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Anonyme
7/2/2010
a aimé ce texte
Bien ↓
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J'aime pas du tout ce poème si je ne fais que regarder sa construction...
Mais si je le lis, l'esprit se laissant juste porter par l'histoire de ce poète, alors j'aime. Je comprends. Et je me sens touchée par ce poème qu'on trouve tous au fond de nous, parfois... Merci et bonne continuation |
LeopoldPartisan
7/2/2010
a aimé ce texte
Pas
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Le titre et l'avant propos de ce poème ont immédiatement attiré mon attention. En effet ce titre sibyllin :" la symphonie inutile" et l'avant propos d'un poète aux écrits trop personnels l'amenant au bord du gouffre, voilà qui est prometteur lorsque l'on affectionne ces artistes maudits et géniaux souvent reconnu bien après le passage de la faucheuse. Donc, avant d'en avoir lu la première ligne, je m'étais déjà fait tout un cinéma, sur ce que n'allait pas manquer d'être ce texte à la couverture bien alléchante.
Hélas trois fois hélas, voici un petit texte certes écrit correctement, mais éminemment décevant. L'écriture est conventionnelle sans une once d'émotion, ni d'imagination. C'est convenu et platement descriptif : "Au bas de chaque page, Étant à bout de rage, Il se voyait sans mal Mettre le point final." ou encore "Il se voulait poète, A présent, il regrette." En plus il oppose l'acte d'écrire à l'acte de composer une musique apparemment comme si les deux étaient antagonistes ou rivaux... C'est d'un triste à me faire penser à un petit sous-préfet d'il y a longtemps qui se ballade dans un champs, à un petit-gratte papier. Assez... Vraiment je n'ai ni apprécié ni aimé, peut être n'y ai je rien compris de ce que l'auteur aurait voulu écrire ? |
pieralun
26/2/2010
a aimé ce texte
Pas
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Des vers très courts qui supportent forcément mal la moindre faute de goût.....il y en a pas mal: " bavait, le goût du dégout, refoulait, indolore. Pas mal de formes grammaticales sont inappropriées.
Surtout avec des vers courts, il faut choisir ses mots, éviter absolument les phrases banales, sans image, sans sonorité. En poésie, la rime ne suffit pas |
Chene
8/2/2010
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Bonsoir
Je me demande si le choix de la forme est en adéquation avec le thème du poème... Les "semi demi-alexandrins" ont plutôt vocation à agrémenter des sujets plus légers. Enfin, c'est l'idée que je m'en fais. Mais ce qui ne me convainc, pas en plus, c'est l'absence d'expression poétique de ce texte. L'auteur raconte, fait un constat, et je ne ressens aucune émotion. Bien trop narratif, en fait, pour créer une quelconque émotion. Je suggèrerais à l'auteur de laisser courir sa plume plus librement en cherchant à exprimer plus qu'une "histoire", le cheminement vers ce bord du gouffre... (les métaphores parlant de précipice, de gouffre ne manquent pas). Bonne continuation Chene |
irisdenuit
11/2/2010
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour,
Une poésie facile à lire (trop peut-être) j'entends ici, que le fond du poème est assez simple, légèrement convenu, "le poète déchu perdu dans son art....". J'aurais aimé un peu plus de passion, plus d'implication. Bien qu'à la lecture le tout soit assez fluide. À une prochaine fois peut-être, Bonne continuation. |
Maëlle
11/2/2010
a aimé ce texte
Un peu
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C'est à la fois bancal est pas mal. La régularité approximative des vers y étant pour beaucoup. Au final, un côté fanfare: les fausses notes font - presque - partie de la partition.
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domi
24/2/2010
a aimé ce texte
Bien ↓
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donc, l'écriture serait vaine, car trop personnelle ;
et la musique aussi serait vaine quelque part ("mélodie vaine où le vide s'égrène", "refrain indolore et badin", ) mais aurait au moins le mérite de "faire travailler les mains" (jouer d'un instrument) et de "garder le coeur au loin": ne pas souffrir (refrain" indolore"), la musique refuge pour se protéger du "gouffre"...? j'ai eu ce genre de questionnements aussi, même si la musique classique est un peu différente... la forme est "légère", désabusée, plutôt chanson, presque insipide, comme la musique à laquelle fait allusion l'auteur : c'est donc sans doute "voulu"... pas facile de noter; en tant que poésie ce poème ne "transporte" pas, sur un plan esthétique... |
Anonyme
24/2/2010
a aimé ce texte
Un peu
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Oui pour l'idée, non pour le traitement.
La forme manque à mon goût cruellement d'originalité, les rimes sont faciles et pauvres, le rythme bancal. Cependant, le contenu est intéressant et le titre génial. Bonne continuation. |
ANIMAL
24/2/2010
a aimé ce texte
Bien
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J'aime aussi les poèmes qui racontent une histoire avec des mots simples.
Celui-ci est traité sobrement pour rendre l'amertume de cette vie gâchée par un choix que le poète regrette, ou prétend regretter. Quoi de plus plat et morne que les regrets ? Il n'est pas necessaire de raconter un échec avec des mots trop flamboyants. J'aurais juste remplacé Les par Aux dans "Les larmes qu'il refoulait" Il y a dans ce poème une musique qui rythme la lecture. |
Anacreodes
24/2/2010
a aimé ce texte
Pas
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Des vers courts doivent faire mouche à chaque ligne, ce n'est pas le cas ici malgré un début prometteur.
