|
|
brabant
3/9/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour Marie-Cerise,
Il y a quelque chose de beau là-dedans, je ne sais pas trop quoi et qui me touche ; je m'en vais chercher ce qui d'une certaine manière me déstabilise et ravit à la fois, et m'interroge. Quelle est donc la raison de ma perplexité ? Il y a cet éclat de rire qui est un éclat de voix pour une vie qui vole en éclats. C'est habile, séduisant, terriblement destructeur. Peut-on rire en un seul éclat ? Il s'agirait alors d'un rire méprisant ou plutôt d'un rire méprisé, d'un rire assassin ou plutôt d'un rire assassiné. Du rire de l'autre et du rire de soi. D'un rire en écho. De l'écho d'une discordance. Je lis et relis et relis ce court poème ; pour sûr il faut le passer en boucle, pour le faire tourner à vide comme tourne à vide l'absurde d'une vie, pour un rendez-vous manqué, une rencontre ratée. Ô l'impossibilité de rencontrer l'autre, l'existence est un banc où se posent les lapins. En tout cas c'est l'impression que m'a laissée ce texte... Très beau dans sa complexité simple. Merci ! Vais déjeuner d'un lapin chasseur moi. lol; |
placebo
3/9/2012
a aimé ce texte
Pas ↑
|
58 lectures - un commentaire, votre texte inspire :D
Pas arrivé à déterminer si c'est un jeu sur le mot qui a créé le texte au fil de l'eau ou s'il s'agit d'une construction réfléchie. Je trouve que la rupture du rythme avec "ce que je savais déjà" pourrait être un peu mieux négociée, je me retrouve souvent en butte à la fin d'un vers. Ce mot oublié, ce banc, m'ont fait dériver un peu vers une histoire de divorce mais je pense que je suis complètement à côté de la plaque :) je n'ai pas réussi à percer le sens du texte. L'ensemble est relativement pessimiste et s'achève brusquement là aussi. Les images ne me parlent pas trop. Ce texte sonne presque comme une déconstruction. Globalement, je n'ai pas aimé. Désolé. J'attendrai (ou lirai) un autre texte de vous. Bonne continuation, placebo |
aldenor
3/9/2012
a aimé ce texte
Bien ↓
|
J’ai aimé « c'est un éclat de rire
fiché dans ma rétine » ; l’éclat figuré, de rire, se matérialisant, comme un éclat de verre dans la rétine. Enchainer avec « éclats », de miroir ou de voix est lourd je trouve : les sens d’éclats étaient déjà épuisés, on cherche sans trouver où est la subtilité. « quand soudain je compris » : ici le choix du temps, le saut du présent au passé simple, me semble erroné. La construction aussi me semble bancale, car même en commençant par c’était un éclat, je trouve que ça cloche… « pour un mot oublié sur le banc d'un square » : on retrouve la fine tournure des deux premiers vers : le mot oublié se chosifie. Les fanfares, l’encensoir, je suis perdu en cette fin de poème au niveau du sens. On dirait des références toutes personnelles. Puis survient « une vie volée en éclats », de nouveau j’aime le double sens que prend « volée » dans cette construction. Intéressant. Du bon, et du moins bon. C’est ma lecture… |
Charivari
4/9/2012
a aimé ce texte
Un peu
|
Bonjour.
J'ai vraiment beaucoup aimé la 1ère strophe, qui rappelle Apollinaire, "mon verre s'est brisé comme un éclat de rire". Hélas, alors que ça démarre fort avec une belle prosodie et un vrai jeu sur le sens, ça s'essouffle au niveau du rythme et des sonorités dès la seconde strophe, et sur les trois dernières, je trouve que ça tourne court au niveau du sens (les fanfares et l'encensoir ne m'ont pas du tout convaincus, ni la conclusion). Dommage, il y avait vraiment matière à faire quelque chose. Bonne continuation |
Arielle
4/9/2012
a aimé ce texte
Un peu
|
Il y a généralement dans tout poème un vers, une strophe qui paraissent "être donnés" être venus on ne sait d'où mais autour desquels se construit le poème.
Ici le premier quatrain parait être ce cadeau des muses à la suite duquel l'auteur peine, mais sans succès, à trouver des mots qui seraient à la hauteur. Dommage de n'avoir pas pu garder jusqu'au bout la fulgurance de ce premier quatrain. |
Anonyme
4/9/2012
a aimé ce texte
Un peu
|
un premier vers qui vous attire...
un deuxième qui vous enchante... un troisième qui vous conquiert... Un quatrième qui nous retient... et puis... voilà que les mots ne chantent plus ! Zut ! alors puisque l'on est là, on continue à lire... une petite poussé d’adrénaline pourtant avec cette très romantique image " un mot oublié sur le banc d'un square"... Et puis les mots reviennent, alors, on commence à en chercher le sens, et ce n'est jamais très bon pour le rêve ni pour la magie... |
melancolique
6/9/2012
a aimé ce texte
Un peu ↑
|
Bonsoir Marie-Cerise ,
La première strophe est très belle, de belles images et un rythme juste parfait. Par la suite, c'est moins bon, je trouve pourtant jolie l'image: "pour un mot oublié sur le banc d'un square" Je n'aime pas la strophe: "pour un mot oublié comme un dieu d'encensoir je m'envolerai délivrée de l'espoir" je trouve le rythme lourd par rapport au reste du poème. Au plaisir de vous relire. |
Cyrielle
22/9/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
|
J'ai bien aimé l'éclat de rire qui s'esquisse d'éclat de voix en éclat de lumière. J'ai aimé le clair obscur de ce poème : "un soleil froid", "un éclat de rire fiché dans la rétine", "une vie volée en éclats et qui rit"....
Le contraste clair / obscur est souligné avec suffisamment de justesse pour donner à cette poésie toute sa nécessité et sa cohérence interne. Du coup, dans ce poème qui réussit à ne s'arrêter ni aux mots, ni aux images, j'y ai lu la lueur blessante de la vie. Merci pour ce bel éclat d'un rire qu'il m'a semblée entendre comme un son tristement fêlé... |
Anonyme
20/5/2017
a aimé ce texte
Un peu
|
Je vais commencer par ce qui me déplaît, c'est la forme qui n'a pas de majuscules, ni de ponctuation, je dirais que cela fait un peu négligé ... La présentation, à mon humble avis, à de l'importance.
Je retrouve ici encore par petite touche, ce manque de simplicité dans le phrasé, qui donne à l'écrit un petit côté presque "arrogant". Mais il y a cependant dans ce texte-ci plus de fluidité, et le ressenti paraît plus "abordable", plus sincère. J'aime cette dernière strophe : " c'est un soleil froid aujourd'hui une vie volée en éclats et qui rit " Belle finalité, aux mots parlants. |