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Anonyme
31/1/2016
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
C'est parfois compliqué pour le lecteur, l'absence de ponctuation. J'ai été gênée dès la première strophe. A partir du moineau car je n'ai plus su si vous nous disiez que vous la cherchiez également derrière la fontaine ou si nous devions y découvrir cet oiseau. Les images se sont superposées. Alors j'ai relu, sans y mettre de ponctuation, puisque c'est votre choix mais de nouveau j'ai bloqué. Une troisième lecture avec mon choix de ponctuation me fait dire que ce texte est beau et même très beau. Ce que je veux vous expliquer ici, c'est qu'un poème sans ponctuation ne doit pas en nécessiter et le vôtre si, mais que ce n'est pas à moi de la mettre. Mais vos mots sont poésie. |
Francis
25/2/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un être vous manque et tout vous rappelle sa présence. Vous le retrouvez dans les ruelles, à la terrasse d'un café, dans le souvenir de vos caresses...En vain, vous le cherchez et , vous souffrez en silence. J'ai aimé cette plume qui habille l'absence.
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Anonyme
25/2/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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La lecture de ce texte n'est pas plaisante de prime abord, elle oblige, de part sa conception, sans ponctuation, à plusieurs lectures, pour enfin pouvoir trouver le bon rythme, permettant l'accès à la compréhension du texte. Faites, si possible, un petit effort de ce côté là.
La répétition de "vous me manquez" est déterminante, elle implique cette absence dans le quotidien, provoquant des émotions diverses et variées qui se posent dans tout et surtout, accentuant cet indiscutable "manque", douleur d'un impact insondable. |
mina
25/2/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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C'est drôle , question ponctuation, ce qui m'a le plus gêné , c'est l'absence de majuscule en début de strophe... Pour le reste , le plaisir réside dans la liberté que le lecteur a de pouvoir imprimer le rythme qu'il désire à ce poème tout à fait empreint de mélancolie , un amour perdu que l'on cherche mais dont le fantôme semble accompagner la narratrice. Merci .
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Anonyme
25/2/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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j'ai trouvé cette " ancre " (du titre) originale pour définir l'enracinement de ce souvenir que viennent corroborer ces vers "vous me manquez ", " vous me manquerez ".
De belles images, agréables sans emphase. " j'arrime vos pas à mon désir " " je m'évade de vous j'entraîne mes souvenirs " " vos mains sur la glaise de mon corps vous me façonnez " sensuel |
Lulu
25/2/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Margueritc,
très heureuse de vous retrouver parmi nous... J'ai beaucoup aimé votre poème en lequel je m'identifie complètement. De fait, je l'ai trouvé très visuel. Je me suis représenté un beau parc en charmante compagnie dans le souvenir. Je trouve que votre poème est très délicat. Il est empreint d'une belle légèreté. Rien n'y est lourd. Pas même les répétitions. Bien au contraire... Comme Mina, je regrette que vous laissiez les majuscules de côté. On trouve parfois cela en poésie, mais je le regrette toujours. Autant je me moque de l'absence de ponctuation, autant je trouve dommage de ne pas utiliser de majuscules. Cela ne change rien au contenu, mais pour l'oeil... cela me manque un peu, bien que là encore, ça va : votre texte n'est pas trop long, et la longueur des vers est raisonnable. Il me semble, par ailleurs, que la délicatesse de votre poème provient de son rythme que j'ai trouvé très beau. En espérant vous relire tout bientôt. |
emilia
25/2/2016
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« Une ancre du souvenir » joliment exprimée pour confier pudiquement et délicatement le manque de l’autre, dans cet aller-retour entre sentiment intime et cadre extérieur qui peint le quotidien du souvenir et tout particulièrement à travers l’odeur du café ; votre désir « arrimé » à jamais à votre quête de l’absent s’installe dans la durée entre attirance et évasion ; merci pour ce partage…
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StayinOliv
25/2/2016
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Bonjour,
Désolé je n'ai pas été embarqué par votre poème. Peut être trop de simplicité dans le propos. J'ai l'impression de vers mis les uns à la suite des autres sans une vraie cohérence. Une certaine poésie est quand même présente, mais j'ai trouvé votre texte pas assez " fort ". Olivier |
jfmoods
26/2/2016
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L'image obsédante d'une dualité perdue structure le poème (parallélisme avec effet de gradation : "je vous cherche / vous me manquez" x 2, "vous me manquerez / je vous cherche"). Le glissement homonymique ("ancre" du titre, "encrez") assimile l'absence de l'Autre et l'acte d'écrire. Un cheminement s'exerce à travers la cité (champ lexical : "ruelles" "statues", "fontaine", "ville", "passants"), lieu d'échange, de retrouvailles métaphoriques générant un comblement des cinq sens (vue : "regarde", "mes regards", ouïe : "entend", "vibrations", "chant", goût : "café" x 2, toucher : "façonnez", "la glaise de mon corps", odorat : "odeur" x 2) et le surgissement des trois éléments manquants (eau : "fontaine", air : "moineau", feu : "soleil"). Le temps défunt de l'amour opère donc une forme de résurrection. Cependant, l'élément le plus marquant de la lecture reste, sans nul doute, la métaphore initiale ("tourelles de l'inconscience"). On pourrait presque dire que cette image très prégnante assure la ligne de flottaison de l'ensemble de l'évocation, qu'elle en constitue à la fois le point d'envol et le point d'atterrissage. Sa force résulte de son aspect profondément paradoxal. Ce que le temps et l'habitude semblent avoir sédimenté au fond de soi, compartimenté, rendu inoffensif, se trouve, en vérité, doté d'une puissance tutélaire prodigieuse, d'une vigueur demeurée inentamée. La vie sans l'Autre ressemble ainsi à un jeu de pistes, à l'exercice d'un pouvoir accepté et subi, sans cesse réinvesti (lexique imprimant une certaine violence : "j'arrime", "un amour blessant", "je m'évade de vous", "j'entraîne mes souvenirs", "harnais").
Au final, on ne peut tout à fait s'empêcher de rapprocher ce texte, par les thématiques croisées de l'amour et de la ville, du poème de René Char intitulé "Allégeance". Merci pour ce partage ! |
Anonyme
27/2/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
La terminaison de chaque strophe(je vous cherche/vous me manquez/ je vous cherche) est un point d'ancrage touchant où s'arriment les vers quasi sensitifs qui les précèdent. Le 'procédé' est assez remarquable. J'aime beaucoup. |