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dom1
15/8/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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La " mise en page " est discutable. Pour le reste, j'aime bien la teneur de l'ensemble. Précision chirurgicale et ombres chinoises fortes de votre talent.
Pourquoi mettre ces mots entre tirés ? - accalmie mensongère qui mesure le temps - dominique |
Brume
27/8/2016
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Bonjour Lylah
Je trouve l'image étrange: "Loin du sol immobile" - oui le sol est généralement immobile. Même sous une dimension émotionnelle l'image n'est pas très heureuse. Idem pour "sur ma peau sans oublie" - le "sans oublie" me gêne car bizarre. "dans la peau" aurait été mieux non? Sans que cela n'enlève l'idée de mémoire, de souvenirs. Bon je n'aime que la première strophe car elle est selon moi plus accessible, moins imagée, moins de superlatifs. Toutes les autres strophes comportent pratiquement des images à chaque ligne. Là vous en avez bien abusé. Et du coup je n'arrive pas à entrer dans votre poème ni en ressentir de l'émotion ou une quelconque atmosphère. En faite ce n'est pas l'abus d'images qui me gêne le plus mais leur incohérence. Comme je n'ai rien compris je ne met pas de notation. |
Lulu
27/8/2016
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour Lylah,
j'ai assez aimé les trois premières strophes de votre poème, puis me suis enlisée dans la suite, faute de comprendre. J'ai aimé votre écriture suggestive dans les trois premières strophes. Les images nous apparaissent dans un ton et un rythme que j'apprécie beaucoup. On sent une belle sensibilité. Plus loin, dans la seconde partie de votre texte, j'accroche moins, mais surtout, je ne comprends pas du tout votre dernier vers. |
MissNeko
27/8/2016
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour
J ai beaucoup aimé les 3 premières strophes. A partir de "mais" j'aime moins ( quantité moindre ) La première strophe est magnifique : quand on a souffert, il reste malheureusement des traces indélébiles ( c est ce que j ai compris) Il y a beaucoup de pessimisme dans vos vers : il arrive un moment où on ne parvient plus à voir le nouveau printemps. Merci pour ce partage |
Anonyme
27/8/2016
a aimé ce texte
Bien
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J'ai apprécié la première strophe, poétique et expressive.
Ensuite, deux strophes dont j'ai trouvé les images un peu grandiloquentes auxquelles j'ai eu des difficultés à accorder un sens précis. " libérer le cri de la foudre vaincue ", " l'aubier refermé ", " Ces fêtes détournées que l'aube n'atteint pas "... |
Pouet
27/8/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bjr,
Un très beau titre que cette "accalmie mensongère", les rayons du soleil ne sauraient faire oublier la noirceur de l'orage. Je suis toujours aussi friand de ces mots, de ce ton, de cette sensibilité à fleur de peau. Parfois philosophique, métaphysique, à l'instar de: "qui de l'eau ou du ciel aura déterminé la première frontière" J'y vois un chagrin d'amour mal digéré (mais c'est peut-être autre chose, un "accident de la vie"...) qui nous donne une bien belle poésie. Du regret, de la souffrance, de la nostalgie... mais de la beauté. Encore et toujours un grand plaisir à vous lire. |
jfmoods
28/8/2016
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Le rythme intérieur du poème est assuré par une suite d'hexasyllabes parfois tronqués. Les blancs qui structurent le texte manifestent l'étirement douloureux du temps. Hormis la forme impérative d'entame ("Accorde") et l'adjectif possessif du dernier vers ("ma peau"), le sujet s'efface derrière des images le figurant métaphoriquement dans l'échec à s'épanouir (personnification : "l'arbre nourri de pierre / s'épuise", groupe nominal : "l'aubier refermé"). Un passage retient particulièrement l'attention : il s'agit de la construction paradoxale ("foudre vaincue") qui semble dessiner les contours d'une relation amoureuse dont l'intensité extrême se serait lentement et inexplicablement effilochée, essoufflée, éteinte, au fil du temps. Impossible de trouver, au sein du couple, le nom du responsable (alternative inquestionnable soulignant une distance désormais incommensurable : "qui du ciel / ou de l'eau"). Une ligne de fracture sépare irrémédiablement présent et passé (groupes nominaux : " la première frontière", "un autre printemps"). Le "sol immobile" matérialise un voeu de stabilité, alors que le rapport au monde s'est considérablement délité. La chaleur dispensée naturellement au corps est aujourd'hui inaccessible (groupe nominal élargi : " froides verticales / d'un soleil sans étreinte"). L'écriture tente, sans succès, de faire la part des choses ("accalmie mensongère" donnant son titre au poème), de déposer une clarté salvatrice sur les strates du souvenir (personnification : " Ces fêtes détournées / que l'aube n'atteint pas"). Les assonances ("ou") et les allitérations ("s", "b") présentes dans les deux derniers vers suggèrent un douloureux, un oppressant enkystement.
