|
|
Vincent
5/7/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
les envolées
se feront plus larges les mots prendront ampleur et mes bras si malingres à ne serrer que l'absence ne saisiront plus l'ombre de vos regards saisir l’insaisissable cette quette de son moi le plus profond et qui est si fragile votre métaphore de la corde est saisissante je ressens bien cette fragilité j'ai beaucoup aimé votr texte |
lala
8/7/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Le vent bascule et bouscule l'ordre établi. Les rêves prennent le pouvoir. Les regards et les présences hostiles disparaissent.
"et mes bras si malingres à ne serrer que l'absence ne saisiront plus l'ombre de vos regards" |
wancyrs
13/7/2015
a aimé ce texte
Un peu
|
Salut !
Si dans l'ensemble on peut ressentir la tristesse du propos, je trouve le champ lexical moins élaboré. ici on fait allusion à plusieurs choses sans qu'il n'y ait un véritable liant entre elles... on pourrait même parler de contradiction à certains moment : "je serais corde si fine que rien ne me rattacherait mes racines gelées briseraient le ciel" Quand on est corde que rien ne rattache, comment peut-on avoir des racines ? |
Bleuterre
14/7/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Il ne tient qu'à un fil que le vent bascule. Quel vent ? Celui de l'inspiration ? Celui des rêves ?
alors vos mots ont déjà basculé dans des images oniriques que j'aime beaucoup. Les racines gelées, qui expriment quelque chose de froid de figé, s'inversent et deviennent fortes jusqu'à briser le ciel des habitudes pour rejoindre le ciel plus profond qu'on peut regarder par les yeux de l'intérieur. La largeur des mots s'opposent aux bras malingres, encore une fois, dans cette strophe, l'imaginaire donne force à la réalité qui ne serre qu'une ombre. Et quelle belle trouvaille cette robe de Peau d'Âne en guise de passeport. Acquisition de la liberté de changer les couleurs du temps, encore une fois grâce à l'espace intérieur imaginaire et préservé (qui n'existent qu'en moi). Un poème intimiste et délicat qui décrit la vie intérieure de celui qui est inspiré. Le vent a déjà basculé vos mots traansformés en images poétiques. Bravo et merci. |
Automnale
30/7/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
|
Le titre "Il suffirait de presque rien" a déjà été pris pour une magnifique chanson interprétée par Serge Reggiani...
Ici, Marguerite nous dit que si le vent tournait dans sa tête, elle serait corde... Une corde si fine que rien ne la rattacherait... La tête à l'envers, ses racines gelées briseraient alors le ciel, rejoindraient un firmament n'existant qu'en elle... Mais pourquoi, ensuite, abandonner le conditionnel au profit du futur (se feront, prendront, saisiront) ? Pourquoi ne pas maintenir l'hypothèse, la logique du "si" ? Il n'empêche que je retiens l'image touchante de bras, si malingres à ne serrer que l'absence, qui ne saisiraient plus l'ombre des regards... "sans fil/je déambulerais/de rivage/en soleil"... Voilà qui est léger, musical, joyeux... "je vivrais dans les rêves qui n'existent qu'en moi/tour de solitude/où personne n'entrerait... si le vent basculait"... Ce passage aussi est très joli. Mais il me donne l'impression - vraie ou fausse - que le vent n'a nul besoin de basculer, ni l'oiseau de tourbillonner dans la tête, pour détruire une tour de solitude... En conclusion, ce qui me gêne c'est juste ce changement de temps (conditionnel... passage au futur... retour au conditionnel). Marguerite nous fournira peut-être une explication. |
Anonyme
30/7/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour
je pense que votre poème évoque le basculement dans la folie qui débouche sur la solitude totale, ou l'inverse, ou qui sont liés. En effet, il suffirait de presque rien pour basculer, qu'un dernier fil se rompe, qu'on baisse la garde, que Dieu nous parle, ou qu'une imagination déborde, etc. Mais j'en reste à la solitude, au lien d'avec les autres qui se rompt définitivement (ou temporairement). C'est vrai que c'est triste, ce serait comme une liberté qui ne sert à rien, car la liberté sans les autres paradoxalement qu'est-ce que ça peut faire ? Mais peut-être aussi ce serait s'ouvrir sur un autre type de lien au monde, hors du carcan des convenances (pour faire simple). L'ambiance de votre texte me fait penser à deux belles chansons d'Aline Dhavré intitulées respectivement « Maman est folke » et « Hélène » de l'album « Retour de flamme » À vous relire Cordialement C. |
BrunoGaia
30/7/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Très fin et fragile
Léger J'aime beaucoup, merci pour cette belle lecture |
Anonyme
31/7/2015
|
Bonjour margueritec
Vous développez ici une poétique hypothèse "si le vent basculait dans ma tête" Tout aussi poétique est le constat que vous en tirez Et vous concluez logiquement en reprenant le premier vers CQFD J'ai vivement apprécié la finesse de votre écriture et la légèreté de vos vers. Merci Margueritec et bravo |
Pussicat
1/8/2015
|
"Il suffirait de presque rien... " aïe ! j'ai déjà un caillou dans ma chaussure. M'aiderez-vous à le retirer ?
