|
|
Anonyme
31/1/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Les génocides ne font que se déplacer sur la planète Terre.
:-( Hier Atipaya, aujourd'hui n'gueko et demain...? Ce qui ne change pas non plus, c'est qu'il y aura toujours quelqu'un pour les dénoncer. Les mots sont des armes comme le disait Léo Ferré ... Hum... |
papipoete
11/2/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Votre récit se passe en 1972, et je ne doute pas de sa véracité ; mais je pense qu'en Guyane française, on n' extermine plus les indiens au napalm, sur notre terre de là-bas ?
Mis à part cela, votre récit est fort, poignant et désespérant, pour Atipaya, quand les " gringos " seront là face à lui . Profanateurs, tuant et rasant tout ce qui tient debout, les " blancs héros aux bâtons de tonnerre ", feront place nette pour que jaillisse l'or noir . De belles et tragiques images évoquant l'Amazonie, où l'on songe bien sûr au " Grand-Chef Raoni " ( qui pourrait être ce fils de 100 ans ) ? NB dans la dernière strophe, " aura/eu " put trouver une meilleure formule ? |
Ramana
13/2/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Vos images sont fortes :
"Et sur ton cœur, La fleur de sang Dévore ton reste de flamme". Les mots sont pesés, assénés, justement choisis, j'ai apprécié également le rythme de vos vers. Ayant vécu en Guyane Française, la solution n'était pas le napalm, mais elle était plus lente, tellement efficace : le RMI et l'alcool ! "N'essaye pas de les tuer Ils étaient déjà morts Hier". Cela me rappelle un livre sur les aborigènes d'Australie : "Message des hommes vrais au monde mutant", et votre message est tellement vrai que peu d'entre nous veulent bien l'entendre. Isolé de la nature, nous le somme aussi de notre propre nature, ainsi nous sommes porteurs d'une perversion qui peut nous conduire au plus sordide de la matérialité cupide. Bravo pour ce texte fort et sans concession. |
Anonyme
25/2/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
|
" Changé depuis 1972 " ? Oh non. Tout ça s'est raffermi je dirai même structuré.
Qu'importe les milliers de vies humaines si c'est pour le portefeuille des multinationales... Les "Atipaya" foisonnent en ce vingt et unième siècle. " N’essaye pas de les tuer, Ils étaient déjà morts, Hier." "Et mon fils aura eu cent ans Avant de les faire taire," |
leni
25/2/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
|
bonjour
Un texte fort qui interpelle et qui démontre que le gain et le profit pour certains vaut toujours plus que la vie Valeurs inversées!!! L'humanisme peut-il se réinventer, Quel désarroi Merci Salut cordial Leni |
Pouet
25/2/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Oui... "Profanateurs, en conquérants, passer une vie par les armes"
Bien des vies malheureusement. Dans bien des endroits... Je n'ai pas envie d'analyser plus que ça les vers, le message est fort, clair, lisible. Un cri. |
funambule
25/2/2016
a aimé ce texte
Bien
|
Pas franchement clair sans l'incipit et (aussi) un peu manichéen. Je pense que, en recentrant, en "humanisant" plus cet "atipaya" le texte aurait porté plus loin à l'intérieur de l'humain... le cri au final aurait été plus fort et sans doute (du fait) plus simple à recevoir. Sinon, c'est maîtrisé, bien écrit, bien construit, cet aspect force l'admiration, sans parler du sujet tenu de bout en bout. Peut-être que pour embarquer mon empathie il eut fallu "humaniser" puis ensuite "dénoncer". La formule n'est pas très claire dans me tête mais elle me semble, ici, plutôt tourné ailleurs. Un simple ressenti qui n'enlève rien aux belles qualités de cette chanson qu'une musique assortie d'une interprétation assortie pourrait faire passer.
|
Anonyme
25/2/2016
a aimé ce texte
Bien
|
Bonjour madawaza... J'ai lu avec intérêt votre "coup de gueule" concernant la défense des amérindiens puis j'ai cherché quelques explications concernant cette année 72 en Guyane mais en vain.
Par contre se sont rappelés à mon souvenir les Hmong du Laos arrivés en 74 dans ce département d'outre-mer, un peuple courageux qui a depuis trouvé sa place sur ce territoire en se lançant dans la culture maraichère entre autres... Je suis toujours partant pour dénoncer les abus des maudits gringos d'où qu'ils viennent mais encore faut-il qu'ils soient argumentés... et si je vous suis concernant la souffrance et l'élimination de certaines populations indiennes, du Brésil en particulier, j'aimerais en savoir plus sur Atipaya et le comportement de la France en cette région... Merci d'avance... |
Francis
25/2/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
La plume est poésie et révolte à la fois. Certains vers m'ont touché et je les ai relus plusieurs fois :
" Et mon fils aura cent ans avant de les faire taire La fleur de sang dévore ton reste de flamme..." Le poète est témoin de son époque et ce monde contemporain l'incite souvent à tremper la plume dans l'encre de la colère. Il le fait à sa manière et ça me plait. |
hersen
25/2/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
La poésie ne va pas sans le mot terre. La terre ne va pas sans les hommes qui l'habitent.
En cela, votre poème est magnifique, je ne relève rien car je relèverais tout. Quand n'aurions-nous qu'un moyen, un poème en l'occurrence, on se doit de l'utiliser. Merci pour votre démarche. |
emilia
25/2/2016
|
Une chanson qui dénonce avec force et courage le génocide du peuple indien, en insistant sur la fragilité et la vulnérabilité de la victime « nue » face aux armes exterminatrices des assaillants « profanateurs et conquérants » venus semer l’enfer qui se poursuit encore aujourd’hui dans un drame insupportable, à travers une poésie qui engage à la défense des opprimés ; merci à vous…
|
Anonyme
26/2/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Encore un poème d'une tristesse infinie... où ce que l'homme est capable de faire pour de l'argent, ou par simple plaisir...
"Atipaya", je retiendrai ton nom. Wall-E |
Robot
28/2/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Ce texte m'a permis de (re) découvrir une réalité amazonnienne que les récits de Jérômine Pasteur m'avait permis d'aborder. La force du poème réside dans la retenue de cette dénonciation de la situation des peuples de la forêt sud-américaine.
|
Dolybela
28/2/2016
a aimé ce texte
Passionnément ↑
|
Atipaya vis dans un coin de moi chaque jour depuis que j'ai lu ce poème. Il faut écrire pour laisse une trace de ce que l'on a ressenti à un moment bouleversant. Et ...
Entre des hautes cases bétonnée Plus près des étoiles que ce que l'on croit La tragédie persiste Et périssent chaque jour des centaines d'Atipaya Victimes du feu et de la fièvre des Hommes Merci merci pour ce poème ! |
fried
1/3/2016
a aimé ce texte
Bien
|
"Des soldats blancs ont débarqué
let my people go" C'est une histoire malheureusement universelle. Tu l'as bien reprise et fais rebondir ce récit d'une grande simplicité. Mais que représente un pauvre Atipaya au yeux riche homme d'affaire pour qui seul compte le fric et les belles pépé... dans le genre d'un certain Donald Trump. |