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Gouelan
15/12/2017
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour,
J'aime ces quelques mots posés sur la plage à marée basse. Il en ressort une belle émotion, un chuchotis de sable. La vie comme un va et vient, le sel qui ronge, la marée qui apporte l'espoir encore, l'envie. Une poésie dont la légèreté créée par les espaces laisse respirer entre chaque vague. Un souffle de mots venu du large qui m'embarque au loin. |
solo974
16/12/2017
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
De votre poésie libre, j'ai principalement aimé le titre et les deux strophes qui ne comportent que des phrases nominales, comme autant de mots jetés sur les vagues. J'ai donc forcément regretté que le reste du poème soit plus "cadré" et plus rationnel... Bien à vous. |
Anonyme
27/12/2017
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Lylah,
J'aime la sobriété qui se dégage de vos vers courts, bien choisie pour évoquer les éléments dans un murmure, j'aime la personnification des galets, du soleil, des vagues et des marées qui semblent avoir une incidence sur nos vies ou sur le temps. Mais j'aurais aimé que la réflexion sur le temps s'impose davantage; elle reste timide à mon sens :" attente", " oubli"; " sans fin" . La dernière strophe ne me livre pas toutes ses clés mais cela me convient, j'aime ce qui résiste. ... |
Donaldo75
27/12/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Lylah,
J'ai beaucoup aimé ce poème en forme libre, et ce grâce à la première strophe. "Que savent de l'attente les galets que la mer laisse là sans raison" Au-delà de poser la thématique du poème, elle apaise le lecteur, comme le font les mots utilisés plus loin - silence, fin, oubli - et les verbes en rajoutent une couche - ronge, apaise, propagent - dans la sensation de presque infini. J'ai eu l'impression de regarder au loin et de penser que l'horizon était l'Univers. Bravo ! |
papipoete
27/12/2017
a aimé ce texte
Bien
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bonjour Lylah
Quand parle qui n'a pas le pouvoir de voix, on écoute l'arbre, on entend se lamenter le rocher, et le poisson rit aux éclats dans les remous ou râle sous l'hameçon ! Vous donnez la parole aux galets de la plage, aux vagues océanes, au sable rampant au pied de la dune, et alors tout ce à quoi nous ne prêtons pas attention dans leur immobilité, se met en marche . Mais peut-être suis-je à 100 lieues de l'idée de l'auteure ? ne m'en veuillez pas ! |
Anonyme
27/12/2017
a aimé ce texte
Bien
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Une fois n'est pas coutume, ce texte-ci a suscité pour moi un intérêt moins prégnant que la plupart de vos écrits.
Il me semble percevoir l'évocation d'un souvenir ranimé par une plage (?), "les galets, les vagues, la marée...." J'ai bien aimé ce passage : " Hier encore les vagues et leur invitation à se croire sans fin " Moins, la dernière strophe. |
Brume
27/12/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Lylah
Vous m'avez bercé avec votre douceur. Tout glisse, tout coule de source. Et pourtant il y a une mélancolie discrète qui généralement ne s'apprête pas à donner ce genre de bien-être. C'est parce qu'elle est au bord de la mer, les vagues, la plage apaisent les coeurs chagrins, en général...mais ici même l'eau est incapable de panser la blessure morale. Une ambiance faussement apaisante que vous avez parfaitement maîtrisée. |
emilia
27/12/2017
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Un poème très sensible et pudique, empreint de nostalgie pour cet « hier encore…. » et qui traduit par ses métaphores marines l’impact de l’abandon « sans raison » ainsi que l’attente plus que douloureuse d’une explication : pouvoir mettre enfin des mots, comprendre le cataclysme vécu comme « agonie de silence »…, c’est dire l’extrême ressenti à travers ce « galet rongé de soleil »… quand aucun oubli ni apaisement ne peuvent effacer ni refermer la blessure à vif, tandis que s’agite en permanence la marée mouvante invitant à la « frénésie du large » pour celle condamnée à mesurer l’immobilité de sa souffrance qui perdure, ne pouvant consentir à l’oubli… ; comme à votre habitude, quelques mots suggestifs pour une densité d’émotion…
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framato
27/12/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Lylah,
un texte sur la mer (ce n'est qu'une apparence, n'est-ce pas ?), la mère peut-être aussi. Surtout un texte qui exprime une souffrance cachée (agonie, ronge, n'apaise pas, fièvre, frénésie) et le non droit à l'oubli (attente, invitation, sans fin, découragent l'oubli -celui-là n'est pas suggéré) Le texte se termine par un magnifique consentement. Je présume que le conditionnel (et plus qu'en apparence) n'est pas tout à fait de mise. Mesurer l'immobile sans perdre densité ! C'est ouf ! J'ai vraiment beaucoup aimé ce texte qui n'a que l'apparence d'être tout simple. Merci donc de l'avoir offert en lecture. |
Azedien
27/12/2017
a aimé ce texte
Passionnément
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Sous l'autorité de la Charte, je trouve dans l'objectif que le léger manque de cohérence syntaxique gagnerait à être lié pour former un tout plus articulé ; mais ça, c'est parce que mes pensées ont la forme de filaments ininterrompus.
