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Myndie
8/3/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour,
votre poème est un univers sonore à lui tout seul. C’est pour moi un plaisir toujours renouvelé que de me laisser porter par le pouvoir suggestif des allitérations. Ici, les sifflantes, telles des incantations en sourdine, font le rythme des vers en les chargeant d’une sensualité délicate, un peu mystérieuse et vraiment délicieuse. Et puis ces assonances qui se répondent : - sonorités fugaces qui évoquent la lumière: « reflets de réverbères… des phares entre les mers où se jettent les ancres : des émotions passées, que cajolent les geais En des réminiscences... » - ou plus graves, sonorités de cor assourdi: « C’est un pas qui résonne... comme un chant qu’on entonne et que le vent siphonne... » Je n’ai en réalité rien à dire sur le fond car c’est la musique des vers qui m’intéresse ici. Tout dans la conception et l’écriture du poème me parle et me ravit. Merci pour cette belle lecture |
Donaldo75
15/3/2018
a aimé ce texte
Un peu ↑
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(Lu et commenté en E.L)
Bonjour, Je trouve ce poème améliorable car il recèle un véritable potentiel ; en voici les axes d’amélioration à mon goût : Ce n'est pas toujours très clair, à cause de plein de petites imperfections dont la ponctuation: "C’est l’espoir qui s’immisce : Un regard lumineux, Qui va droit de l’iris, Dans les branches se meut : Des sourcils de suie Qui s’étanchent de nuit De pluies, grises, lunaires…" Les rimes ne sont pas toujours réussies: "Des émotions passées, Que cajolent des geais" ou "C’est un pas qui résonne, Comme le fait le vide, Comme un chant qu’on entonne, Et que le vent siphonne Par des matins livides..." Bonne continuation |
Lulu
24/3/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour Lyl_mystic,
J'aime assez ce poème, bien que j'ai trouvé la première strophe un peu confuse du fait de sa construction. J'ai, en effet, dû la relire pour la saisir et me la représenter dans le sens, je pense, de ce que vous avez voulu exprimer. Je crois que la difficulté rencontrée tient à ce démonstratif "C'est" que je n'affectionne pas toujours en poésie, surtout quand il est répété ; puis de ces pronoms "qui", "que", lesquels font de la strophe une longue phrase plus prosaïque que je ne l'attendais. Mais cela a été vite oublié à la lecture de la seconde strophe, qui, par ailleurs, nous fait élever le regard vers ce qui fait l'objet du poème. On arrive au ciel par les "pluies, grises, lunaires...". J'ai trouvé le mouvement ascendant des "feuilles solitaires" "Dans les branches" très beau jusqu'à ces "pluies, grises, lunaires...". Ce dernier adjectif "lunaires" ayant par ailleurs une sonorité douce, évocatrice nous portant vers le rêve ou, tout au moins, vers la contemplation. Ensuite, j'ai aimé cet entremêlement de décors "Reflets de réverbères... / Des phares entre les mers" et l'évocation d'impressions "En des réminiscences" ou "Un visage en déroute"... J'ai beaucoup aimé ne pas être encombrée par le pronom "Je", même s'il est parfois bienvenu dans les poèmes. Je n'ai rien contre la poésie lyrique, en effet, mais j'aime beaucoup, dans ce texte, cette discrétion qui n'empêche pas de dire ce qu'éprouve le narrateur. Les trois dernières strophes sont mes préférées. Je les trouve plus fluides et plus évocatrices, tout en étant plus précises dans leurs représentations... Enfin, le jeu des rimes m'a bien plu. Il est discret, lui aussi, affleurant uniquement par moments, et c'est très bien ainsi : "mystère" et "solitaires" se répondent bien dans la première strophe ; "silences", "cadence" et "s'élancent" également. Cela fait bercer la lectrice que je suis, même si, il est vrai que je pense que la première strophe pourrait être à peine retravaillée. Bonne continuation. |
Anonyme
24/3/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
J'aime beaucoup l'atmosphère de votre poème, sombre mystérieuse angoissante Les images ombreuses qui se succèdent avec des taches de lumière ici et là le rythme assez lancinant, les assonances qui se correspondent de loin en loin mais au bout du tunnel il y a la lumière, et derrière le mur il y a l'Immense |
Robot
24/3/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Je me suis accroché car l'accès à la première strophe m'a paru ardu. J'ai eu raison de poursuivre car la poésie de l'ensemble m'a paru bien relevée.
Je pense que la ponctuation m'a dérouté au départ, ainsi que les relatifs successifs. Pour un contemporain qui n'exige pas une métrique régulière, vous auriez pu vous passer de l'introductif "c'est". Ainsi votre structure aurait été allégé. Par exemple: Au bout de la rue, encombrée de silences qui germent dans les nuits épaissies de mystère, des bruits en cadence, des géants noirs s'élancent en feuilles solitaires. Vos strophes ont je crois le défaut d'être de trop longues phrases sur lesquelles le lecteur est contraint de revenir pour en saisir le sens. C'est mon problème en tout cas. Sur le dernier vers, Larousse et Littré donnent "immense" comme adjectif et comme nom "immensité". Je crois que votre poésie n'aurait rien perdu à utiliser ce mot plutôt que la licence de nominaliser un adjectif. J'avoue qu'aprés immense j'attendais quelque chose. L'immense profondeur des cieux... ou autre... Je pense qu'une structure libre aurait mieux convenu au texte sans avoir à beaucoup le bouleverser. Reste que, lisant avec mon propre rythme, j'ai découvert une profondeur poétique au texte. Des images parlantes, des métaphores originales: "Des sourcils de suie Qui s’étanchent de nuit" "Reflets de réverbères… Des phares entre les mers" "C’est un pas qui résonne, Comme le fait le vide," De belles pépites à mon goût. J'espère que mes remarques ne vous seront pas désagréables. Elles ne sont que l'honnête expression d'un ressenti sur ce que je considère comme une œuvre plutôt réussie. |
dom1
26/3/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Très bel écrit qui révèle un beau talent de conteur. Un écrit qui ouvrre les portes de l'inconscient comme une bougie permet de descendre par l'escalier de la cave lorsque le courant a été coupé...
domi... |
Anonyme
31/3/2018
a aimé ce texte
Bien
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Je me suis appliqué à vous lire plusieurs fois pour mieux apprécier votre écrit au potentiel pas vraiment évident du fait de votre phrasé non fluide par instant.
Il y a un peu trop de "que, qui" tout au long de votre texte. De même cette succession de "comme", alourdissent peu à peu votre discours. Heureusement le fond laisse apparaître des images aux sensations émouvantes, ainsi l'attention du lecteur se trouve captée. Quelques petites transformations devraient permettre à ce texte d'encore mieux s'exprimer sous "La voûte" ; alors pour le liseur attentif, la contempler résiderait dans le plaisir de ne permettre aucun de vos petits détails si précieux, elle le mérite. |