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Anonyme
7/2/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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Feuilles dorées,
elles luisaient aux soleils des prés. J'ai vraiment aimé cette image, je vois des mains tavelées telles des feuilles de début d'automne, les doigts comme les lobes d'une forme végétale complexe. Ce qui, en revanche, me paraît maladroit dans votre poème, entravant son expression, c'est la recherche de la rime ; la main, comme d'ailleurs vous l'exprimez par la série de verbes déclinant la richesse des actions qu'elle peut réaliser, constitue un outil universel ou quasi. Forcer cet outil à se plier à la contrainte de l'assonance en fin de vers me semble aller à l'encontre du propos. J'applaudis en revanche le choix de ne pas faire débuter vos vers par une majuscule systématique, cela donne de la souplesse qui illustre selon moi cette qualité de la main-outil. La dernière strophe me plaît bien. Au final, un poème touchant à mon avis, qui pourrait gagner en force avec plus de souplesse, de « lâcher-prise » (oui, c'est bizarre ce conseil pour parler des mains, j'en conviens) dans la manière de dire. |
Miguel
11/2/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Les neuf premiers vers me semblent un peu prosaïques, même si l'on y sent une authenticité de sentiment, un pieux hommage. Mais dans le dernier paragraphe, alors, la poésie se lève comme une aurore.
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Cyrill
12/2/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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C’est un poème et un hommage émouvant. Je n’ai pas trouvé le vers d’introduction très adroit, mais par la suite la description m’a convaincu. Ces mains prennent vie dans la suite de substantifs, puis d’infinitifs qui leur répondent.
« feuilles dorées » , la métaphore est belle et puissante. Puis une dernière strophe toute en pudeur. J’ai trouvé ce poème particulièrement bien équilibré en sonorités et dans les émotions qu’il procure. |
Donaldo75
12/2/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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J’aime bien ce poème ; l’hommage est pudique mais réel et je lui trouve une forme d’authenticité qui affirme la poésie. Il n’en faut pas plus pour conforter mon impression de lecture et confirmer le bon moment passé sur ces quelques verts.
Bravo ! |
Anonyme
19/2/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Luz,
J'ai bien aimé cet hommage empli de pudeur et de tendresse pour ce père qui n'est plus mais dont le souvenir de ses mains marquées par le dur labeur, mais aussi protectrices, "belles et fortes de tendresse "est fort pour la narratrice. j'ai une préférence pour la dernière strophe et j'ai beaucoup aimé l'image "feuilles dorées" très belle ainsi que : "Elles traversent parfois le bleu de la pierre" Beaucoup d'émotion, une belle lecture. |
Anonyme
21/2/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Luz,
Vous alliez délicatesse et rusticité, tendresse et dureté dans ce poème dédié à la mémoire paternelle. C'est très réussi, émouvant, sans emphase inutile et parsemé de très belles images 'les épaules de mes soirs égarés..." J'aime vraiment beaucoup Grazie mille Anna |
plumette
19/2/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Luz,
Merci pour l'émotion procurée par ce poème. La dernière strophe m'a fait venir les larmes aux yeux. ce que j'aime: une alliance subtile des images et des souvenirs sensibles bizarrement, et pour contredire un peu ce que je viens d'écrire, si le mot "delta" me procure une image immédiate, sa résonnance m'éloigne plutôt de ce fameux sensible qui me touche tant dans vos écrits. Mais la démarche que je suppose: recherche du mot juste pour atteindre à la densité sans jamais oublier la source sensible ( et non savante) des mots me plaît infiniment! |
papipoete
19/2/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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bonjour Luz
Il avait des mains qui marquent le regard ; de celles qui ont serré outils, et touché terres et épines... les mains de mon père. Pourtant elles n'étaient que douceur pour ceux vers qui battait son coeur ! " Parfois, quand près de sa tombe au cimetière, le spleen de la vie m'écrase, je sens qu'elles me redressent, ses mains ! NB on pourrait songer, " pas des mains de scribe ", non car pas caleuses elles peuvent être celles d'un aimé néanmoins ! Une description façon Léonard de Vinci, avec ces traits, ces rides, ces cals apparents, mais les mains d'un si cher parent ! Chaque ligne marque l'esprit, en particulier quand l'auteur évoque ces mains " jointes depuis longtemps en terre " N'est que la phrase " feuilles dorées...prés " dont l'image me surprend ? |
Marite
19/2/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Un très bel hommage à un père disparu, peut-être depuis longtemps mais, dont le souvenir n'est pas effacé. L'ensemble du poème m'a séduite par l'expression si évocatrice de ce que fut sa vie de labeur. J'ai particulièrement aimé " les rides des saisons et des vents" qui marquaient ces " Feuilles dorées," qui " luisaient aux soleils des prés."