Merci pour ce partage ! |
Vincente
28/8/2016
a aimé ce texte
Bien
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Bonsoir Lylah,
L'écriture est belle, les images fortes, la lecture était bien agréable. Mais j'ai eu du mal à suivre votre intention, un peu comme si la complexification de l'expression prenait le pas sur l'importance du propos. Chacune des trois premières strophes paraît assez claire, et après le basculement du "Mais", les trois suivantes me semblent un peu absconses, avec malgré tout les très beaux vers "ce besoin de dire / que cerne le silence" et "Mais là / l'insoutenable / sur ma peau sans oubli". Je trouve dommage de ne pas avoir ouvert un peu plus le chemin dans le "Après..." en exergue. Le titre ne m'a séduit ni dans la beauté des termes, ni dans leur signification. Au plaisir de vous retrouver dans une prochain texte plus évocateur. |
bolderire
29/8/2016
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
le temps n'efface pas tout....un poème délicat, suggéré, qui ne sur-détermine pas. Comme un cri étouffé...Bravo! |
Alcyon
31/8/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour
je vois dans ce poème une belle leçon sur le lâcher prise teintée de fatalisme (Accorde à la souffrance sa part d'irréversible) malgré cette souffrance palpable, j'ai envie de continuer à croire que tout est en mouvement dans la vie et que cette "accalmie mensongère" a sa part de vérité beaucoup d'émotions à la lecture |
Anonyme
2/9/2016
a aimé ce texte
Bien ↓
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"Ces fêtes détournées
que l'aube n'atteint pas" ces deux vers sont très beaux je trouve, c'est dommage que le reste du texte ne soit pas toujours à ce niveau. en effet, c'est un texte sympathique mais qui, pour moi, ronronne un peu trop. Je pense qu'il parle du moment qui suit la rupture, le chagrin qui envahit tout, et j'aurai aimé que l'aspect plein de pudeur ici, soit un peu plus renforcé par des pointes de souffrance plus lisible (comme les deux vers que j'ai cité ci dessus). Bon ce ci dit, je fais peut être dire n'importe quoi à ce texte ! |
Anonyme
2/9/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un poème assez complexe dans sa beauté.
J'imagine ici un amour qui s'étiole. Enfin c'est ce que laisserait croire les deux sublimes premières strophes. Mais ensuite, le poème laisse peut-être entendre qu'il y aurait des coups portés physiquement. "que cerne le silence" aurait quelque part rapport avec un œil au beurre noir. Et cette dernière strophe qui pourrait pudiquement évoquer les hématomes. |
Anonyme
3/9/2016
a aimé ce texte
Passionnément
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Accepter la fatalité, ou comme si c’était nécessaire et fatal, accepter est la seule issue souvent, la plus saine…pour reprendre plus loin, après…
Car ce besoin de dire… Car ces fêtes détournées…toutes choses comme un levain… Et puis, à la fin, ce qui vous appartient le plus et qui reste sans oubli… Je voudrais vous dites que tout passe…même le pire…mais en fait je n’en sais rien. Votre texte est beau, tout en retenue, et avec des images superbes, comme cet 'aubier refermé sur un autre printemps' de cet 'arbre' 'nourri de pierre', etc., etc. Grand bravo et à vous relire. Corbivan |
FABIO
5/9/2016
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Un sens que seul l'auteur garde surement secret.
quelques jolies choses .dans l"ensemble c'est pour moi assez torturé. du coup difficile d'évaluer. |
plumette
6/9/2016
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trop hermétique pour moi, même si je trouve l'agencement de certains mots très beau.
j'ai aimé : "Accorde à la souffrance sa part d'irréversible" j'ai aimé également lire :" Mais là l'insoutenable sur ma peau sans oubli " je ne peux pas noter en raison de ce sens qui m'échappe presque totalement. Plumette |