|
|
|
| Anonyme
16/8/2013
a aimé ce texte
Un peu ↑
|
Bonjour
Le poème soulève plus de questions qu'il n'apporte de réponse : D'où revient l'auteur, d'un comas, d'une déprime, d'un naufrage ou plus simplement du sommeil ? Après un premier vers de bonne facture on se perd en conjectures. On dirait que l'écrivain sorti des flots n'aspire qu'à y retourner. Au final un poème hermétique et maladroitement conçu à mon avis mais je peux me tromper car je n'arrive guère à le pénétrer. Surement une bonne idée de départ mais à revoir. Cordialement |
| Arielle
2/9/2013
a aimé ce texte
Un peu ↓
|
Ce jour nouveau qui semblait se lever sur des images vivifiantes avec la vaillance oubliée des embruns, tourne soudain au cauchemar avec la vigueur des mêmes embruns (vers 7) sans qu'on comprenne bien pourquoi.
Je sens une timide allégorie de la vieillesse qui s'annonce (matins grisonnants, présage futur des duretés humaines) mais l'ensemble ne me parait pas très cohérent. Par exemple cette aube "où les mots prennent fin" est aussi celle" qui ravive les rimes" c'est, à mon sens, un peu contradictoire ... |
| Lotier
26/11/2022
|
Il est des réveils magiques, en couleurs, synesthésiques (« Senti le jour nouveau étinceler de bruits, ») et puis l'on pose les pieds au bord du lit et cet enthousiasme … se délite. La réalité s'engouffre avec humeur, les vieilles douleurs reviennent, la perspective de la journée et de ce qui reste à vivre rend le moment si délétère…
Voilà comment j'ai interprété, ressenti ce poème, cette impuissance, cette désespérance d'autant plus forte que que pointe le souvenir de ce qu'on a été. Les vers sonnent bien, sont fluides. Merci pour ce partage. |
