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Poésie libre
marcelovic : Ohé matelots
 Publié le 08/07/09  -  12 commentaires  -  762 caractères  -  170 lectures    Autres textes du même auteur

Je me suis égaré, ivre dans le port.
Derrière un gros nuage,
Le soleil s’est caché.


Ohé matelots



Je me suis égaré, ivre dans le port.
Derrière un gros nuage,
Le soleil s’est caché.

Un beau navire au loin
Dans la mer agitée
S’en va, mal à son aise
Tout tremblant
Jeter l’ancre.

Les récifs font les morts.

Ivre et à jeun
Par un soir semblable
J’ai cueilli en sifflant
Au bas d’un manoir gris
Un lys décoloré
Et quelques violettes.

Tout près de là, assis
Dans une barque minuscule
Sur le lac, impassible
Un vieillard sommeillait.

J’ai chanté dans le vent.

Je fais des signes, voyez !
Ô pourriez-vous m’entendre ?
Ohé… Ohé... Ohé !
Ohé… matelots !

La nuit s’en va tomber.





 
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   Anonyme   
8/7/2009
 a aimé ce texte 
Un peu
"... Matelot navigue sur les flots..."
Bon, pas franchemernt convaincu ici. Je trouve le début assez plat, trop commun jusqu'à "Les récifs font les morts".
Je n'ai pas trouvé beaucoup d'originalité dans les images, dans l'expression. J'aime assez le passage qui commence par "Ivre et à jeun", mais l'ensemble ne me parle pas vraiment.

   Anonyme   
8/7/2009
 a aimé ce texte 
Pas ↑
Je trouve ce texte assez pauvre en images et en vocabulaire. Par exemple pour les adjectifs:
"Derrière un gros nuage, le soleil s'est caché". "gros" est beaucoup trop commun (voire enfantin). IL eut été plus poétique de personnifier ce nuage: "derrière un nuage vengeur/malicieux/traitre/félon, le soleil s'est caché.

Idem pour "beau" dans "un beau navire". exemple:
"Un navire gracieux eu loin
Dans la mer sournoise...."

Sinon, pour l'histoire ou la scène racontée, on trouve des détails intéressants, comme le manoir et le vieillard. Mais où cela mène-t-il?

   Anonyme   
8/7/2009
Bonjour marcelovic ! Le titre "matelots" m'a interpellé mais je me suis vite noyé sans savoir si c'était en mer ou dans un lac... Quelque chose m'aura peut-être échappé et dans le doute je m'abstiendrai d'une appréciation qui serait sévère mais peut-être imméritée...
Bonne continuation !

   Anonyme   
8/7/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Bonjour Marcelovic. Ohé matelots ne m'a pas donné envie de voyager sur votre bateau. Désolée, et "la nuit s'en va tomber" ?

   ristretto   
8/7/2009
je n'ai retenu que

"les récifs font les morts" un double sens interessant

mais je n'ai pas compris l'ensemble, la finalité

à une autre escale, peut être

merci marcelovic

   FIACRE   
8/7/2009
 a aimé ce texte 
Un peu
Une sorte de liste marinée. Marin perdu dans les " effluves " .
Lecteur aussi.

   brabant   
9/7/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Votre texte a des allures de comptine. Il est simple et limpide. Il faut oser faire simple. Sans emphase vous faites de belles images.
"Les récifs font les morts" génial! et le manoir gris, le lys décoloré, les violettes. L'appel du soir. Quelle sérénité! vos cris mêmes sont feutrés. Du rêve à l'état pur. Sans mots bedonnants. A mon avis une réussite!

   Anonyme   
9/7/2009
 a aimé ce texte 
Un peu
Franchement je ne sais pas trop si j'aime ou si je n'aime pas ce poème.
J'apprécie la simplicité des vers mais je ne saisis pas vraiment le propos de l'ensemble. Le passage du manoir gris, par ex, je ne comprends pas trop ce que ça vient faire ici.
Au début j'ai pensé que le narrateur était un matelot, mais apparemment non, juste un type bourré titubant sur le port et qui en voyant ce vieillard dans sa barque (minuscule) à l'air d'imaginer toute une armada. Sans doute l'effet de la gnôle.
Mais et alors ?

A moins que le navire qui s'en va dans la deuxième strophe s'est réellement échoué : "les récifs font les morts"
Et à sa manière, le narrateur salue leur mémoire dans la dernière strophe.

Il me manque des éléments pour comprendre et c'est dommage, car le style ne m'a pas du tout été désagréable.

   Anonyme   
10/7/2009
 a aimé ce texte 
Pas ↑
Pas vraiment convaincu par ce texte. En quel siècle a-t-il été écrit ? On parle de barque, de récifs...Un monde imaginaire probablement ? !...

   TITEFEE   
10/7/2009
 a aimé ce texte 
Bien
J'ai lu mais me suis perdue en route. Alors je l'ai relu et j'ai trouvé le port. Cela aurait pu avoir une belle suite qui nous conterai les fumeuses images d'une cuite sur le môle et toutes les divagations de quelqu'un qui ne peut quitter la mer mais qui n'en attend plus rien

   Anonyme   
11/7/2009
 a aimé ce texte 
Pas
Ben là, je serais tentée de commenter en laissant un laconique petit : euh... beuh?

Moi ça me fait juste penser à Jo Dassin : elle m'a dit d'aller siffler là haut sur la colline, de l'attendre avec un petit bouquet d'églantine j'ai cueilli les fleurs et j'ai sifflé tant que j'ai pu, j'ai attendu attendu et elle n'est jamais venue...
Sauf qu'y a des ho ho ho à la place des zaï zaï zaï... et un port à la place de la montagne...

Ben moi je suis venue, et puis j'ai attendu... et pis l'émotion elle est jamais venue. Ivre et à jeun, par une nuit moite et glacée, je me suis arrêtée et je suis repartie sans avoir rien compris, ni à l'intention, ni au contexte, à rien en fait.
Désolée vraiment, je dois être imperméable aux récits de ports...

   calouet   
18/7/2009
 a aimé ce texte 
Pas ↑
Pas concluant, pour moi non plus, désolé... Je trouve que ce poème est assez laborieux, comme si l'auteur avait peiné lui-même à s'y immerger.


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