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Poésie contemporaine
Magellum : L'oiseau étrange
 Publié le 13/04/25  -  3 commentaires  -  1285 caractères  -  47 lectures    Autres textes du même auteur

Une métamorphose amusante.


L'oiseau étrange



Tel que vous me voyez, il faut que je me change
Pour revêtir les plumes de cet oiseau étrange
Qui parcourt les cieux comme le font les anges
Se parant de lumière en harmonieux mélanges.

J’irai de par les airs au-dessus des montagnes
Me frotter aux nuages des pays de Cocagne
Où des humains vivent nus et d’autres portent le pagne
Où, je le sais déjà, m’attend une compagne.

Celle-là même qui me torture de songes
Tout au long de mes nuits quand le sommeil me plonge
Dans cet autre univers où même le mensonge
N’est qu’un jeu enfantin que le plaisir prolonge.

Ainsi donc suis-je oiseau ? Est-ce vrai, est-ce faux ?
Que je vole quelques vers aux poètes triomphaux
Et vous verrez comment, ce jusqu’à l’échafaud
Je me ris de la mort avec sa longue faux.

Mes ailes sont faites de mots, grâce à elles je parcours
Les palaces des rois avec leurs grandes cours
Mais rimez donc un peu et tout de suite j’accours
Me nourrir des accents de ce nouveau discours.

Puis quand je redescends porter mes habits d’homme
Il me semble souvent que je sors d’un long somme
Aux couleurs d’absinthe et aux vapeurs d’opium
Qui me rendent heureux dans ce pandémonium.


 
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   Donaldo75   
3/4/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
J’ai trouvé ce poème réussi ; les vers coulent tout seuls à la lecture, même à l’oral, ce qui confère à l’ensemble une musicalité certaine. J’aime également bien la déclinaison du thème dont l’interprétation peut différer selon l’angle de vue du lecteur. Il y a dans le dernier quatrain une tonalité baudelairienne qui vire presque au gothique.

Bravo !

   Provencao   
13/4/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour Magellum,

Ecrire tout, sans en avoir l’air, et ne rien dicter est l'habileté que revêt la poésie dont l'orbe musical s'agraine des incarnations du monde embellies par la métamorphose.

J'ai beaucoup aimé ce passage:

"Celle-là même qui me torture de songes
Tout au long de mes nuits quand le sommeil me plonge
Dans cet autre univers où même le mensonge
N’est qu’un jeu enfantin que le plaisir prolonge."

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   papipoete   
13/4/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
bonjour Magellum
Je peux revêtant mes plus beaux atours, prendre l'apparence d'un Quetzal aux couleurs chatoyantes, porteur de joies et du bonheur mais...
redescendant des airs reprendre mon apparence humaine, " bon chic bon genre " je serai invité chez les poètes, les gens bien en somme mais...
je commettrai les pires bassesses, même en empruntant des discours célèbres ( i have dream ou autre parole pacifiste ) et serai inatteignable, impunissable ; la mort est mon amie, dont je me nourris avant de rejoindre mon home... l'enfer !
NB comme un parfum d'actualité, dont deux blonds ( une femme et un homme ) nous rendent incrédules !
Je vois dans ce poème un oiseau merveilleux, dont on pourrait croire les augures ? mais en fait, un oiseau de Mauvais Augure prêt à tout travestissement, pour nous entraîner aux portes du Pandémonium
J'apprend un nouveau mot ce jour !
l'ultime strophe a ma préférence, dans le dédale de vos vers, à la métrique quelque peu singulière


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