Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie libre
Marchombre : La Note [concours]
 Publié le 17/10/08  -  12 commentaires  -  1123 caractères  -  121 lectures    Autres textes du même auteur

Une fausse note trouble un fleuve sonore : un extrait du travail quotidien du violoncelliste.


La Note [concours]



Ce texte est une participation au concours nº 7 : Au travail ! (informations sur ce concours).




Sur le reflet d'une corde dorée
S'envole le son de l'espoir
La profondeur de l'aurore
Sur l'onde sonore jetée
Doucement soupire

Do

Sur l'archet une note tressaille
Son venant de l'infini coupé
L'orange pelé de rosée s'éteint
Emportant silencieusement la vie

Sol

La colophane gratte la corde
Qui roule à nouveau entre les doigts
Le matin se jette dans l'air
L'infini vibre - pureté



Les crins blancs reprennent leur course
Les doigts dansent sur le manche
La beauté, assassinée, renaît
L'infini est projeté en l'âme

La

L'orange, perlé de rosée, s'écoule
Sur l'onde sonore jeté
Son - infini – pureté


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Anonyme   
26/10/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Je ne dirai rien tant qu'on ne m'aura pas expliqué le rapport avec le thème du concours.
Oui, je sais, je comprends jamais rien. Mais s'il vous plaît…

Edit. : Ah, le travail d'un violoniste. OK… Pas très convaincant dans la relation par rapport au thème. Mais un texte réussi tout de même quelques belles images, un rythme qui se tient à peu près, alors pas mal.
Et puis je ne te vouvoie pas, je n'en appelais pas forcément à toi quand je demandais le rapport, ça pouvait être ni'mporte qui, un autre commentateur, un autre lecteur, un correcteur, etc.

Re-Edit. : Pas d'un violoniste, d'un violoncelliste, bien sûr ! Désolé.

   Marchombre   
8/12/2008
Je sais que "Cet espace ne sert pas à répondre aux commentaires", mais comme il permet "permet d'apporter un complément (succinct) d'information aux lecteurs"…
En fait, c'est dans la présentation : un "extrait" du travail d'un violoncelliste; la fausse note, le recommencement… Do, Sol, Ré et La sont les quatre cordes du violoncelle.

Voilà, j'espère avoir répondu à ta question…

Marchombre

EDIT : Pour se mettre dans l'ambiance : http://www.deezer.com/track/822115
EDIT 2 : Un forum à été ouvert : http://www.oniris.be/modules/newbb/viewtopic.php?viewmode=flat&type=&topic_id=4497&forum=6

   xuanvincent   
17/10/2008
 a aimé ce texte 
Bien
J'ai apprécié les images de ce poème musical et sa structure (l'insertion, dans le désordre, des notes de la gamme).

   Anonyme   
19/10/2008
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
C'est joliment tourné certes, mais malgré ton explication je reste sur ma faim!

On est loin de l'idée du travail je trouve, excepté si l'on considéré que ton texte est un joli travail à lui seul...

   Bidis   
20/10/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Très, très joli. Léger, aéré… Musical - comme son propos…
Un artiste peut travailler énormément sans que cela se voie le moins du monde.
Et pour avoir essayé jadis (sans y être parvenue) d'apprendre le piano, je sais le travail que la moindre interprétation suppose, quel que soit l'instrument...
Accessoirement, j’ai appris quelque chose. Je ne savais pas que lorsqu’on voit un violoniste frotter son archet avec un petit morceau de quelque chose, ce quelque chose provient de la résine de pins…

   Melenea   
24/10/2008
J'ai aimé les sonorités, et si je comprends le travail d'un morceau de musique, l'écoute et le temps, ici je ne retrouve pas ce thème, mais plutôt l'image d'un archer qui donne la note, comme en suspens.
Cela dit j'aime beaucoup l'atmosphère sereine de ce texte. Comme quoi nous avons chacun notre vision du travail :)

   David   
24/10/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Marchombre,

C'est original et évident en même temps, le travail c'est d'abord un acte et celui d'un musicien en est un trés bon exemple. Il y a "l'orange" je crois que ce n'est ni la couleur, ni le fruit ? ou peut être la couleur de l'instrument ! Je crois bien que c'est cela "L'orange pelé de rosée" et "L'orange, perlé de rosée" désigne le violoncelle ? enfin j'ai bien aimé.

   Pattie   
6/11/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Je ne sais pas pourquoi j'aime, donc je n'avais rien écrit en commentaire. Les mots, les images, les notes en italique décalées, et puis je ne sais pas. Ça me touche, même si je ne joue d'aucun instrument. J'aime vraiment : j'ai voté pour ce texte dans mon trio pour le Concours. Merci pour le lien, c'est agréable de relire le poème en écoutant !

   misspareo   
30/11/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
magnifique! je fais de la musique depuis 8 ans et ce poème me parle vraiment. il est vraiment magnifique.

   Ephemere   
21/1/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Très joli texte ; j'ai appris qui était marchombre mais ça n'influence pas ma note.
Des mots que j'ignorais à son âge... Et que j'ignore encore ?
FMR

   placebo   
29/10/2011
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
J'avoue que le poème ne m'a pas trop plu.
J'ai trouvé des images forcées (la dernière strophe par exemple : infini, pureté, perler)
Les couleurs ne m'ont pas vraiment parlé, doré et orange, mon dieu je n'ai pas de synesthésie, ça doit jouer.

"La profondeur de l'aurore
Sur l'onde sonore jetée
Doucement soupire"

Autant au niveau du rythme que des sons, je ne suis pas vraiment convaincu. le "jetée" accroche et l'inversion finale est incongrue.

Désolé,
bonne continuation,
placebo

   Anonyme   
1/7/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Pour ceux et celles qui font de la musique, le texte est parlant.

Avec la musique on entre dans une autre dimension par instant, il y a comme une rencontre avec l'insondable, " L'infini vibre - pureté " ,
"L'infini est projeté en l'âme".

Il se dégage de ce texte une certaine magnificence, des images se posent, la musique installe sa magie. Le transport intérieur vers un ailleurs s'impose.

J'ai aimé le fond très profond, qui est sublimé par la forme, l'accord est captivant, harmonieux.


Oniris Copyright © 2007-2023