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Mauron
4/1/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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la mouette en son envol
avait plus d'assurance J'aurais supprimé ces vers. Le reste est sobre et beau. Je pense au texte de José Maria de Hérédia: "Le Naufragé" Avec la brise en poupe et par un ciel serein, Voyant le Phare fuir à travers la mâture, Il est parti d'Égypte au lever de l'Arcture, Fier de sa nef rapide aux flancs doublés d'airain. Il ne reverra plus le môle alexandrin. Dans le sable où pas même un chevreau ne pâture La tempête a creusé sa triste sépulture ; Le vent du large y tord quelque arbuste marin. Au pli le plus profond de la mouvante dune, En la nuit sans aurore et sans astre et sans lune, Que la navigateur trouve enfin le repos ! Ô terre, ô mer, pitié pour son ombre anxieuse ! Et sur la rive hellène où sont venus ses os, Soyez-lui, toi, légère, et toi, silencieuse. Ces deux textes, le vôtre et le sien sont très loin l'un de l'autre du point de vue de l'esthétique mais vos vers sont des demi alexandrins, ce qui rappelle sans que ce soit lourd, la "pompe" de ce vers. Poème de deuil pour une mouette... Et vous évitez le plus souvent le côté pompeux des thrènes tout en l'évoquant à peine. la terre boit lentement l'absence consentie J'aime ces vers sauf le "lentement", plus faible selon moi (les adverbe en poésie, ça a une lourdeur pachydermique)... Un presque rien, un souvenir tangible du vol. Votre poème est beau dans l'ensemble. |
Anonyme
4/1/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonsoir,
Le titre m'a immédiatement fait penser à un poème publié par Curwwod et intitulé... "Requiescat" ! Là s'arrête toute analogie, bien entendu. Quelle délicatesse dans les mots que vous employez ! Une mouette morte est quelque chose de délicat, justement, et le ton du poème s'y prête on ne peut mieux. "la mouette en son envol avait plus d'assurance" C'est juste et c'est d'une grande beauté. L'on sent toute la majesté de cet oiseau à travers la description que vous en faite. "l'infini de son bec convoitait le soleil" est d'une extrême pureté, de même que la dernière strophe : "la mémoire du vent effleure en son silence le frisson d'une plume" Vous m'avez fait frissonner, donc mention Très Bien. Bien à vous, Wall-E |
Anonyme
6/1/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
Belle description de la mort ordinaire, un petit être sans intérêt qui ne flotte plus sur le ciel. "Immobilité, ombre, ignore, aile ternie, lourd sommeil, ciel sans blessure, la terre boit lentement, la mémoire du vent" ce choix des mots nous montre bien que la mort de l'oiseau n'est pas que physique, la mouette n'a plus d'existence dans ce ciel d'où elle est tombée, un simple point absent qui ne manque apparemment pas. Juste dans le vent un peu de mémoire donne un reste de vie à ces restes d'oiseau. C'est lugubre et beau, d'une infinie tristesse, cette absence consentie. J'ai beaucoup aimé cette photographie de la vie lentement abandonnée. A vous relire. Jaseh |
Arielle
19/1/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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La mouette, symbole de vie, de désirs inassouvis, (elle convoitait le soleil) ne blessera plus le ciel vide, elle vient de s'abattre et n'est plus que la mémoire du vent dans un frisson de plume.
J'ai beaucoup aimé cette succession d'images où alternent le souvenir lumineux de l'envol et le sommeil lourdement terrien de l'absence consentie. J'y vois très nettement les arabesques d'une mouette, ascensions et plongées successives jusqu'à l'ultime chute, métaphore de notre propre vie. Les trois derniers vers sont magnifiques. |
luciole
19/1/2016
a aimé ce texte
Bien
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J'ai bien aimé votre touche délicate. Le sujet réclamait cette sobriété.
Seule réserve : le "scelle le" qui n'est pas très euphonique. |
Anonyme
19/1/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Une arabesque de la mort à la vie et à la mort à nouveau.
Merci à votre sensibilité de vous être penchée sur cet oiseau mort jusqu'à lui rendre son envol l'instant de quelques vers très beaux et vivants comme : l'infini de son bec convoitait le soleil C. |
leni
19/1/2016
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bonjour lylah
J'ai lu plusieurs fois votre poème et j'ai lu plusieurs fois les commentaires il y a des vers dont je ne comprends pas la signification p ex la terre boit lentement l'absence consentie PAR CONTRE la mémoire du vent effleure en son silence le frisson d'une plume sont trois vers qui me touchent et terminent le poème comme ils pourraient illustrer la fin d'un film La mémoire du vent N'a jamais oublié Ce frisson d'une plume A l'ombre d'un chemin Je me suis amusé Permettez-le moi Sans prétention Merci pour votre poème et salut cordial Leni |
troupi
19/1/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Lylah.
