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Anje
7/11/2018
a aimé ce texte
Un peu
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Classique.
Le premier vers compte treize syllabes. Encor au lieu de encore suffirait à corriger la métrique. V4, surtout/où fait un hiatus si on ne lie pas le t que la virgule isole. Mais si on le lie, çà fait toutou. Ce qui ne me semble pas mieux (sourire). En positionnant l'adverbe en début de vers, la dissonance disparaît. V5, échappé/à fait hiatus inaccepté dans cette catégorie. Ainsi que les rimes femme/âme (pour la prononciation différente) et sainte/étreintes (singulier/pluriel). Le poème est un peu long et je ne prendrai pas le temps de le "décortiquer" plus. Il y a des idées intéressantes mais il demande à être retravailler. Ce n'est que mon humble avis qui ne vaut que pour partager l'expérience d'écriture et, au délà, j'ai bien aimé le monologue de cet homme en recherche de reconnaissance, ultime reconnaissance. Mais la mérite-t-il ?... |
Gemini
11/11/2018
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Autant le dire tout de suite, je n’ai pas été emballé par ce texte mal présenté en catégorie classique, bien long, et au thème rebattu. Les nombreuses références notées en exergue donnent l’impression d’avoir voulu mettre beaucoup de crème sur un gâteau indigeste (tout en reconnaissant le travail que cela suppose).
Comme d’habitude dans les textes d’amours déçus, le plaignant n’est jamais fautif. Le vers final : « Cela l’as-tu compris ? » qu’il martèle à chaque strophe le fait même un peu donneur de leçons. Le champ lexical parsemé de religion (foi x2, sainte, Dieu x2, croix, salut, Jérusalem…) amène inévitablement le narrateur à devenir le martyr de la séparation. À part les « beautés » v2 de l’être aimé, rien n’est mis en avant de ses qualités morales, ses vertus ou de sa grandeur d’âme qui sauraient donner le pardon et permettre un retour tant attendu. Le texte n’est qu’une longue plainte autocentrée, avec des « je » des « moi » et des points d’exclamation qui rajoutent à un lyrisme déjà bien marqué. Seule, à mon sens, la dernière strophe est bien bâtie. Elle vient en contrepoint des quatre autres (fallait-il autant de vers ?) pour raviver l’espérance et donner sens au titre. La métaphore des fleurs (de printemps) est bien utilisée, et on sent que l’auteur était à l’aise en l’écrivant. Dommage qu’il se soit cru obligé de la finir par sa ritournelle « Cela l’as-tu compris ? » qui, au bout de cinq fois, fait passer sa dulcinée pour une idiote (alors que peut-être, elle-même, enivrée de muguet, a décidé de renaitre ailleurs). |
papipoete
3/12/2018
a aimé ce texte
Bien
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bonjour Magnouac
Tu m'aimas jadis, aimas que je t'aime, mais un Amour suprême t'a repris à moi, et je ne peux rivaliser avec Dieu ; et désemparé je baisse les bras, mets mon coeur en berne, et n'attend que la mort qui me délivrera de ce calvaire ! NB la DEVOTION face à l'AMOUR remporte le combat, et même si le héros supplie << cela, l'as-tu compris ? >>, la " Servante " de Dieu ne tendra plus jamais l'oreille à l'amant éperdu, ni la main vers ce condamné à mourir d'aimer ... Le texte très long peut rebuter le lecteur ( votre premier poème souffrait déjà de ce défaut ) ; il vous faudrait refréner votre plume ! |
Robot
3/12/2018
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Trop grandiloquent pour moi cette longue plainte (accusation ?) qui fait du délaissé la victime et de la femme la (seule) responsable. C'est écrit comme une tragédie mais j'avoue que c'est un style que je trouve certes bien écrit mais fort ennuyeux.
Je ne note pas, car je ne suis pas parvenu à entrer dans ce texte. Probablement une difficulté culturelle vis à vis de ce genre théâtral de poésie. A écouter, à regarder jouer peut-être comme une pièce antique. |
Corto
3/12/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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On pourrait appeler ce poème "Le Croix contre l'Amour". De ce fait le titre "La vie refleurira" parait un peu décalé.
Ainsi donc ils se sont beaucoup aimé: "Je sais tout de ton corps, de tes yeux, de ton âme,/De ton regard surtout, où se lit ton enfance." Mais la religion appelée en renfort a fait des dégâts: "Car dans tes oraisons repliées sur ta foi,/Tu tends à oublier les beaux jours des étreintes." Apparaît alors la belle antienne: "Mais la vie perd son sens quand le passé s’oublie !" En toute logique l'homme s'inquiète: "Dis-moi si cette foi qui t’absorbe en ton Dieu,/Efface pour toujours nos souvenirs heureux ?" Il espère encore puisque: "Seuls le feu et la mort, dans un foyer immense,/Finiront par noyer ma flamme et ma souffrance." Mais tout est fini car "Je n’aurai le salut ni de toi ni de Dieu !" Dans la mort il saura encore que "la vie ressurgit là où poussent les fleurs,/Et reprend tout son sens quand le passé revit !" Sans illusion il lui répète encore: "Cela, l’as-tu compris ?" Beau poème où l'amour au début si bien partagé ne résiste pas à la durée et aux élans mystiques de l'un des partenaires. Seul ici l'homme s'exprime mais son message est imprégné d'amour et éloigné de la foi de sa compagne. La vie ne refleurira qu'après la mort. |
Anonyme
3/12/2018
a aimé ce texte
Bien
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Maintenant qu'elle est femme, l'aimée a " oublié les beaux jours des étreintes " et se découvre la foi et se tourne vers Dieu.
L'idée est intéressante mais la façon de la traiter m'est apparue maladroite. D'abord un langage que je trouve emphatique. Et puis, ces parallèles avec, tour à tour, la mythologie, le suicide du scorpion, l'Evangile me semblent alourdir le propos plus qu'il ne le sert. Ce texte mériterait, à mon avis, d'être revu. |
Provencao
4/12/2018
a aimé ce texte
Bien
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J'ai eu beaucoup de difficultés a lire votre poésie toute entière...cependant j'y ai trouvé une grâce, une finesse où ces amants et aimants s'il ne le sont pas eux mêmes...vous leur avez donné cette imagination un peu visionnaire, à mon sens, légèrement inspirée, dont vous nous traduisez la trace, si je peux me permettre ainsi ce ressenti....;
Au plaisir de vous lire Cordialement |