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Anonyme
25/3/2016
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Profondément, je crois, le rêve de chacun, me référant au titre. Où pèche le poème, à mon humble avis, c’est que vous, madawaza, utilisez (ou à peu près) les mots de chacun. Je n'entends pas la singularité de votre voix, la vôtre, ou si peu. La musique accompagnant ce texte pourrait-elle y changer quelque chose? Je ne sais pas....
A vous lire. |
lala
25/3/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour madawaza,
Vous exprimez votre revendication, simplement vivre, ou un peu plus quand même, vivre avec votre liberté, de cris ou pas, de religion ou pas, assouvir vos envies, rechercher le plaisir et l'amour, vibrer dans le soleil et la musique, boire et rire. Je retiens ces vers : "Quand j’entends l’opéra Des oiseaux bégonias Dansant sur la terrasse." Sur la forme, s'agissant d'un slam, je n'ai pas recherché la métrique courante de la poésie (par exemple, qui/ne/pens'/qu'à/mou/rir/ et non pen/sent)... |
funambule
25/3/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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Habilement construit et du coup forcément un potentiel chanson indéniable. je passerais vite sur "Opprobre à ces bigots" qui me paraît difficilement "vocabulable" d'un point de vue mélodique. Sinon, sans doute est-ce un cri, un cri vrai, humain, d'actualité... qui manque peut-être d'une certaine force... qui l'aurait peut-être aussi desservi selon la mise en musique. Mais il faut, autant que des rugissements, des gazouillis pour que dame nature se face entendre, il s'agit ici de la nature humaine. Le cri est subtil, l'équilibre fragile (mais tenu); what else ?
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Francis
25/3/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un cri du cœur que je partage sans retenue ! Le mot libre est très présent dans votre texte. C'est un mot sacré dans mon dictionnaire. J'aime beaucoup :" l'opéra des oiseaux bégonias dansant sur la terrasse. " Être libre de chanter, de s'asseoir à la terrasse d'un café, de voyager, d'aimer... Seule la liberté peut assouvir l'envie de vivre intensément.
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Pouet
25/3/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un cri contre le fanatisme. J'approuve le fond évidemment.
Il m'a semblé que "bigots" et "escrocs" étaient un peu "léger" pour définir la folie de ces extrémistes religieux (si tant est que la religion ait un quelconque rapport avec leurs actes odieux et stupides) Pareillement pour "à l'entente de mots qui ne me font pas rire", cela manque un peu de "force" à mon sens. J'aime en revanche beaucoup les vers qui commencent par "Je vibre". J'y vois une évocation très bien écrite de la sensualité et de la musique, toutes deux niées par ces psychopathes déguisés en serviteurs de Dieu. "Jusqu'à l'ultime ris De ma voile de vie "Rire sera mon zéphyr" est aussi très poétique. Je trouve d'autres choses plus convenues. Mais dans l'ensemble j'aime le rythme et le propos. |
Pimpette
26/3/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Mada
J'aime, comme toujours chez toi, cette manière un peu brutale-brut en tout cas- de jeter tes mots...c'est bien de notre époque il me semble...pas si loin des textos de nos ados? Faim et soif d'amour comme tu dis...Pas besoin de tournicoter pour envoyer ces mots là....je sens que tu es ivre à jeun comme moi? |
Methos
2/4/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Je suis d'accord, il faut vivre libre, c'est le seul moyen de sentir dans toute sa fraîcheur la beauté du monde qui nous entoure.
Certes l'ivresse de la liberté peut rapidement tourner à la gueule de bois lorsque plus rien ne nous émeut, quand le cœur se raidit, mais il faut être patient dans ces moments de détresse. Il viendra d'autres bonheurs imprévisibles qui sauront nous faire vibrer. Je partage également la colère de vos premières rimes, car on se moque de l'opéra des oiseaux et on met sur un piédestal des œuvres compliquées porteuses de sentiments amers. On glorifie le tordu, le torturé, on raille la candeur, la simplicité. Et j'ai l'impression qu'il en est ainsi depuis la nuit des temps ! Je veux vivre moi aussi, loin de ces tueurs d'Amour, être libre ! Merci pour ce message ! |
Kodiak
8/5/2016
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonjour,
Même si j'adhère au fond, je trouve les formules "je veux vivre", "être libre" et "je suis ivre" trop éculées que pour faire une nouvelle chanson, mais il est possible que je me trompe. La musicalité du texte étant mon premier critère pour un texte de chanson, j'émets également des réserves sur "Opprobre à ces bigots" car le mot "opprobre" est tout sauf musical, à mon avis. Mon passage préféré est celui-ci, parce qu'il est plus imagé, moins cérébral, et donc plus approprié pour un texte de chanson selon moi : JE VIBRE Devant le marbre nu Offrant fruits défendus Au soleil d’une place. JE VIBRE Quand j’entends l’opéra Des oiseaux bégonias Dansant sur la terrasse. |