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papipoete
17/3/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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libre
tu savais que mon coeur allait saigner, quand tu m'as plantée là, abandonnée à mon chagrin ! le temps a passé, tout aurait pu s'oublier...mais non NB un petit poème tout simple, mais comme écrit sur le tronc d'un arbre, sous deux coeurs enlacés... surtout, ne changez rien à ce cri ! et votre vers " à venir voir la petite moi " est si touchant ! On oublie ceux qui nous ont aimé, mais dont la flamme à deux, s'est peu à peu éteinte ; mais la trahison en amour ne s'efface pas, elle reste telle un tatouage... Dommage que les 2 premières strophes soient un peu " télégraphiées " ; si votre plume de fin put habiller le début de votre poème, nous aurions une histoire limpide ( malgré les secousses que les sanglots provoquent ) papipoète |
Gabrielle
19/3/2020
a aimé ce texte
Bien
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Un texte touchant l'intimité d'un couple.
L'espace temporel est lié ici aux sentiments et à la fatalité que refuse la narratrice qui veut espérer en l'avenir. "La petite moi" symbolise la vie et le fruit de ces amours malheureuses pour un court instant (volonté de "Je"). Le lecteur se laisse prendre au jeu et espère à son tour que la fin sera dans le sens des retrouvailles. Un ressenti partagé avec le lecteur qui devient amoureux de l'amant indélicat. Merci pour ce partage d'une intimité laissée secrète en général. Bien à vous. Gabrielle |
Stephane
1/4/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour M-arjolaine,
J'ai pris un réel plaisir à me glisser dans cette faille temporelle réellement surprenante. Il y a une note de fraîcheur dans ce poème difficile à expliquer avec des mots, que je ressens pourtant, de même qu'une certaine candeur lié au "ton" employé. Dix ans plus tard, donc, cela ne s'est toujours pas arrangé, ce qui rajoute au drame de la situation. Stéphane |
Vincente
1/4/2020
a aimé ce texte
Bien ↓
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Faille temporelle et faille sémantique se disputent un certain hermétisme dans ce poème.
Dans une langue pensive et impulsive, l'on entend une narratrice à la fois rageuse et bien peu oublieuse. Le ton est direct, familier, la poésie se trouve dans l'étirement sentimental dissimulé avec peine (dans tous les sens de "peine" : douleur, mais aussi difficulté à prononcer et à comprendre…). Étant donné que l'expression se trouble elle-même de son propre trouble, je tente de formuler ce que j'y ai vu ainsi. Un couple hétéro a vécu une histoire avortée mais est resté en relation amicale. Un jour, l'homme fait une rencontre amoureuse qui se révèle douloureuse pour l'amante qui aime toujours son ancien amant. Mais elle est blessée de ce qu'elle ressent comme une deuxième déception. Quand dix ans plus tard, elle apprend que le monsieur quitte celle qui l'avait "remplacée", "la petite moi", une ellipse pour nommer cette "sœur" qui subit l'abandon de l'indélicat. L'on peut penser ainsi qu'il est le "responsable", l'inconstant, et donc que ces déboires communs des dames les ont réuni ; dès lors le "Je me console…" de l'introduction prend son sens… |
Davide
1/4/2020
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour M-arjolaine,
J'ai lu dans ce petit texte l'histoire "banale" d'un couple qui bat de l'aile, un homme qui s'éprend d'une autre et quitte sa femme sans autre forme de procès. Mais la science-fiction vient sympathiquement pimenter la scène finale : dix ans plus tard, la narratrice s'en revient dans le passé (faille temporelle oblige !) pour promettre à sa "petite moi" (sa "moi" d'alors, juste après la rupture) que tout allait s'arranger. Une manière bien originale de trouver une consolation. Pour autant, ce texte aurait selon moi mérité bien davantage de clarté dans la narration ; car il m'a fallu de nombreuses lectures pour cerner les différents personnages et m'apercevoir que les "dix ans plus tard" induisaient un saut dans le passé (et non dans le futur) ; en effet, cette "petite moi" aurait pu être la fille, grandie, de la narratrice esseulée. Mon impression d'ensemble reste donc mitigée… Merci toutefois pour le partage. |
Raoul
1/4/2020
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour,
J'aime bien la belle idée centrale de ce court texte, en revanche, je trouve le style très/trop relâché, c'est dommage car il banalise la situation. Le tout manque de fluidité (pourquoi tant de "que"?) et de recherche dans la composition grammaticale. De même, le "tu t'es cru dans un film ou quoi ?" me semble une familiarité de feel-good téléfilm déplacée. Pour moi, la situation évoquée et sa très jolie idée/image de "petite moi" se perd dans trop de premier jet. Dommage. |
hersen
1/4/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'aime dans ce poème les deux parties distinctes, deux scènes d'une pièce de théâtre. Tout est articulé autour de ce qui ressemble fort à une didascalie, qui campe le personnage dans un chagrin dont, sans doute, on peut penser qu'il était surfait, copié.
