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Johannes
29/8/2016
a aimé ce texte
Un peu
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Evidemment, il s'agit d'une période terrible, où bien des innocents ont été fusillés (voir les "Sentiers de la gloire" de Stanley Kubrick).
Mais que nous apporte cette poésie ? Il n'y a pas d'idées ou de métaphores originales, le style est correct, mais sans plus. Je ne comprend pas : "son cœur usé casse le fil du temps". |
dom1
30/8/2016
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bel écrit. Cependant, il vous faut " raccrocher " ce texte avec le sujet et l'idée de l'écoulement du temps, seconde par seconde. Cette guerre a été si longue que le challenge pourrait être d'extraire 13 secondes particulières pour donner à ce moment de l'histoire l'absurdité qui l'a caractérisée.
dom |
MissNeko
30/8/2016
a aimé ce texte
Bien
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Un beau poème que cette horrible guerre de 14/18.
Vous avez rendu poétique ce qui ne l est pas : Foudres d’acier sifflant dans le grand ciel roussâtre. Frondes, mitraille d’étoiles soufrées, Flammes en jets de poudre noire. Quant au sujet du concours n'auriez vous pas dû vous arrêter à 13 quand nous cassez les secondes pour mieux coller au thème ? |
papipoete
1/9/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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libre
Sur ce champ de batailles où tombent les soldats comme des mouches, où l'horreur triomphe, lui est encore vivant à côté des cadavres éventrés . Il n'en peut plus, ne veut plus se servir de son arme, et la pose à ses pieds, déserte l'armée en plein combat . Demain au lever du jour, 12 fusils le mettront en joue pour que sur lui plus jamais le soleil se lève ... Ces vers " Pour ne plus compter la misère, Pour vomir le trop-plein d'horreur Au bout de trois années de guerre, Il a posé son arme et ne se battra plus . " sont très forts, poignants ! papipoète |
Pimpette
15/9/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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C'est tres bien!
mais j'ai lu , un jour, qu'un soldat dans les mêmes conditions que le tien...éprouvait avant tout une joie immense d'être en vie... La dernière strophe justifie bien entendu que tu ne fasses pas allusion à cet angle de la situation... |
Lulu
15/9/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
j'ai aimé lire ce texte dès la première lecture et n'en suis pas déçue à la seconde. C'est très imagé, et ce, dès la première strophe qui campe le décors, l'atmosphère et la dimension réaliste vécue par ces hommes. Nulle maladresse, ici, juste des images suggestives comme je les apprécie dans les poèmes. Le thème n'était, par ailleurs, pas évident à mettre en oeuvre en poème. Je trouve que c'est là plutôt réussi. |
Anonyme
15/9/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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En quelques vers, l'horreur de la guerre est exprimée ici ; point n'est besoin de grandes tirades.
" À gauche Jacques n’a plus de tête, À droite Baptiste n’est plus rien. Lui est vivant, encore." "Pour ne plus compter la misère, Pour vomir le trop-plein d’horreur Au bout de trois années de guerre. Il a posé son arme et ne se battra plus" Indépendamment du thème, je reconnais à ce texte sa qualité. |
Bidis
15/9/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bien écrit et très évocateur : ce texte m’a émue.
Et je lui trouve aussi un sens de la poésie simple et prenant. |
Charivari
15/9/2016
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour.
Je trouve ce poème très poignant, il sait habilement passer du réalisme le plus crû (avec les noms des poilus, Jacques, Baptiste) et le lyrisme. Le dernier vers est très beau. Néanmoins j'ai trouvé ça un peu trop court, pas le temps d'entrer dans une ambiance qui devrait être lourde, lente, pénible. Mon appréciation, en temps "normal" serait "beaucoup", mais là ce será juste "bien -", parce que je considère que le thème du concours -les treize secondes- n'est ici qu'un alibi. Il y avait pourtant beaucoup à faire avec ces treize secondes sur le thème de la guerre : le temps que met une grenade à exploser, ou le temps d'avancer d'une tranchée vers l'autre, etc... |
plumette
15/9/2016
a aimé ce texte
Bien ↓
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j(ai apprécié cette lecture.
ce texte nous livre quelque chose de fort et d'évocateur; on est happé dès les premiers vers par une image de champ de bataille. le poème est centré sur cet abandon d'un soldat à la mort parce qu'il n'en peut plus de la voir autour de lui. pour moi, tout n'a pas la même force:j'ai été dérangée par le fait de nommer Jacques et Baptiste, tout en comprenant le choix de l'auteur de personnaliser cette horreur. "À gauche Jacques n’a plus de tête, À droite Baptiste n’est plus rien." mais je pense alors qu'il aurait fallu aussi donner un prénom au mutin. la première et la dernière strophes sont mes préférées je trouve que le thème du concours n'est pas vraiment traité, et je réduit un peu mon appréciation de ce fait. Plumette |
FABIO
15/9/2016
a aimé ce texte
Bien
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De bonnes choses, difficile de retrouver les fameuses treize seconde.
