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Anonyme
7/9/2012
a aimé ce texte
Bien ↓
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Ah, magnifique ce dernier quatrain, je trouve ! Tout simple, une forme de ritournelle... Très réussi.
Mais, et ceci vaut pour l'ensemble du poème, pour moi la présentation en vers courts gâche le message, elle me donne une impression de saccadé, de hâte en contradiction avec ce qui est dit : je ne conçois pas les heures exaltantes autrement qu'ensoleillées et éternelles comme un après-midi d'été. Cela dit, bien sûr, votre conception peut être différente de la mienne ; je dis simplement que, comme lectrice, j'ai ressenti une discordance entre le fond et la forme. Par ailleurs, quelques expressions me paraissent maladroites : les heures qui gonflent la voilure, justement, la terre ancestrale et les pas de géants qui pour moi font cliché. En revanche, l'adjectif "magistrale" me paraît bien venu, ainsi que la chair qui chamarre les réveils. Au final, à mes yeux le poème ne prend pas véritablement son essor, et c'est grand dommage parce que j'y perçois une jubilation sereine qui mériterait d'être mieux mise en valeur. |
kamel
13/9/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour
Des mots qui s'assemblent et se juxtaposent en vers contemporains expliquent bien son titre:"Et les jours étaient bons" appuyés davantage par une conjonction de coordination "et" au début. Tellement ornée par des termes magiques,la poésie offre de belles tournures à la fin du dernier vers pour montrer cet enchantement des jours merveilleux dans un souvenir radieux.Un simple qualificatif "BON" a rendu le poème vivant dans son ensemble."Sans rime ni raison donne beaucoup plus d'effets quant à la lecture du poème. |
brabant
30/9/2012
a aimé ce texte
Vraiment pas ↓
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Bonjour Marie-Cerise,
C'est votre poème et vous avez le droit de ne pas être d'accord avec mes observations formelles et sémantiques comme avec mon ressenti : - "Qu'une source de joie" : 'Que source de joie', "une" étant indéfini. - "calme" peut-il 'chamarrer' ? - "Je n'allais, magistrale, que par..." : Si vous étiez "magistrale", vous 'alliez.../par..." (mais je vois ce que vous signifiiez). - aller "...par pas.../... sur les océans" ?... marcher dessus ?... Cela fait, en ce qui me concerne, beaucoup d'approximations pour un poème aussi court qui se veut débridé dans une tonalité cependant biblique là où il convenait d'être moins ambitieux. La nostalgie devait rester ici à visage humain. AMHA. Désolé pour mon appréciation. |
marcelovic
30/9/2012
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Commentaire modéré
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Anonyme
30/9/2012
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Un essai un peu loupé je trouve.
Ce n'est pas aussi mauvais que semblent le dire certains, mais ce n'est pas très bon non plus. La faute je crois à une trop grande emphase dans certains vers "La chair calme et ardente devenue ma parente chamarrait mes éveils de soifs et de soleils " par exemple, alors que le poème qui utilise quand même un vocabulaire assez soutenu, reste très abordable. Le souci est qu'on ne sait ce qui domine: le côté assez grandiose, ou le côté simple...ils se côtoient sans jamais entrer en résonance ce qui constitue un peu un échec quand même. Mais j'aime bien le style. |
Blacksad
1/10/2012
a aimé ce texte
Un peu ↑
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J'aime la tournure qui se veut brève et simple pour évoquer la nostalgie. L'écriture est adaptée et fluide... hormis un gros problème : tout comme Monsieur F, je trouve que l'utilisation d'un vocabulaire excessif (à la limite de la prétention même par rapport au contexte) vient ruiner tout l'ensemble.
C'est vraiment dommage car on sentait une vraie émotion derrière ces lignes. |
Anonyme
2/10/2012
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Bonjour Marie-Cerise,
Je n'aime pas beaucoup le rythme des vers courts dans ce poème, il y a aussi certains clichés, et les images manquent de force. J'aime pourtant la dernière strophe, elle est agréable à lire: "Et les jours étaient bons sans rime ni raison les jours étaient si bons sans rime ni raison" Au plaisir de vous relire. |
Anonyme
20/5/2017
a aimé ce texte
Pas
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Quand je vous lis et vous relis, je trouve à votre écrit un caractère un peu "pompeux", qui me l'a rendu antipathique, comme dans cette strophe entre autre :
" Je n’allais, magistrale, que par pas de géants sur la terre ancestrale comme sur les océans" De plus pas très joli ce "que par pas". Le ton que vous employez ce fait grandiloquent, il m'a surpris, je m'attendais à un discours plus nuancé, plus enjoué, plus simple, plus naturel. Et puis cette dernière strophe, me déplaît par ces répétitions mot pour mot, qui n'est pas du plus bel effet, ni le "et", ni le "si", le lui apporte un quelconque intérêt. |