mais cette articulation soudain nous coupe du fait proprement dit, de l'importance donnée. (non, ça ne peut pas faire si mal que ça, je dramatise..). Mais dix ans après... Rien ne s'est arrangé encore de ce chagrin. La "petite moi", comme une négation de ces dix années d'un grandir impossible. C'est un angle très original, qui donne une complexité tout en restant dans une expression presque sommaire. J'ai vraiment aimé. |
Melusine
1/4/2020
a aimé ce texte
Bien
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Joli poème aussi court que percutant.
Sa simplicité, je dirais même, sa nudité est, pour le coup, désarmante "que je n'ai pas pu résister dix ans plus tard à venir voir la petite moi" mais finalement, tout s'arrange donnant l'apparence d'une fin heureuse malgré ce souvenir-cicatrice qui demeure comme "une petite mort" |
Lebarde
1/4/2020
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Bonjour
Je sais bien que c’est voulu mais cette ambiance minimaliste de théâtre enfantin, ce vocabulaire simpliste, cette expression proche du langage parlé, accentuée par l’absence de ponctuation et une formulation contestable n’arrivent pas à me séduire. Quant à la poésie dans tout cela? Désolé, na! et c’est ce que je pense d’’abord! Na! « c’est celui qui dit qui y est ! » Désolé je ne suis pas accroché surtout par la première partie. Lebarde, vieux bougon dans son confinement |
Provencao
1/4/2020
a aimé ce texte
Un peu ↓
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J'ai trouvé que votre poésie manquait de clarté et de rigueur.
"Tu m’as demandé si cela me ferait du mal que tu sois amoureux d’elle et j’ai répondu oui" À peine écrit , le sentiment le plus fort se généralise et ne laisse dans le mot qu’une empreinte alanguie et abstraite. C'est fort dommage... Le vocabulaire mériterait d'être repris...un vocabulaire choisi serait de meilleur gout . Au plaisir de vous lire Cordialement |
Pouet
2/4/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
j'ai beaucoup aimé la concision de cette "faille temporelle". Cette pudeur, cette retenue, cet "humour"... On peut s'imaginer un père quittant la mère d'une petite fille pour une autre et cette petite fille sur ce quai, dévastée par le chagrin. J'ai particulièrement apprècié la dernière strophe, donnant tout son sens à cette "faille", à ce retour sur soi, à cette résilience un brin "sur réaliste". L'ensemble est bien dit, il me semble que beaucoup d'ingrédients sont là. Cordialement. |
Queribus
2/4/2020
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour,
Pour être franc, j'ai trouvé votre texte plutôt brouillon et manquant de rigueur; on ne sait pas trop qui est qui d'entrée. Le langage ne me semble pas très poétique et fait plutôt penser à un mélodrame. Je trouve que c'est un peu dommage car vous aviez là un très bon sujet, je pense, qui aurait pu déboucher sur un très beau poème. Je sais aussi que la poésie libre est un art particulièrement difficile et je suis certain que vous ferez mieux la prochaine fois. En espérant quand même avoir le plaisir de vous relire. Bien à vous. |
thierry
2/4/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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bah c'est super.
Quelle musicalité dans cette simplicité, quelle force dans cette simplicité. Et ce retour en arrière me fait chavirer. Mais ce que j'ai préféré avant tout, c'est cette liberté, la parenthèse est géniale. C'est ça la poésie, pour moi, une forme de maîtrise de la beauté pour la servir. Pari réussi. Bravo Et oui, tout va s'arranger. Merci ! |
in-flight
3/4/2020
a aimé ce texte
Bien
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On peut lire le scénario de l'amante heureuse de ne pas être la seule victime du collectionneur de femmes ou bien l'union des deux éconduites (je crois que ce mot nexiste pas, mais on se comprend) qui fomentent une vengeance, ou encore le meurtre de la "nouvelle" dix ans après, car la vengeance ne se déguste pas à température ambiante.
Bref, c'est bien vu ce lots de consolation. |