poème me rappelle un peu "Le Thor", de René Char, en plus compréhensible. J'aime cette veine bucolique, ces images lumineuses et ce retour vers le passé aimé.
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senglar
23/11/2022
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Salut Luz,
Comme souvent ta poésie est synonyme d'osmose, osmose des gens, des choses, de l'eau, du spectacle des truites mais aussi osmose du temps où l'âge adulte et l'intemporel contemplatif qui lui succède se mêlent à l'âge de l'enfance où l'oeil émerveillé croit à tous les possibles et s'en enchante. Cette poésie où les ombles de fontaine, réelles et symboliques à la fois, est du plus bel effet avec toutes ses fulgurances. Ô ces "veines allègres", ce "couvert des joncs", ces "éclairs des ombles", cette "illusion de vivre" par delà "l'eau claire" qui est un miroir et une invitation "... à respirer en elle les mémoires traversières". J'ai l'impression de lire du Cocteau. Ô "l'ultime ruissellement" et ce "chemin" vers les "sources d'enfance". Jamais je ne m'en lasserai. J'en reste baba... euh ! ébahi... J'en reste marabouté... euh ! ensorcelé... Tu as quelque chose en toi du sourcier mâtiné de sorcier des mots, du coeur, des images. J'ai effectivement dit "osmose". Merci à toi, j'ai bien peur de commencer à aimer la pêche, moi qui me suis toujours ennuyé au bord des ruisseaux. Il est vrai que les miens pour n'être pas alpins, ni pyrénéens, ni de quelque altitude que ce soit sont des caniveaux. Oh ! Simenon ! Bof ! (Bon je te laisse, j'ai une petite centaine de matchs de foot sur le gril :) ) |
hersen
22/11/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ce qui est magnifique dans ce poème est l'impression d'osmose qu'il me fait ressentir entre le locuteur et la rivière, ses habitants, ombles et ombres, et que tandis qu'ils remontent la rivière de conserve, le lecteur remonte lui aussi "son" temps.
Il y a la simplicité de l'auteur, souvent présente dans ces écrits, et une humilité qui pour moi exacerbe encore la poésie. Car la poésie n'est qu'humilité, tant elle est fragile. Merci de cette lecture ressourçante (mot qui n'existe pas en tant qu'adjectif, mais j'aime bien :)) |
Pouet
22/11/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Slt,
les ombles ne sont-ils pas ces chevaliers survolant un destrier d'écume? Les chevaliers ne sont-ils pas ces enfants jouant à s'éclabousser de rires au bord d'un cour d'eau? Quel beau voyage initiatique, quelle fort jolie allégorie des remontées de la souvenance. Nous sommes l'onde. Nous sommes l'ondée du monde et nos larmes nous repeuplent. |
Lotier
24/11/2022
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Une très belle poésie, aux images limpides (il faut cela, pour des ombles). Cela me rappelle le film Comme un poisson dans l'eau, d'Anthony Martin, dont le milieu est l'Adour (alors qu'ici, je suppose que cela se passe plutôt au Québec).
L'évasion poétique est sensible, voire poignante. Par contre la disposition du texte sépare les images, certes, mais les retours à la ligne ne les mettent pas en valeur. |
plumette
24/11/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Luz,
l'eau et la lumière, les miroitements d'argent en éclats scintillants et le retour aux sources ! un petit poème toujours proche des sens, qui crée pour moi une émotion et une proximité fraternelle. Encore Bravo! |
solo974
25/11/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
J'aime beaucoup votre poème. Le fait que le narrateur (la narratrice) se fonde dans cette eau m'a particulièrement plu : "Les regarder nager me donne l’illusion de vivre moi-même dans cette eau claire, de respirer en elle les mémoires traversières." La chute évoque pour moi le liquide amniotique. Merci pour ce partage et bravo à vous ! |
Marite
11/12/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Dès les premiers mots les filets d'eau m'ont entraînée dans le ruisseau en compagnie des ombles. De bien belles images nous font participer à cette échappée poétique. Un ravissement à la lecture.
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BlaseSaintLuc
19/12/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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La maîtrise de la langue, la touche nostalgique, un Zola de la truite traversière.c'est limpide, on sent même la fraîcheur de l'eau et le souffle d'Eole. Ah , naturalisme quand tu nous tiens !
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ferrandeix
6/1/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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Le poème est bâti sur une image qui me paraît valide: la comparaison entre les ombles qui remontent le courant et l'auteur qui se souvient de son enfance. La brièveté du poème me laisse néanmoins un peu sur une déception. On attend, me semble-t-il, un développement plus ample du sujet. Un poème, donc, trop spartiate, qui peut être interprété comme un manque d'inspiration. Possiblement, l'effet serait différent en lisant le poème inclus dans un recueil, mais tout de même. Il manque de la matière qui aurait pu être fournie par le contenu de cette enfance. et une description plus approfondie de la scène: le ruisseau, les ombles, ces éléments auraient pu ravir le lecteur. Je concède la mention "Bien" car je ne vois rien de choquant sur le plan prosodique.
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chacalchabraque
8/1/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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de la pure littérature, très joli écosystème évoqué; c'est frais et tamisé de soleil et en danger à cause de la destructivité humaine.
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