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Poésie libre
Marie-Lune : Âmes grises
 Publié le 21/06/16  -  9 commentaires  -  883 caractères  -  177 lectures    Autres textes du même auteur

Comment présenter une poésie… Eh bien c'est un mélange de sentiments, un message perdu, une lettre sans destinataire. Ce n'est pas du classique, c'est mon style et j'espère que vous apprécierez !


Âmes grises



Regarde-moi.
Ne vois-tu pas qui je suis ?
Car moi je sais qui tu es.
Je l'ai vu derrière tes masques,
Mais toi tu ne sais pas ce que je cache.

Je ne suis pour toi qu'une âme grise,
Dans un océan de brume.
Tu vois à travers moi,
Mais moi je vois ta couleur,
Unique et chatoyante.

Je ne suis qu'un corps d'os et de chair,
Pas une personne distincte de la masse,
Selon toi et tes yeux.
Mais pour moi il n'y a pas de masse,
Que des milliers d'individus.

Tu vois les émotions peintes,
Les maquillages et les costumes,
Tu les crois vrais.
Mais moi je distingue sous les poudres
Des mers de sentiments.

Allez va ! Innocent petit aveugle.
Lorsque tu ouvriras les yeux,
Ce sera bien trop tard.
Moi je pars porter secours
Aux âmes en peine ici-bas.


 
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   Mauron   
31/5/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Votre poème est charmant mais il semble faire à celui à qui il s'adresse ce que son auteur lui reproche. Du moins, un dialogue eût été préférable à ce monologue, et une réponse de celui qui avait été ainsi accusé de ne pas voir, de ne rien voir, de ne pas savoir voir, m'eût semblé au moins souhaitable. "Ta couleur unique et chatoyante", on ne la voit pas cette couleur. Et si ce poème parlait en fait de cette "incommunicabilité" des êtres dont on nous parle tant? Eh bien, faites communiquer entre eux ces deux consciences qui semblent rester étrangères l'une à l'autre.
"Pars donc porter secours
à qui te semble juste et bon,
et laisse-moi ainsi dans mon silence,
dans mon absence à toi, à moi.
Je ne suis pour toi qu'un aveugle,
et pourtant je vois mieux que toi."
Je me suis essayé à une réponse possible du "pauvre aveugle", mais c'est à vous de jouer, si vous en avez envie.
Bien cordialement!

   MissNeko   
4/6/2016
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Beaucoup de répétitions qui alourdissent l ensemble du texte (moi/toi/vois/masse/âme ..). Il faudrait un vocabulaire plus riche.
Des formules convenues :âme grise , océan de brumes
Les phrases manquent de légèreté : mais pour moi il n'y a/mais moi je/Pas une personne distincte de la masse/allez va /

Quant au sens, il me semble que l'auteur ne va pas au bout : que veut-il dire vraiment ?

L ensemble mériterait d être travaillé à nouveau.

   Lulu   
6/6/2016
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour,

ce n'est pas du classique, en effet, loin de là... Ce sont des vers libres. Vous laissez aller votre plume au fil de l'inspiration sans tenir compte des rimes ou des syllabes.

Je trouve le texte intéressant, bien qu'il comporte quelques maladresses, comme la répétition de "Moi je" qui est un peu lourde. Je dirais "Je" tout simplement, même si c'est pour signifier un contraste avec l'autre.

Ma préférence va à la dernière strophe qui apporte quelque chose dans le sens du texte. Tout ce qui précède est un peu redondant, il me semble. Ainsi, la première strophe me paraît inutile. J'aurais commencé par la seconde strophe directement.

Bonne continuation.

   Robot   
21/6/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
J'ai globalement beaucoup apprécié ce texte. Je voudrais simplement signaler quelques petites choses qui pourraient selon moi être améliorée.
Je pense que le texte se passerait sans problème de la 1ère strophe. Le poème commence à mon avis à la seconde.
"Moi je" est presque un pléonasme et supprimer le "moi" ne gênerait en rien la lecture et la compréhension.
La répétition de masse aurait pu être évitée, "pour moi il n'y a pas de - collectif (ou d'ensemble), que des milliers d'individus"

Ma strophe préférée, la 4ème avec cette idée du masque qui laisse cependant entrevoir les sentiments.

   Anonyme   
21/6/2016
 a aimé ce texte 
Un peu
j'ai trouvé l'écriture assez prosaïque. Je n'ai pas lu d'image qui ait véritablement retenu mon attention.