La dernière strophe fait prendre conscience, avec émotion, de la marque indélébile laissée à l'enfant et qui perdure maintenant que le voici devenu adulte. |
Provencao
19/2/2022
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"Leurs cals de dur labeur paysan
avaient figé les rides des saisons et des vents. Feuilles dorées, elles luisaient aux soleils des prés." J'aime beaucoup cette idée d'arrimer l’émotion à l’histoire de ses mains tant corporelles que dans le dur labeur paysan en l’envisageant comme la face d’une dynamique profonde d’affects. Belle émotion en vos vers qui naît avec ses mains puissantes, dans la rencontre du père et de sa fille. J'ai adoré l' entendre… Au plaisir de vous lire Cordialement |
Myo
19/2/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Des mots "beaux et forts de tendresse" dans cette évocation des mains paternelles et de tout ce labeur en héritage.
Il y a une très belle émotion qui se dégage de ce regard aimant. Et cette main sur l'épaule, même si elle n'est plus de ce monde depuis longtemps, on la ressent toujours. Merci! |
Pouet
20/2/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Slt,
j'ai bien aimé l'angle trouvé pour évoquer ce souvenir parternel. Bien sincèrement les premiers vers me sont apparus un peu trop empreints de prosaïsme, mais ce n'est que mon avis, ou mon goût plutôt et puis la métaphore n'est pas une fin en soi. Peut-être aussi que l'émotion se sent mieux en habits de simplicité. En revanche à partir de "avaient figé les rides des saisons et des vents." j'entre pleinement dans ces émouvantes reminiscences d'une calme et puissante beauté. Dernière strophe superbe. Au plaisir. PS: l'exergue mériterait de faire partie du corps du poème. |
hersen
20/2/2022
a aimé ce texte
Passionnément
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C'est un superbe hommage, d'une très grande délicatesse et force en même temps.
Ces mains, travailleuses, robustes, ont fait plus que leur travail de titan dans les champs. Elles ont "élevé" un enfant. Dira-t-on jamais assez que la poésie est le plus court chemin... Un grand merci Luz pour un poème qui me parle tellement, je revois d'autres mains, mais les mêmes cals, les mêmes veines... la même force et la même volonté. Edit : je viens de lire le com de Pouet : d'accord avec lui pour l'exergue. |
Cristale
20/2/2022
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour Luz,
Un bel hommage rendu à ce père dont les mains ont gravé ce si joli souvenir dans la mémoire du narrateur. La voix poétique est berçante, toute emprunte de tendresse dans l'évocation de la force qui, c'est certain, traverse l'au-delà pour un accompagnement porteur. La mise en page aérée est très agréable, les assonnance finales discrètes la lecture s'en trouve fluide et musicale. J'aime vraiment très beaucoup ^-^ Cristale |
Rosaura
21/2/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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C'est superbe Luz !
Un poème émouvant où le mouvement des mains est omniprésent, chanté et scandé par les mots. De vibrantes images. j'aime beaucoup : " leurs cals de dur labeur paysan avaient figé les rides des saisons et des vents. Feuilles dorées, elles luisaient aux soleils des prés." Il n'y a rien de plus intelligent que les mains qui accompagnent les actes et soulignent l'attention portée aux autres. |
Mokhtar
23/2/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Les mains sont parlantes. Elles disent de nous ce que nous sommes, ce que nous faisons. Elles résument notre parcours, notre destin.
Elles servent à agir, à s'exprimer, à frapper, à caresser. Autant que le cerveau, elles font de l'homme l'animal le plus évolué. L'auteur a su trouver les mots pour traiter le sujet avec une poésie que j'apprécie particulièrement. Si la dernière strophe réussit à bien émouvoir, ce sont les quatre derniers vers de la deuxième qui me touchent au plus profond par leur beauté. Bravo et merci pour le plaisir offert. |