PLusieurs vers de 7 syllabes me dérangent, il faudrait les revoir. Et les derniers vers tombent "à plat". |
feexlin
24/2/2010
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Un poème facile, très facile à lire.
J'ai aimé. Les vers sont très simples, et on remarque d'assez bonnes tournures : "Il passe ses journées, Assis à composer, Une mélodie vaine, Où le vide s’égrène." Pour conclure, oui c'est bien, pas forcément accrocheur, mais c'est bien et surtout c'est agréable. |
Anonyme
26/2/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Et vi. Simple et touchant pour ma part.
Le dernier quatrain, par exemple, à mon goût est fort réussi. Du sentiment, de la sincérité, du "paysage", de la "poésie". Bref. |
bulle
26/2/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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"Où le vide s’égrène"
Je relève ce vers d'entrée, pour mieux exprimer le ressenti que j'ai eu, après plusieurs lectures. Le rythme se veut rapide (en 'pseudo' hexasyllabes), les mots tombent, se diluent sur la page, ce qui leur fait prendre du poids, à mon sens. Il y a aussi ce choix de rimes plates qui "monotonise" le tout, ce qui s'adapte parfaitement au fond, à mon sens toujours. Au final, j'ai bien aimé cette musique-là. |
David
3/3/2010
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonjour Machaon,
Curieux poème avec cette histoire toute simple : un poète qui renonce à la sincérité pour se livrer, au sens propre, à une "symphonie inutile", présentée comme vide de toute inspiration, ou vérité : "La saveur du vécu". Je me dis qu'il y a une contradiction impossible à contourner là-dedans, la conviction du lecteur ne saurait garantir la sincérité de l'auteur, comment faire si le poème sincère reste lettre morte et si le poème chantant transporte les lecteurs ? |
Sanderka
8/3/2010
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Moi, il me vient à l'esprit ce poème de Lermontov que j'ai lu il n'y a pas très longtemps. Il s'intitule "Ne crois pas en toi". La forme est différente mais l'esprit est le même :
"Non, ne crois pas en toi, rimeur contemplatif : L'inspiration, c'est un ulcère, Un délire irrité de l'esprit maladif Dont les pensées sont prisonnières. Il est fou d'y chercher un stigmate divin, Tu vis trop fort, ton sang bouillonne ! Assagis-toi plutôt sans les tracas mondains, Jette ce vin qui t'empoisonne. S'il t'arrivait un jour, dans un divin instant, De découvrir en ton silence Une source inconnue, au son pur, envoûtant, Où tout respire l'innocence, Alors, éloigne-toi !... Laisse-la murmurer, Qu'en toi, l'oubli la fasse taire : Par un mot glacial, par un vers mesuré, Comment transmettre son mystère ? Qu'au plus profond de toi se cache le chagrin Ou que l'amour brûlant te touche, Garde-toi d'apparaître au banquet des humains Et de montrer l'amie farouche. Rougis de t'abaisser, de marchander la peur, Les passions qui obéissent ; N'étale pas le pus des blessures du cœur Pour que la foule s'ébahisse. Que peut nous faire, à nous, que tu souffres ou non D'apprendre ce qui t'inquiète, Tes stupides espoirs que le monde corrompt, Ta raison aigre qui regrette ? Regarde : tout contents, ils vont, devant tes yeux, Par une route habituelle ; Ils cachent leurs soucis, et sur leurs traits joyeux, Pas une larme un peu rebelle. Pourtant, parmi ces gens, s'en trouve-t-il un seul Qui, épargné par les tortures, Ne parvienne, avant terme, aux rides, au linceul, Sans crimes ou sans meurtrissures ? Crois-moi, ils riront tous aux reprochent criards Qu'ils savent seuls de longue date, Comme ils rient quand l'acteur rubicond sous le fard Brandit son glaive en carton-pâte." MIKHAÏL LERMONTOV, 1839. |
Anonyme
11/4/2017
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Je ne suis pas certain que "La symphonie inutile", le soit vraiment "inutile", il y a toujours une raison qui avec le temps apporte une réponse. Sur le moment, c'est le "défouloir", la plume pose les mots, vide l'intérieur pour mieux le remplir à nouveau, mais parfois ce n'est pas sans danger, attention aux vertiges que procurent ces propres douleurs, elles sont difficiles à supporter. Mais lorsque après une longue traversée sombre apparaît la lumière, on se dit que cela en valait bien la peine.
Ce poème, l'air de rien, a fait son chemin en moi, me rappelant, des instants vécus, à ne faire que cela "L'histoire de ma vie, écrite en poésie". Il faut, je crois, juste éviter de se perdre, dans le labyrinthe de ses mots. Jamais rien n'est vain, il faut juste laisser du temps au temps. Ne dit-on pas "Paris, ne s'est fait en un jour", alors ... J'ai aimé le fond tout autant que la forme, l'ensemble est aisé à lire, l'idée exprimée est claire et parlante, elle raconte et invite à l'échange. Ces vers courts y participent bien agréablement, bon rythme, qui ne laisse pas le lecteur que je suis "s'ennuyer" à lire jusqu'au bout, car chaque strophe véhicule ce ressenti désarmant mais pas inintéressant. |