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Anonyme
18/11/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Il y a dans ce poème une gradation constante.
Le temps qui passe est suggéré par : cheveux roux, cheveux gris, cheveux fous Puis on perçoit cette gradation dans l'état d'esprit du personnage : sans courroux, les yeux suppliant, crachant sur notre or, hurlant et l'enfant : qu'elle tient, qu'elle cache, qu'elle serre enfin dans ses bras parce qu'il est mort. Ce refrain de quatre vers souligne l'indifférence à laquelle se heurte invariablement le personnage. Je trouve ce poème poignant, et efficace dans son apparente simplicité. |
Anonyme
18/11/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Voilà un petit texte très simple en apparence, presque une comptine par le rythme, les répétitions et pourtant si poignant. Subtile progression dans les deux parties du texte qui se répondent (le descriptif et l'argumentatif) avec cette chute pour le lecteur pris à témoin: "l'as-tu voulu?". Très belle réflexion sur notre responsabilité face à la marginalisation des individus dans nos démocraties. Efficace et d'actualité.
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Pimpette
18/11/2015
a aimé ce texte
Passionnément
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Très efficace!
très simple! Poignant VRAI.....à nous faire honte.. "Que fait-elle, dans ses plis, Cachant son enfant ? Que fait-elle, accroupie, La main se crispant ? Tous tes textes me vont direct au coeur... |
Francis
18/11/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Le texte est beau par la simplicité du vocabulaire, la progression suggérée et l'émotion qu'il provoque. Il interpelle le lecteur par ses phrases interrogatives et semble dénoncer l'individualisme, l'indifférence qui caractérisent de plus en plus nos sociétés. Merci pour ce partage.
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funambule
18/11/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Efficace, rythmé, de l'émotion, de l'in-évidence... et en même temps la simplicité qu'il faut en chanson. Du caviar pour un compositeur en mal d'imagination; que demander de plus ? Pas sûr que ça parle à tout le monde, que ce soit un potentiel tube ( je n'entends pas par là qu'il faudrait nous prendre pour des C...) mais avec une bonne musique tout passe. J'adhère !
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leni
19/11/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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c'est simple clair net Et bien construit Les répétitions m'ont un peu
gêné mais je m'y suis fait De la belle ouvrage Merci à toi Salut cordial Leni |
papipoete
19/11/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour madawaza; des questions sans réponse hormis celle que notre âme peut ressentir devant ce triste tableau.
La mère tient son gamin vivant, puis le cache survivant, et l'étreint mort, et ses yeux interrogent les nôtres. L'ai-je su, l'ai-je vu, entendue, et voulu? Scène des routes d'exil, des rues de notre ville, sous les ruines? Chanson universelle à reprendre partout où la femme est l'égale de l'homme! Des vers sobres dans ce texte puissant, et fort bien ponctué! |
Anonyme
19/11/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour
C'est vrai que les répétitions pourraient être prises comme le refrain d'une comptine .....le lecteur est pris dans la lecture et dans la curiosité , pour finalement atteindre l'émotion dans le dernier couplet ! Et on reste sonné ....par l'impact de ces trois vers " Hurlant son dehors ? Que fait-elle, sous écrou, Serrant l’enfant mort ?" Merci |
Anonyme
19/11/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Plein de questions en effet.
En attendant des réponses…je me joins aux commentateurs précédents qui ont souligné l’efficacité de vos strophes concises et du rythme très percutant et évident de votre poème. En attendant des réponses… A vous relire donc. Cordialement. |
Dolybela
19/11/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Passage d'une vision à une autre
Mots qui crient Et respirent Très beau texte qui porte un réel message. Pour moi c'est même un texte engagé. Encore une fois les mots sont pleins de force et de puissance. A vous relire encore et encore. |
Vincendix
20/11/2015
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Des questions qui ne sont pas sans réponses,
Le sais-tu ? Oui, je le sais ! La vois-tu ? Oui je la vois ! L’entends-tu ? Oui le l’entends ! Que fais-tu ? Ce que je peux faire et même au-delà mais je sais que cela ne suffit pas ! L’as-tu voulu ? Certainement pas, je ne me sens pas responsable de sa misère, je ne vis pas dans un château, je ne mange pas de caviar au petit déjeuner, je n’ai pas de yacht, je n’entretiens pas un harem… Je crois qu’il faut arrêter de donner des leçons aux gens de bonne volonté, si la misère existe sur la planète, elle est due en grande partie à une poignée de privilégiés qui monopolise les ressources. Dans le tableau présenté ici, avec talent et persuasion, je devine une femme Africaine, dans un pays où les dirigeants vivent en nababs alors que leurs administrés vivent la galère. Je vois aussi une femme indienne, victime de la loi des castes, une pratique féodale bien préservée par ceux qui sont au sommet de la hiérarchie. Et malheureusement je vois une femme de « chez nous », elle a peut-être besoin d’une aide matérielle, elle peut l’obtenir, mais c’est surtout une aide morale qu’il lui faut pour la libérer d’une emprise physique, d’une addiction. |