mais il y'a bien un basculement.le début de ce texte est bien écrit et s’approprie de belles images mais pour le deuxième quatrain je n'accroche pas. |
Pouet
15/9/2016
a aimé ce texte
Un peu
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Bjr,
Un poème assez bien tourné, pas forcément évident d'écrire sur la guerre sans tomber dans le pathos et la grandiloquence. Je trouve toutefois que pour cette dernière, on en est pas très loin. Pour ce qui est du thème, je ne vois pas trop. Qu'est-ce qui bascule en treize secondes ici? S'il suffit d'écrire "treize secondes" pour que le thème soit respecté alors... Ok, il pose son fusil et ne se bat plus, c'est ça le basculement (?), même si le titre nous le disait déjà, mais bon je reste moyennement convaincu. Ou alors j'ai pas compris. Peut-être que les "douze fusils" sont un indice?... Je mets donc "un peu" comme appréciation car pour moi on est ici hors sujet mais le poème en lui-même m'aurait inspiré un "bien". Cordialement. |
Vincendix
15/9/2016
a aimé ce texte
Bien ↓
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Un épisode douloureux de la Grande Guerre que cette mutinerie. On peut comprendre la motivation de ces soldats, traumatisés par une vision apocalyptique mais n’est-ce pas un forme de lâcheté au regard de leurs camarades morts au combat ? Naturellement, la peine appliquée était exagérée, une aide psychologique aurait été plus humaine.
Concernant la forme de ce poème libre, le style de la première strophe ne me plait pas vraiment, heureusement la suite est plus harmonieuse. |
Anonyme
15/9/2016
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Sans faire de fixation, encore un beau thème pour la rime. La prose ôte toute poésie à ce thème. Dommage car il est bien écrit, mais comme peut l'être un témoignage...
Par contre des treize secondes fatidiques, nulle trace. Vous êtes hors-sujet. Jacques, Baptiste ? Vous n'avez pas pu développer des liens particuliers avec eux, donc un compagnon [camarade ou frère (d'armes)] mot plus approprié. |
jfmoods
17/9/2016
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L'entame déboule avec trois phrases au mode participe posant l'évidence de l'enfer sur Terre. C'est encore la nuit (groupe nominal : "grand ciel roussâtre"). Au fil des cinq premiers vers, avec le champ lexical de l'arme à feu ("Souffle des tonnerres", "foudres d'acier", "mitraille", "poudre"), l'assonance en "ou" et les allitérations ("r", "s" et "f") véhiculent l'insoutenable horreur qu'inspire la guerre. Les vers 4 et 5 s'appuient sur des constructions paradoxales ("étoiles soufrées", "flammes en jets de poudre noire") qui mettent en évidence la transformation d'une chaleur symbolique de partage en une furie exterminatrice, entérinant ainsi la destitution de toute forme d'humanité.
Les phrases verbales irriguent ensuite le poème avec la mise en situation du personnage principal au centre de son enfer (le lieu, à peine esquissable tant il est précaire : "au pied d’un reste de talus", les prénoms des compagnons de malheur morts et démembrés : "À gauche Jacques", "À droite Baptiste"). Il y a un moment où tout bascule, où le dégoût de ce carnage atroce et interminable (complément de temps : "trois années de guerre") renverse toute volonté de s'obstiner à vivre (jeu des métonymies : "son coeur usé casse", "ne plus compter la misère", "vomir le trop-plein d'horreur", passé composé avalisant un constat : "Il a posé son arme"). La fin du poème anticipe la suite, faisant absurdement coïncider naissance à venir du jour (groupe nominal : "Les lueurs grises de l'aube", complément de temps : "Bientôt le soleil de juin") et anéantissement de la vie d'un homme par ses propres compagnons d'armes (futur simple : "ne se battra", "s'élèvera", "ne verra pas", futur proche : "vont transpercer"). Le titre du poème ("Mutin de 17") revient alors en tête. Le lecteur ne peut tout à fait se garder d'un sentiment de malaise. Car enfin, le terme de "mutinerie" concerne une action collective, donc concertée, de révolte contre l'autorité. Seul le terme de "désertion" saurait s'appliquer à la situation présente, à cet homme revenu de tout qui se tient debout devant un peloton d'exécution (synecdoque : "Douze fusils dressés"). Le thème des "13 secondes" n'est ici qu'un prétexte (énumération entre tirets : "- douze, treize, cent, mille -") à l'évocation du basculement mental d'un soldat traumatisé. Merci pour ce partage ! |
Anonyme
20/9/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonsoir,
ici j'ai apprécié le thème, même si je ne vois pas du tout où le thème du concours justement est respecté. J'ai donc aimé la lecture mais dans l'optique du concours je trouve ça un peu limite. La fin me plait beaucoup ! Merci pour la lecture et bonne chance pour le concours. |
ANIMAL
3/1/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Très beau poème sur la guerre. On pose le décor, l'environnement de ce soldat qui, fracassé par trois années au front sous les bombardements et la mitraille, dans le sang et les tripes, dit tout à coup "stop".
"Mais cette fois son cœur usé casse le fil du temps, Casse les secondes – douze, treize, cent, mille –" (habile introduction des treize secondes constituant le thème du concours) Brisé, le soldat décide de cesser le combat. Il a vu trop d'amis mourir, il n'en peut plus. Il mourra aussi mais dans l'infamie du peloton d'exécution. "Bientôt le soleil de juin s’élèvera au-dessus des tranchées ; Il ne le verra pas, Douze fusils dressés vont transpercer son cœur." Un texte dur, fort en émotion, et qui donne matière à réflexion. De ceux qui ont continué le combat dans ces conditions, combien sont revenus vivants mais sans leur coeur ni leur âme tant ils ont vu d'horreurs ? Quand à ceux qui ont tué sur ordre leur propre camarade qui aurait plutôt dû être soigné en psychiatrie... Bravo. |