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Pimpette
8/2/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Petit essai réussi!
Peu à peu, le silence, douloureux, irrémédiable, s'incruste en nous à la lecture...dès les quatre premiers vers, excellents, je sens le déroulement d'une sorte de confidence pleine de franchise et d'intimité! On est en poésie! La chute couronne le tout: "J’ai le silence comme frère, Comme mère Qui m’enserre, Qui mord en plein dans mes poumons Toujours profondément, Comme les brises de l’hiver." je vais de ce pas voir si nous avons en magasin d'autres textes de notre auteur... |
brabant
8/2/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Lyl_Mystic,
Je souscris pleinement au com de Pimpette ; ce silence m'en a foutu plein les mirettes ! Et c'est flanqué de lèvres cousues en gros plan comme un Warhol que j'ai suivi et poursuivi ma lecture, rutilante et exsangue, douloureuse, intriguée puis, je ne sais pourquoi, libérée, apaisée, sans en connaître finalement la portée ni le prix. Belle plume ! "J'ai le silence sur ma bouche Agrippé Comme un marin Sur la lèvre qu'il enserre." "Agrippé", "marin", grappin, filin, "enserre"... Imagerie ! "Dans le creux d'un menton" "Et ses longues pattes qu'il me tend" déstabilisant à souhait (après les lèvres cousues du sado maso japonais j'ai soudain des idées de rouflaquettes :D) Merci, quoiqu'il en soit, pour ce moment d'émotion cousu de poésie pure ! |
David
18/2/2013
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour Lyl_mystic,
Un poème plein de R : "Air/terre/serre/rivières/enserre/solitaire/perd/enterre/frère/mère/enserre/hiver" qui feront un peu refrain sur pas loin d'un tiers des vers, en plus de la reprise du titre. Quand je lis : "Comme une tombe scellée au grand air", je me dis qu'il doit plutôt s'agir du cercueil ; les tombes sont justement faites pour être visibles, ça fait un peu comme un pléonasme du coup. Je pensais plutôt à un silence-araignée en lisant, mais ce n'est pas très nette, c'est plutôt dans les verbes "couture/agrippé/enserre... " et d'autres, et ce passage aussi : "Mes lèvres sont des toiles où il se pend. Et ses longues pattes qu’il me tend Sur mes joues, Sur mes yeux." Ce sont deux phrases et la seconde semble incomplète : et ses longues pattes quoi ? Ça ne semble pas un problème de ponctuation, c'est la phrase qui est bancale je crois. Il y aura "comme une tombe/un marin/un cri/un frère/mère/hiver" et ça ferait une sorte de progression à rebours de la mort vers la naissance, en finissant sur du "froid" à nouveau avec l'hiver, mais ça manquerait un peu de précisions, les images semblent disparates, pas très sûrs pour la tombe et les pattes. |
tchouang
6/3/2013
a aimé ce texte
Un peu ↓
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bonjour. manque d'inspiration et d'originalité dans ce texte. le silence, oui bon d'accord, c'est archi vu et revu en poésie. il aurait fallu en faire autre chose de plus personnel.
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troupi
10/6/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Je suis en accord avec Pimpette et Brabant et je pense vraiment avoir vu de l'originalité dans cette poésie avec de belles expressions.
Toutefois certaines répétitions alourdissent et j'ai tenté de lire en supprimant cette deuxième toute petite strophe et réellement je pense qu'elle n'apporte rien au poème. "J’ai le silence accroché au bout des lèvres" est très beau et "J’ai le silence sur ma bouche," fait doublon en beaucoup moins harmonieux selon moi. De plus l'image du marin me reste insaisissable. J'ai trouvé la dernière strophe très émouvante. |