Pourquoi ce titre... ? c'est lourd, c'est chargé de passé, c'est juste impossible. Comment poursuivre ? Bravache... vous vous dites : après cela, je peux déployer. En fait, le titre est un balancier à votre texte fort bien écrit. Je ne sais que dire... Il y a comme une ruse alors que l'écriture suffit à elle même. Je reviendrais peut-être en EDITION, mais... à bientôt de vous lire, |
ManonLunalice
3/8/2015
a aimé ce texte
Passionnément
|
Je n'interprète pas ce poème comme un baculement vers la folie mais une sorte de liberté totale du corps comme un idéal.
J'adore, poétiquement dire "je serai corde" ça n'a rien d'évident, c'est inattendu, et ici c'est beau. Je rejoins Pussycat le titre m'a fait me dire "oulà ça va être chiant" et en fait... C'est un poème qui a l'air de flotter dans l'air et qui fait sens avec le titre finalement. Ca va finir dans mon cahier où je note mes poèmes préférés ! Cela me rappelle (de loin tout de même) un très beau poème de mistouko, Ricochets. |
czerny31
6/8/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Au premier abord une belle musique, des mots étranges,... ensuite la lecture va plus loin, vers plus de ressenti, plus d'images, plus de sensations... puis enfin on entre en territoires inconnus, dont les chemins serpentent et ne sont connus que de l'auteur... enfin on se sent invité à partager des paradis imaginaires, des tours d'argent, des cachettes secrètes... et enfin... on se sent presque voyeur, tellement ces mots nous invitent à une évasion sans fin, sans fond, à une invitation, à un partage de paradis perdu puis retrouvé...
Très impressionné par cette prouesse de mots. Au plaisir de vous lire. |
melancolique
8/8/2015
a aimé ce texte
Bien
|
Bonjour margueritec,
J'ai aimé ce poème aux images irréelles qui emportent le lecteur. Le texte commence tout en finesse avec ce vent qui bascule dans la tête comme un oiseau tourbillonnant. Par la suite, plusieurs images me plaisent, j'en cite: "les envolées se feront plus larges les mots prendront ampleur et mes bras si malingres à ne serrer que l'absence ne saisiront plus l'ombre de vos regards" L'image de la corde dans la 2eme strophe est bien trouvée, mais je trouve peu de cohérence avec le vers "mes racines gelées briseraient le ciel". Pour le titre, je trouve que le poème mérite un titre plus original, ou peut-être ce vers qui se répète :" si le vent basculait", mais ce n'est qu'un avis. Merci pour cette lecture, et au plaisir de vous relire. |
embellie
23/1/2019
a aimé ce texte
Pas
|
Dans la poésie classique, le rythme, les rimes, peuvent séduire et aident à accepter un propos quelquefois un peu faiblard. Au moins a-t-on une musique.
Mais en poésie libre, les mots ont plus d'importance, ils doivent être plus puissants pour provoquer des images... Je ne trouve dans ce "poème" aucune image poétique. De plus, je ne comprends pas cette strophe au futur, alors que le début et la suite sont au conditionnel. Bizarre. Désolée. Une autre fois peut-être. |