" Moi je pars porter secours
Aux âmes en peine ici-bas. " Bonne résolution...

A vous lire une autre fois.

   Pouet   
21/6/2016
 a aimé ce texte 
Bien
Bjr,

L'auteure dans sa présentation nous a signifié son âge, 14 ans.
Cela sera pris en compte dans mon commentaire et mon évaluation, peut-être à tort d'ailleurs, je ne sais pas.

Je ne sais pas (oui je ne sais pas grand chose...;) si vous connaissez ce livre Marie-Lune mais "Les âmes grises" est le titre d'un roman assez connu de Philippe Claudel. C'est donc un peu gênant de le choisir comme titre pour votre poème, enfin pour moi, personne ne vous le fait remarquer précédemment alors bon chacun son avis hein...

Donc j'ai moi-même commencé à écrire il y a une vingtaine d'année et j'avais votre âge. Je pense que bien évidemment et heureusement, vous avez une grande marge de progression et vous verrez que le seul moyen de progresser est de lire et d'écrire encore, super comme conseil non? :)

En l'état votre poème manque d'images, de métaphores, c'est un "dialogue" peut-être un peu trop prosaïque entre vous est vous-même et un tiers (un amoureux peut-être..?) qui ne vous comprend pas. Ou plutôt deux "consciences" qui s'affrontent comme le laisse penser votre incipit. (que j'ai lu après coup... Non mais franchement...! )

Vous semblez vouloir dire que vous avez su ouvrir les yeux sur le monde, les gens en difficulté, en détresse et que vous souhaitez vous engager auprès d'eux. Je comprends aussi le besoin de "tomber les masques", de voir sous le "maquillage". Mais les couches sont souvent bien trop empilées les unes sur les autres, et gratter ne sert pas à grand chose, si ce n'est à se casser les ongles...

Je vous invite à essayer d'imager un peu plus, de ne pas forcément "tout dire de façon si claire". Tentez de gommer les répétitions inutiles aussi.

Je ne peux que vous féliciter et vous encourager pour la suite.

   Alcirion   
21/6/2016
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour,

Le style est un peu raide (sujet verbe complément), ça manque d'huile, de tournures de phases légères, originales ou inattendues... (les possibilités sont nombreuses). Le vocabulaire est trop simple également, il ne s'agit pas d'employer des mots rares ou sophistiquées, mais des mots qui écartent du quotidien, du prosaïsme.
Sur le fond, il y a des images intéressantes, des idées, et j'ai de plus en plus tendance à penser ça compte énormément en poésie, vous avez tout le temps d'améliorer votre forme, pour votre âge, c'est déjà pas si mal !

   Marie-Lune   
22/6/2016
Commentaire modéré

   Zoe-Pivers   
27/6/2016
 a aimé ce texte 
Bien
14 ans ? Hé bien Marie-Lune, un bravo d'encouragement de ma part !
Bon, je ne suis pas calée en poésie mais c'est sincère, ça vient du coeur :)
je trouve que vous avez un œil qui voit les perspectives, et moi j'aime bien ce regard là. Avec les conseils que vous donnent et vous donneront encore, les poètes du site vous allez progresser à vitesse grand V.
A bientôt Marie-Lune
Amicalement
Zoé

   Anonyme   
20/5/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Ah ! le regard de l'autre porté sur nous, est-il aussi terrible que le nôtre, aussi incisif, aussi cruel mais aussi parfois aussi indulgent. Pourtant il joue souvent un rôle déterminant dans notre construction, dans notre relation à l'autre et avec l'autre.

Méfiez-vous de vos certitudes, rien n'est tout noir, rien n'est tout blanc, mais il faut du temps pour apprendre à apprécier et comprendre l'intérêt des nuances, ce qui vous semble vrai aujourd'hui, le sera peut-être pas demain.

Vous voulez aller vers la reconnaissance que vous ne semblez pas avoir trouver avec ce "Toi", il n'a pas su, alors tant pis pour lui, d'autres sauront, surtout si ils sont fragiles et que vous vous montrez à la hauteur de leur attente. Mais pour autant serez-vous pleinement mieux dans votre fort intérieur, et ces regards là, pour auront quelle valeur ...

Votre texte appelle à la réflexion.

J'ai aimé les maladresses de votre écrit, car elles sont pour moi, la marque de la sincérité, c'est en cela qu'un texte me plaît, quand il sait livrer son ressenti et me le faire partager.


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