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Proseuse
3/9/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Votre poème est très beau et prenant et j' en ai apprécié la lecture, à une chose prêt .. la disposition qui nuit je trouve à l' entièreté du poème .. je sais, qu' une telle disposition peut par ailleurs montrer le temps - long- de l' insomnie, mais .. quand même , j' aurais préféré, comment dire ? que vous teniez cette insomnie plus en mains ! ... et nous la montrer ainsi, toute entière ! enfin, c' est peut-être un peu confus mais bon ! Merci pour le partage et à vous relire |
Donaldo75
9/9/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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(Lu et commenté en EL)
Bonjour, Dès les premiers mots: "Je ne suis plus que moi" le lecteur sent une forme de dépression. Ce sentiment change un peu avec: "Éventuelle Mémoire cernée de mots à souligner de nuit" qui amène le thème de l'insomnie, celui mis en exergue dans l'incipit. S'il n'y avait pas ce dernier, alors le poème garderait un peu plus de mystère. "Que dire puisqu’il faut taire ce cri qui monte en torche quand le sommeil des autres ignore tout de l’urgence" Tout est là ! L'insomnie, c'est une forme d'angoisse, un cri inconscient dans le cerveau humain, un bruit sourd qui empêche de s'endormir, un mal existentiel, parfois. Ici, la souffrance est ressentie. Le lecteur lui-même la comprend, même si tous les soirs il s'endort tranquillement, d'un coup, sans jamais connaitre les affres des nuits blanches. "Au large de la ville des mains de solitude effrangent le silence oblique des collines" Une image très picturale, que je trouve adaptée. "Les yeux emplis de sable j’accompagne l’absence jusqu’au doute de l’aube que l’horizon diffère de fenêtre en fenêtre" La coutume tend à utiliser le sable dans les yeux pour définir une nuit blanche ou un manque de sommeil, ou le fait d'avoir envie de dormir. Ici, cette expression populaire est reprise pour introduire la source de l'insomnie, que ce soit l'absence ou autre chose, et la mettre en perspective avec la norme - de fenêtre en fenêtre - qui est bien sûr de dormir. J'ai beaucoup aimé, à part la mise en forme avec ces sauts de ligne qui pénalisent la lecture, et, selon moi, n'apportent rien en termes de poésie, même visuellement. |
Ioledane
19/9/2017
a aimé ce texte
Bien
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Je n'accroche pas spontanément avec ce type de poésie, et j'ai eu besoin de plusieurs lectures avant d'apprécier.
"Effranger l'absence" ou "effranger le silence" m'a paru un peu facile, un peu convenu - peut-être parce que j'ai dû écrire un jour un truc dans le genre. Quant aux sauts de ligne, ils ne me semblent être là que pour 'meubler' l'espace. Mais sinon, j'ai bien aimé : "Que dire / puisqu’il faut taire / ce cri qui monte en torche / quand le sommeil des autres / ignore tout de l’urgence" et "l’aube / que l’horizon diffère / de fenêtre en fenêtre" Au final, votre texte rend assez bien compte de ces longues insomnies trop pleine de pensées où vous vous retrouvez seul(e) avec vous-même. |
papipoete
19/9/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour Lylah,
Ne pas chercher à comprendre, ne pas vouloir donner un sens concret à des vers ; mais en être frappé, émerveillé et envieux du maître de la plume, voilà ce que je dirais de vos lignes ! NB autant des averses, ou déluges de mots affalés sur le papier, m'effraient et je passe mon chemin ; autant ces touches délicates du bout d'un crayon bien taillé, m'émeuvent ; la dernière strophe particulièrement avec " ces yeux emplis de sable " ! |
Anonyme
19/9/2017
a aimé ce texte
Bien
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Un texte qui aurait mérité une autre présentation car celle-ci
lui nuit considérablement. J'ai eu l'impression par instant que ma lecture hoquetait. Aussi, cela ne m'a permis de complètement apprécier votre écrit. J'ai beaucoup aimé cette strophe-ci : " Que dire puisqu’il faut taire ce cri qui monte en torche quand le sommeil des autres ignore tout de l’urgence " Voilà, des mots frappants, qui tortillent mon ressenti, ils sont prenants, être seule face à sa douleur. Et puis de nouveau, cette strophe : " Les yeux emplis de sable j’accompagne l’absence jusqu’au doute de l’aube que l’horizon diffère de fenêtre en fenêtre " L'image retranscrite vous touche de plein fouet, les mots prennent toute leur signification, et amplifie cette impression de "douleur", de désarroi. C'est un écrit qui ne laisse pas indifférent, il a ce côté prenant qui crée l'émotion, des mots simplement poignants. |
FABIO
19/9/2017
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonjour
Si la lecture est agréable, charmé par des mots qui sonnent, les métaphores sont un peu simplistes pour la plus part du poème.Et la disposition laisse a désirer. Je ne ressens rien de particulier et l'émotion m"échappe, désolé je voudrais accrocher a vos lignes mais je n'y arrive pas , peut être sur un autre texte. |
Marite
19/9/2017
a aimé ce texte
Bien
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La présentation dessert, à mon avis, la perception de l'expression poétique mais elle correspond tout à fait à ce mot du titre " Effranger" ... comme une nécessité de diluer " ce cri qui monte en torche " en la fragmentant.
