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Poésie contemporaine
MadameRosa : Les évadées du temps
 Publié le 27/08/24  -  3 commentaires  -  809 caractères  -  147 lectures    Autres textes du même auteur

L'égalité entre les hommes et les femmes est une délivrance.


Les évadées du temps



À l’heure où s’amorcent les souffles invaincus,
Des éclats de courage dessinent la trame
De nos voix affranchies de tous retards vécus
Sur la patine du temps, au secret d’être Femmes.

Soyons des filets d’air : Compagnes de folie !
On nous dit bien sorcières l’instant d’un soupir
Qui accouple les siècles à la mélancolie
Dans le lit de muettes, sans joie et sans plaisir.

Ciment d’humanité, l’amour à la dérive
S’amarre au ventre creux si le cœur est sans faim.
Mais le sexe palpite au nom de fugitives
Qui demain sauront bien nous montrer le chemin.

Au temps absolu que mon désir enfante
J’enchaîne ma prière aux reins de l’univers.
Ma liberté choisie, je suis belle amante
Je jouis d’égalité au secret de mes vers.


 
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Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Vincent   
27/8/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour MadameRosa

Le dernier quatrain est sublime

Et parachève l'ensemble que j'ai apprécié par sa valeur d'écriture et de passion

Je dirais que doucement (en partie grâce aux homme convaincus) que la métamorphose s'opère peu à peu

Cela n'enlève rien à votre cri légitime

   papipoete   
27/8/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
bonjour MadameRosa
" Femmes, de chez Renault, du fond de la mine, de chez Vuitton, je vous aime ; mais n'exagérez pas pour autant ; ce serait même parfait si vous ne preniez pas la parole... "
Ainsi parla-t-on de nos " égales ", dites du Sexe-Faible. Mais cela, c'était avant !
Heureusement Georges Sand, ou Olympe de Gouge, ou Simone de Beauvoir, parlèrent...
NB la seconde strophe où la femme est adulée...le temps d'une bagatelle, marque ce texte du sceau du non-dit ( non, mais Madame, je vous aime... dans un lit défait ; ne me demandez pas l'impossible ! )
Les femmes, alors :
- ne restons plus muettes, ruons !
quand le dernier quatrain semble sorti de la bouche d'Elisabeth Badinter !
fort belle façon de manier la rhétorique à travers vos vers !
comme je le dis souvent, quand je viens sous un texte dont le chemin ne coule pas de source, j'émets un scénario ( peut-être si éloigné de celui de l'auteur, et prie de ne pas m'en vouloir rigueur )
techniquement :
- vers 4 mesure 13 pieds
- vers 7......... idem
- etc...
mais la forme " contemporaine " est peut-être voulue ?
Texte fort que cette première parution !

   EtienneNorvins   
29/8/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Sous sa peau 'féministe', un texte pour moi labyrinthique : je n'y trouve guère de repère, mais le 4è vers avertit d'un secret peut être inaccessible au lecteur que je suis ... Ce n'es qu'au dernier quatrain que claque l'écho d'un dicton chinois - les femmes soutiennent l'autre moitié du ciel... Alors sonne quelque chose de cosmique qui m'emporte.


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