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Cyrill
16/2/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Ayant lu l'incipit, je ne peux m'empêcher de mettre la voix de Barbara par dessus vos paroles.
Je constate que ce texte peut faire une bonne chanson, avec une tonalité de lassitude désespérée. J'ai tout d'abord relevé un zeste d'espoir mais j'ai dû rêver. C'est très sombre. Qui qu'il en soit la ritournelle fonctionne, la mélodie nait facilement et c'est peut-être celle-ci, que j'imagine assez légère, qui me fait dire que ma foi, ce n'est pas si grave s'il n'y a plus rien, plus plus rien à espérer... |
papipoete
24/2/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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bonjour Marceau
Mon pauvre monde merveilleux, que ne t'avons nous pas fait ? Tu t'en vas petit à petit, sur un chemin qui ne verra pas ton retour ; fasse que ceux qui t'ont torturé, ne meurent pas tout de suite, et que le Ciel ou l'Enfer les clouent au pilori, les crucifient, alors que l'âme des innocents vienne leur tendre du vinaigre à boire ! NB on sait bien qui ne voit que profit, ne voit pas le peuple en souffrance ou bien en rit ! Et ce requiem pour un FOU nous frappe le coeur, et le carillon du village en martèle chaque coup. votre texte semble déclamé par un troubadour, qu'une lyre bien sombre accompagnerait. il y a bien ces refrains, laissant croire que l'espoir se cache tout-au-fond d'un abîme noir... mais la sagesse des gouvernants est inversement proportionnelle à leur mégalomanie, alors ! la longueur de votre ode peut dissuader le lecteur, qu'une musique bienvenue put rendre plus agréable, mais nous ne sommes que peu sur le Site, à jouir du talent d'un " maître-chanteur " la 3e strophe et les refrains emportent ma préférence |
Kodiak
24/2/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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Bonjour Marceau,
À la première lecture, je n'avais pas compris la portée de votre texte. Sans doute à cause du titre, je m'attendais à un sujet plutôt léger. Ce n'est qu'après avoir lu votre petit texte introductif que ça a fait tilt. Ce n'est pas une critique en soi car les meilleurs textes ne sont pas nécessairement, de mon point de vue, ceux qui sont les plus limpides, mais je me m'interroge quand même sur l'adéquation entre le titre et le thème abordé. Ayant moi-même écrit une chanson intitulée "Le dernier arbre" (publiée sur Oniris), j'aime bien l'idée du "dernier homme" mais je me demande si le message ne serait pas plus percutant si cet homme prenait la parole en style direct. Si l'époque actuelle, comme vous manifestement, m'inquiète grandement, je ne suis pas sûr pour autant que "le temps de raison" ait jamais existé, mais "le temps merci le temps pardon", ça me parle. Ce couplet me parle également : Mon pauvre monde merveilleux Nous avons opiniâtrement Sali tes eaux souillé tes cieux C’est effarant me voilà vieux Mais qu’ai-je donc fait de tout ce temps Il est déjà minuit moins Dieu Même si je ne crois pas en Dieu, je trouve le jeu de mot "minuit moins Dieu" super bien trouvé et porteur de sens. Si votre texte fait écho en moi par son thème et son message, je suis un peu plus modérément emballé par le style que je trouve - pardon pour la franchise - un peu "old school" par moments, surtout le "ô revienne", que je trouve peu adapté pour une chanson. En tant que compositeur de chansons, j'apprécie la présence d'une structure bien claire avec couplets et refrain. Le choix de l'octosyllabe est judicieux également d'un point de vue musical. Mais pour rompre la monotonie, je préférerais que la métrique du refrain diffère de celle des couplets. Mais évidemment, si on rompt le rythme, ce ne sera plus une "ritournelle"... Il manque un pied dans "Entre nous gens de la Terre". En revanche, dans plusieurs vers, il y a un pied en trop qui obligent le lecteur (ou chanteur) à estropier un mot (notamment dans "Ô revienne le temps de raison", ce qui donnerait, selon moi, une deuxième bonne raison de réécrire ce vers). Ce sont des petits défauts pas très graves, mais ils expliquent en partie mon appréciation sur l'écriture. |
Dimou
24/2/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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No Problem Marceau, on va bien finir par se manger un bon vieux cailloux des familles venu des confins de la création du Céleste tout là bas avant que la vanité, la défiance, n’ait le dernier maux ; que ne nous a t-il pas déjà réservé d’ailleurs, peine, maladie, folie, nous mettant à la juste épreuve - ainsi qu’à l’amende pour le coup ; mais par sa ”vanité”, l’homme, tout lui aura échappé, tant et si bien que ce ”temps de raison” n’aura pas eu le temps de poindre que le dernier homme sur terre, récipiendaire du dernier conseil dont il sera le seul élu, bouffera le soufre par la dernière racine.
Le dernier homme nourrira quelques regrets, quand à ”minuit moins Dieu”, il le rejoindra, le Seigneur, et rendra les derniers comptes de cette humanité immature, en laquelle je crois toujours un petit peu. Du boulot sur ce texte. Bienvenue à vous sur Oniris. |