Les images restent superbes. Du côté poétique, pour ce que j'en pense, je me sens extrêmement proche de votre état d'esprit sur ce texte qui me raconte à moi-même ; une perfection subjective. Je n'en peux plus de le relire. Merci. |
MissNeko
27/12/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Voici un poème léger et profond à la fois. L agencement des vers ainsi que le rythme créé par l auteur donne une impression de vagues qui vont et viennent. J entendrais presque le ressac de la mer.
Agonie de silence Que ronge le soleil Je trouve ces vers magnifiques J avoue ne pas tout saisir au niveau du sens mais ces vers m ont touchée. Je ressens une pointe de mal-être ou de nostalgie je ne saurais dire notamment à travers ces termes : Agonie, ronge, décourage, n apaise pas, fièvre, frénésie Peut être du remord ? J attends avec impatience quelques clefs ! |
Anonyme
27/12/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Les galets ne savent rien à priori de l’absence, et le décor est posé pour/par celui/celle qui a ressenti une séparation comme un abandon douloureux…
reste l’entêtement de vagues (désir, souvenir), mêmes lointaines, qui rappellent l’invitation au voyage vers, ou avec, ce qui manque… époux(se), amant(e), ami(e), frère, sœur, un(e) autre… Au fond, des éléments naturels, aucun ne peut calmer… sauf ces pierres peut-être, qui ont gardé le souvenir au plus près de ce qui a été… Peut-être que ces pierres indiquent le chemin de la paix intérieure, si je puis dire, ou de la renonciation, de la résignation, de l’acceptation de la nécessité qui est aussi notre lot à tous… et si ce sont ces pierres denses et immobiles qui sauvent (sauvegardant comme des symboles), par un drôle de parcours on ferait retour au début du poème… J’essaierai d’en garder quelque chose comme un signe – des pierres, des galets – que le souvenir est conservé au-delà de la mémoire… et votre poème comme l’un deux, assez dense c’est vrai pour regarder l’immobile sans s’y perdre, et garder, outre le souvenir, la trace d’avoir été, donc vive, mais pas que la mémoire, tout l’être. Je me suis laissé aller à commenter automatiquement… sans réfléchir, en interprétant au fil des mots et des vers mon ressenti (ou plutôt mon pressentiment), leur donnant un sens possible, je suppose que je suis parti ailleurs que là où le poème voulait aller, ou ramener… mais comment faire autrement… je me le demande, un peu, mais pas trop. Belle économie de mots, ce que je ne sais pas faire, et du coup on en redemandera… Cordialement |
Anonyme
5/1/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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En poésie, quand il est question de la mer, c'est déjà un point fort pour moi : )
Surtout quand elle inspire de telles strophes où les vagues semblent ici remuer l'âme et faire échouer des souvenirs sur la grève. Il y a de plus un petit coté Guillevic dans ce poème qui est loin de me déplaire. |
Goelette
29/12/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Cette marine peinte en touches légères révèle à demi-mots une "attente" non précisée par l'auteur, ouverte donc à l'interprétation de chacun.
Personnellement j'y ressens l'attente de l'aimé, impression renforcée par la belle et dure image "Agonie de silence que ronge le soleil" Malgré la dernière strophe, trop intellectualisée à mon goût, ce poème délicat me plaît beaucoup |
jfmoods
30/12/2017
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La question de l'entame, rhétorique ("Que savent de l'attente les galets que la mer laisse là sans raison"), sert de point d'appui à la métaphore filée qui structure ce poème de forme libre.