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Anonyme
19/9/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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" quand le sommeil des autres
ignore tout de l’urgence " j'aime beaucoup cette image, très expressive. C'est à ce moment de la nuit, quand on voudrait dormir, que l'absence prend un malin plaisir à se manifester ; elle sait que c'est le moment où elle va nous harceler et que toutes nos pensées sont pour elle, longtemps... " j’accompagne l’absence jusqu’au doute de l’aube " |
Pouet
19/9/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bjr,
Quel plaisir que de relire un peu de Lylah! Peut-être pas la meilleure poésie que j'ai pu lire de l'auteur qui est en fort bonne place parmi mes préférés du site, mais cela reste très bon. Une qualité d'écriture indéniable, comme toujours. Je ne vais isoler aucun passage en particulier, l'ensemble est très cohérent, entre urgence et détresse. Le ressenti est toujours aussi puissant. Merci à vous. |
Brume
19/9/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Lylah
La présentation ne me gêne pas du tout. J'aime ces moments de silence entre les mots. Et puis j'ai lu et relu tellement les vers sont beaux, intenses, j'ai savouré leur douceur dans leur instant fragile. Je n'ai rien à dire de plus. |
Damy
20/9/2017
a aimé ce texte
Passionnément
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Un régal de lecture.
Ah, si mes insomnuits pouvaient se livrer à l'écriture aussi féconde que la vôtre, leur blancheur se teinteraient peut-être de rose... J'aime la présentation étirée de votre poème qui n'en finit pas de s'étirer. La douleur de l'absence qui: "effrange(nt) le silence oblique des collines" jusqu'à douter de l'aube m'a mis le cœur au bord des larmes. Elle est si bellement exprimée. Il est 03h, ma muse est mon absente et la vôtre la comble. Merci Lylah ! |
Zorino
20/9/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Lylah,
L'écriture a décidément ses mystères qui parfois m'échappent. J'ai lu une première fois votre poème, je n'ai absolument rien compris (bon, je dois souligner que je l'ai lu à 7h du mat, l'estomac et la tête vides) et malgré cela, j'ai adoré. La forme y est sans doute pour beaucoup mais l'atmosphère qui s'en dégage m'a, le temps de quelques instants, transporté je ne sais où. Après une seconde lecture, tout le sens profond m'est alors apparu et j'en suis resté comblé. Suite à ça je suis allé relire le texte que j'ai conclu hier, et bien figurez-vous que j'ai bien failli glisser le document à la corbeille. C'est malin ! :) Je plaisante, bien sûr. Quel talent ! Bravo ! Merci pour ce beau partage |
jfmoods
22/9/2017
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"Je ne suis plus
que moi" La locution restrictive déroute tout d'abord la lecture. Écrire "Je suis moi", c'est s'éprouver comme un tout, comme une entité pleine avec laquelle on se confondrait. Pour la poétesse, s'éprouver, c'est éprouver un manque fondamental à être, l'impossibilité d'un comblement. "Je ne suis plus que moi" laisse entendre qu'en un jour lointain j'ai bien dû être moi, mais qu'au fil du temps, des épreuves traversées, un délitement s'est installé. "Éventuelle" Non pas réelle mais éventuelle. La locutrice ne saurait véritablement revivre qu'à la condition d'avoir recouvré ce manque. Pour l'instant, son existence se trouve suspendue. "Mémoire cernée de mots à souligner de nuit" Bouée de sauvetage, la parole doit se libérer pour témoigner de cette expérience, douloureuse, marquée par la déliquescence. "Que dire puisqu’il faut taire ce cri qui monte en torche quand le sommeil des autres ignore tout de l’urgence" Cependant, s'éprouver dans l'échange c'est se confronter à la différence radicale, c'est s'exposer à l'incompréhension fondamentale de tous ceux qui s'éprouvent entiers, à qui le sommeil apporte la paix de l'âme. L'insomnie de l'entête n'est que l'un des symptômes d'une incomplétude qui vous immole comme un feu. "Au large de la ville des mains de solitude effrangent le silence oblique des collines" C'est donc bien en se positionnant hors du monde, en s'installant en écriture, que la locutrice va s'efforcer de défricher ses terres intérieures, d'attaquer de front ses zones d'aspérité. "Les yeux emplis de sable j’accompagne l’absence jusqu’au doute de l’aube que l’horizon diffère de fenêtre en fenêtre" Le sable métaphorique dont il est question ici n'est certes pas celui qui marque la fin d'un sommeil réparateur. Il est bien celui du désert que le regard arpente sans fin, dans un temps qui s'étire sans apporter, à celle dont la soif ne trouve à s'étancher, l'improbable oasis d'une complétude retrouvée. Merci pour ce partage ! |
Alcyon
22/9/2017
a aimé ce texte
Passionnément
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bonjour
un poème comme je les aime des vers courts sans ponctuation des mots justes et forts vous dites l'essentiel avec de très belles images particulièrement Que dire puisqu’il faut taire ce cri qui monte en torche quand le sommeil des autres ignore tout de l’urgence je salue la performance un grand merci pour ce partage |
jhc
30/9/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Lylah,
Très bon. J'isole le dernier tercet. Dans la première partie, je comprends la présentation par rapport au titre. ça pourrait être discuté mais l'essentiel est là: l'absence est tangible. Je ne vais pas tout citer. "Les mots à souligner de nuit". C'est superbe! le dernier tercet pourrait être un haïku. Grand écart. Passer de la plus égocentrée des souffrances à l'éloignement progressif. Une distance s'installe. J'aime beaucoup. jh |
Anonyme
22/10/2017
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C'est presque aussi bien que lorsque je parle en déclarant que je vais produire un poème ; je trouve que ce genre a été illustré et que l'illustration déjà donné suffit à définir tous les poèmes de ce genre.
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