Ce poème me plait beaucoup, certains vers sont très beaux, particulièrement les trois derniers. On sent à la lecture une vraie recherche de belles images très poétiques, un rythme bien choisi, un beau travail pour un sujet qui aurait pu être lourd s'il n'avait été bien traité. "blanche immobilité à l'ombre du chemin que l'océan ignore" : ces trois vers présentent le tableau et je les aurais séparés des deux suivants qui auraient été rattachés à "l'infini de son bec convoitait le soleil". Ça me semble plus cohérent. Blanche immobilité à l'ombre du chemin que l'océan ignore La mouette en son envol avait plus d'assurance L'infini de son bec convoitait le soleil Quand on veut supprimer la ponctuation il faut la remplacer par des espaces et des séparations de paragraphes bien choisis et peut-être aussi est-il utile de commencer chaque phrase par une majuscule de façon à orienter le lecteur malgré l'absence de ponctuation. Ceci dit je suis adepte de la suppression de la ponctuation en poésie libre. C'est une méthode que j'utilise assez souvent. |
Anonyme
19/1/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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En lisant votre poème il me revient la tristesse que j'éprouve chaque jour en voyant des goélands survoler la ville à la recherche de nourriture possible, parce que leur espace naturel est pollué.. Oui les oiseaux de mer loin d'elle cela me semble une désolation.
" blanche immobilité à l'ombre du chemin que l'océan ignore " Des images accablantes mais belles dans leur expressivité. |
Vincendix
19/1/2016
a aimé ce texte
Bien
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C’est un peu court, mais que dire de plus, la vue d’oiseaux morts est triste, on dit qu’ils se cachent pour mourir mais j’en vois régulièrement autour de la maison, surtout des merles.
La présentation est bien choisie pour ce sujet, avec des pauses entre les strophes mais je trouve que ce texte n’a pas assez de « vigueur » qui compenserait sa brièveté. La mouette loin de la mer, cela arrive, elle remonte les fleuves je suppose ? |
hersen
20/1/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Il se dégage de ce poème quelque chose de blanc, d'évanescent. J'ai cherché un peu longtemps, et je pense que la non ponctuation et pas de majuscules donnent un aspect immaculé, que j'aime beaucoup, accentué par une mise en page très aérée, laissant passer le vent.
Et les vers ne font que conforter cette impression. C'est très beau. Merci ! |
Myndie
20/1/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Lylah,
J'aimerais vous dire que déjà le thème abordé me plaît infiniment et qu'en outre, vous l'avez traité avec beaucoup de grâce et de douceur. J'aime cette écriture légère et suggestive, tellement en concordance avec son sujet : la grâce de l'oiseau, le ciel tranquille et coi ,- mais vous le dites plus joliment : « dans le ciel sans blessure nul n'aura tressailli » -, et la mort, qui a, somme toute, la sérénité d du « lourd sommeil ». Franchement, j'aime le regard plein de sensibilité que vous posez sur cette scène, cet incident de la vie, cette chose banale : la mort d'une mouette. Bravo également pour ces deux vers (que d'autres avant moi ont également relevés ) « l'infini de son bec convoitait le soleil » La seule petite critique que je vous ferais concerne ce vers « la mouette en son envol » parce qu'une syllabe de trop et la construction souffre, le rythme est cassé ; « son vol » aurait été plus heureux. Mais vraiment, je ne demande qu'à vous relire myndie |
Anonyme
22/1/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un petit coté - Icare - que cette mouette.
C'est ce qui ressort de ma lecture. " l'infini de son bec convoitait le soleil" Un poème d'une grande élégance pour un oiseau (que j'ai la chance de voir tous les jours) d'une grande élégance. Ce poème m'a également renvoyé au - Cygne de Printemps - de Bukowski qui en plus brut évoque la mort d'un cygne. Le coté éthéré et dépouillé du poème (sans majuscule ni ponctuation) ainsi que le sifflement presque continu de la lettre "s" laisserait presque croire à un poème susurré par le vent. |
Pouet
18/2/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Comme j'avais particulièrement apprécié "Et la tendresse nue", je suis allé lire celui-ci, étant passé à côté. Et je ne suis pas déçu.
Une écriture lapidaire pétrie d'images fortes et évocatrices, telles que par exemple: "la terre boit lentement/l'absence consentie" que je trouve superbe. Mais il y a bien d'autres belles choses... C'est léger et aérien et un peu triste aussi, une mouette fauchée en plein vol quoi. Bravo |
solo974
21/11/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Lylah,
J'ai aimé votre poème, donc chaque ligne semble délicatement posée telle une touche de peinture sur une toile. Le contraste entre les mots évoquant la pesanteur (sable, scelle, lourd) et ceux qui évoquent l'aspiration à la liberté (envol, infini, convoitait, ciel) m'a particulièrement plu. Je n'ai pu m'empêcher de penser, à vous lire, à "L'Albatros" de Baudelaire et ne puis vous adresser meilleur compliment ! Très bonne continuation à vous et au plaisir, Solo974 |