Bonjour,
Sujet difficile car la source d'inspiration est loin d'être originale, et ce depuis Ronsard...
Néo classique, c'est beaucoup dire, la rime "jamais/fumée" par exemple est un peu... La phrase est peuplée de "où" très nombreux et lourds.
Pour moi, le vocabulaire employé est trop commun, pas assez recherché, il est la cause du manque d'originalité et de pertinence des images.
Composer qqc. de contemporain avec "azur/ardeur/cieux/voûtes et beaux lendemains..." entre autres, devient très compliqué ; comment sortir des sentiers battus avec ce champs lexical - et sur ce thème - la distanciation poétique étant absente ?
Pour moi, ce texte est trop sommaire, il manque d'un vrai travail de forme.
Désolé.

Je verrais plutôt ce texte en section contemporaine (et il y paraîtra sans doute) vu les libertés prises avec la prosodie. Cela étant, il est plein de belles images et de vers mélodieux et tendres. C'est à mon sens une réussite et j'ai eu plaisir à le lire.

Ah l'amour! quel que soit son âge, quand la flèche d’Éros vous touche
en plein coeur, on n'est plus le même, on se sent revivre :

"C’est un espace en moi où refleurit mon cœur,
Où revit cet enfant d’une joyeuse ardeur,
Où s’éclaire la nuit sans flamme et sans fumée."

On éprouve une joie immense, un sentiment de liberté, de légèreté, de "printemps" éternel, c'est ce qui doit rappeler le plus le "jardin d’Éden"

et puis il y a l'objet de son amour :

"Son âme a murmuré les pavés de ma route,
Elle a semé aussi des rires, des matins,
Son esprit, de beauté, illumine les voûtes
Célestes sous la pluie de plus beaux lendemains."

Bien jolie poésie.
Merci pour ce moment de grâce.

Cordialement.
poldutor en E.L

C'est un joli texte, léger, agréable à lire, nostalgique et résigné, il ne meurt jamais cet ailleurs, mais reste pour toujours inaccessible.

Les images sont belles, évoquent l'enfance insouciante et tout porte à croire que l'avez gardée en vous cet âme d'enfant qu'à tout moment vous pouvez rappeler.
Amicalement,

bonjour Lyl_mystic
j'ai repris mon baluchon, en prenant le chemin qui mène jusqu'à ton coeur ; au mien qui s'était fermé comme une huitre, tu as trouvé les mots " sésame ouvre-toi ! " et nous avons ensemble écarquillé les yeux devant tant de merveilles qui laissent..baba ! J'avais cette âme dans mon corps d'enfant, elle vient de renaître !
NB l'amour, ah l'amour qui fait remarcher le paralytique ! qui fait re-sourire le perclus de tristesse ! qui redonne envie de chanter et siffler comme un serin ! qui transforme celui qui jamais n'aima, ni fut aimé !
L'auteur dit tout cela avec des vers chantants, comme soufflés par sa dulcinée ! " son âme a murmuré les pavés de ma route " est fort original !
Cette 3e strophe pourrait être ma préférée, mais l'enjambement du 3e au 4e vers casse le charme.
des hiatus, des rimes non alternées justifient sans doute la forme " contemporaine ", à moins que ce soit le choix de l'auteur ?

Bonjour Lyl_Mystic,

Ce poème est agréable à lire car il est composé avec soin. Les quatrains sont homogènes, aucun ne prend le pas sur les autres et inversement. Du coup, cette harmonie rend la lecture régulière, comme un flot de vers dont le fond est bien servi par une forme propre et travaillée. Je n'irai pas décortiquer chacun de ces quatrains justement parce qu'ils forment un ensemble où chacun est indissociable du reste, dans une tonalité sage et sereine.

Merci pour le partage.

Bonjour Lyl_Mystic,

J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans ce poème dont l'écriture m'a paru d'abord trop simple et dont le sens m'a semblé paradoxalement peu évident.

En relecture, et en prenant le temps de parcourir votre texte, j'en vois finalement de belles subtilités et un très beau texte qui, si je l'ai bien compris, est une forme d'hommage ou quelque chose de différents, mais en tous les cas très sensible, bien sûr et très beau.

Merci de ce partage.