Derrière un décor côtier ("les galets", "la mer", "le soleil", "les vagues", "Les marées", "Le vent", "Sel et sable", "au flanc des dunes", "large") se dessine le paysage état d'âme d'une personne abandonné sur la rive (métaphore : "Agonie de silence", image d'une puissance tutélaire destructrice : "que ronge le soleil"). Cet échouage intime ouvre l'évocation de l'avant (compléments de temps : "Hier encore", "à distance"). Les vagues réinvestissent une vie perdue qui connut une forme de plénitude ("leur invitation à se croire sans fin"). Aujourd'hui ne subsiste qu'une déchirante nostalgie (titre : "Mémoire vive", litotes : "Les marées découragent l'oubli", "Le vent n'apaise pas", images de la virulence : "en fièvre", "propagent", "la frénésie"). Renforcé par une autre litote ("- et plus qu'en apparence -"), le paradoxe qui clôt le poème ("ce serait /... / mesurer l'immobile sans perdre densité") met en lumière la liberté fondamentale de l'individu : l'acceptation ou le refus de sa condition ("Consentir"). L'être humain ne saurait être assimilable à un galet. Merci pour ce partage ! |
Vasistas
31/12/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour,
Les éléments du paysage reflètent vos sentiments, ils sont leurs supports. Les galets agonisent, la marée ressasse, l’immensité du sable. La matière est elle le projet du vivant, sa mémoire ? Mesurer l’immobile, faire l’expérience de l’immortalité, accepter et disparaître en étant toujours là, tout revient sans cesse, consentir c’est participer à l’accomplissement. J'aime tout de votre poème y compris l'espace entre les strophes. merci |
troupi
3/1/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Lylah.
Comme d'habitude avec l'auteur l'histoire se raconte en peu de mots, ce qui ne diminue en rien la poésie, au contraire. Sept vagues un peu irrégulières pour raconter la mer, l'amer ? d'une situation. Je vois ces vagues comme des souvenirs qui ne peuvent pas disparaitre : "Les marées à distance découragent l'oubli" "Sel et sable en fièvre propagent au flanc des dunes la frénésie du large" : peut-on y voir une cicatrisation impossible ? |
Alcyon
3/1/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour
votre poème est empli de bon sens j'apprécie la simplicité "apparente" et la puissance de vos images vous invitez à évoluer avec finesse un bémol pour la dernière strophe avec les tirets bien que juste dans la réflexion elle "s'impose" un brin trop il me semble que les tirets altèrent la fluidité du poème un grand merci |
Eki
4/3/2018
a aimé ce texte
Bien
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Méditation et contemplation...la mer, le sable, les galets, le vent...L'air est vivifiant ici ! je cherche ce qui va se retirer avec la marée...
Peut-être aurais-je écrit "mesurer l'immobilité"...mais c'est juste affaire de goût ! Eki les pieds dans l'eau |
Gabrielle
30/5/2018
a aimé ce texte
Passionnément
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Ce poème traite du sujet de changement de perspective en raison de la présence d'une situation donnée (perception du monde modifiée suite à un événement qui a ensuite pris place dans la mémoire).
L'ambivalence est présente dans tout le poème : "agonie"/"soleil", "hier"/"encore", "marées à distance"/"découragent l'oubli", "Le vent"/"n'apaise pas", "flanc des dunes"/"frénésie du large". L'ambivalence, appuyée dans la chute du texte par : "mesurer l'immobile sans perdre densité" est associé au consentement de l'auteur(e) qui reste un questionnement pour le lecteur. Merci pour ce partage. Bien à vous. G. Michel |
Pouet
1/12/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Slt,
pointillistes vocables posés à fleur de sel sur la plage des sens, déposés sur la grève, oubliés sur l'instant. La mémoire et l'oubli comme un refus reflux. Ce qui est là demeure en toute finitude et pourtant rien ne reste quand le regard s'enfuit. Le mouvement, infirmité lasse, soubresauts du figé. Alors, seulement peut-être, un sentiment de vie. |