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Poésie contemporaine
MarieL : Vigne vierge
 Publié le 25/10/24  -  11 commentaires  -  693 caractères  -  188 lectures    Autres textes du même auteur

Un symbole de l'automne évoqué dans un sonnet.


Vigne vierge



Étendard virginal, sur le mur rouge et vert,
Le pampre se dessine en offrande automnale,
Le mur goûte son charme à la grâce létale,
Sa douceur sans rivale est portique entrouvert.

Grâce cardinalice et délicat concert,
La saison mêle tout dans sa note chorale
Et le brouillard lui-même, en brume cannibale,
Dissout chaque contour au silence disert.

Le temps vient immoler la parure soyeuse,
La robe se déchire, ô muse paresseuse,
La façade apparaît, délicat souvenir.

Le sol est à présent vêtu d'une belle apparence,
La minute est regret, la seconde est soupir,
La brise mélancolique apporte sa révérence.


 
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Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   BlaseSaintLuc   
11/10/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Joli sonnet, dont les vers sont choisis avec élégance.
Je ne suis*hélas, pas un spécialiste du classique.
Le texte est musical, le tableau bien peint.
La dernière strophe me va moins.

   poldutor   
11/10/2024
trouve l'écriture
très perfectible
et
aime bien
Charmant petit poème évoquant la parure des murs avec de la vigne vierge, verte d'abord puis toute colorée de rouge...
Beau thème automnal, qui fait le charme des vieux murs.
Ce poème présenté en "classique" sera probablement "rétrogradé" en néo du fait de nombreuses fautes de prosodie : césures tombant au milieu de mots, et surtout les douzième et quatorzième vers contenant quatorze pieds...
Dommage.
Cordialement.
poldutor en E.L

   Robot   
25/10/2024
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
Nimbé d'une réelle poésie il est bien dommage que le second tercet vienne gâcher cette composition initialement présentée en classique.
Second tercet qui de plus ne possède pas le même élan poétique des strophes qui le précédent.

Si j'apprécie les images, je regrette ce qui m'apparaît comme un manque d'application pour peaufiner un véritable sonnet classique tel qu'il nous était proposé.

   Dian   
28/10/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Bonjour MarieL,

Cette hybridation du nombre de pieds crée une arythmie de vers qui ne manque pas de charme, justifiant sans doute l'épithète de "contemporain".
Les images ont quelque chose d'impressionniste, la phonétique est lisse (sauf "brume cannibale").
L'impression d'ensemble est magnétique et harmonieuse. Sur les 100 mots que comporte ce poème, on compte 21 occurrences de la voyelle "i" (= couleur violet).

   Catelena   
25/10/2024
trouve l'écriture
perfectible
et
aime bien
J'ai de belles images d'automne et de vignes rouges qui me viennent à la lecture. Dommage leur agencement maladroit. Il donne un côté approximatif à ce poème, pourtant non dénué de poésie.

Il faut peut-être choisir son camp.

Si l'auteur a un réel engouement pour le bel alexandrin (puisque présenté en Classique au départ), et du plaisir à peaufiner les contraintes, il ne doit pas hésiter à se lancer dans un travail acharné, exigé afin de maîtriser les règles du genre. Elles apporteront une belle fluidité à l'ensemble.

Autre alternative, opter pour l'envolée libre. Là, il suffit de fermer les yeux et de se laisser porter en écoutant la douce mélodie du bonheur à son oreille.

Le jeu en vaut la chandelle, car il y a une réelle poésie dans votre poème. « La brise mélancolique apporte sa révérence. », pour exemple.

Merci pour le partage.


Cat

   papipoete   
25/10/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
bonjour Mariel
Ici était une vigne vierge, que le pourpre a consumée, au sol précipitée, alors que le brouillard nimbe
" sa brume cannibale "
Passeront les saisons, avant que renaissant, son vert feuillage à nouveau de neuf l'habillera.
NB l'auteur semble bien mélancolique, face à la vision de cette vigne défeuillée
" la minute est regret, la seconde est soupir "
C'est bellement écrit, mais me rappelle ce " forfait " que je dus commettre contre ma vigne vierge...
Elle étreignait tant les murs, qu'à la " tuer " je dus me résoudre !
Après avoir scié son pied, elle se mit à pleurer ; le lendemain, ces larmes étaient de Sang qui rougirent le trottoir, depuis le trou où elle était plantée depuis des décennies.
C'est un brasier qui l'immola
Voir " l'arbre aux abeilles "
Un vocabulaire assez extraordinaire, colore ce beau poème.
le second tercet a ma préférence
techniquement, aïe aïe le 12e vers s'envole sur ses 14 pieds !
et le 14e aussi !
je pense à une étourderie prosodique ? ne pas hésiter à compter sur ses doigts, et re-compter re-compter !
comme c'est dommage ! pour la forme Suprème...

   Donaldo75   
25/10/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Bonjour MarieL,

Malgré ses petites imperfections rythmiques qui l'empêchent de rentrer dans les catégories classiques, ce poème recèle une vraie tonalité. En cela il est réussi car la poésie a suinté de tous les côtés, que ce soit dans les quatrains ou les tercets, dans l'usage du champ lexical ou dans la musicalité de la rime. Oui, je cite la rime en dernier car souvent c'est là que le bât blesse alors qu'elle devrait insuffler la petite musique à l'oral dont la poésie a besoin pour changer de dimension. Ici, c'est le cas.

Merci pour le partage.

   Provencao   
25/10/2024
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
Bonjour Mariel.
Je viens de découvrir votre modification.
Mon commentaire n'a plus sa place , ni de sens en lien avec mon ressenti tel que votre tercet était écrit en première instance.

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   Ioledane   
26/10/2024
trouve l'écriture
perfectible
et
aime bien
De belles images dans ce poème qui présente également de jolis jeux sur les sonorités. La douceur et la délicatesse y contrastent avec le registre de la mort : létale, cannibale, immoler ...
Le premier tercet est ma strophe préférée.
Le mot "délicat" apparaît deux fois sur deux strophes consécutives ; je pense que cette répétition aurait pu être évitée.
Le dernier tercet fait malheureusement dissonance au regard des vers précédents, très bien construits : en effet, ses premier et dernier vers ne sont pas des alexandrins, puisqu'ils comportent plusieurs syllabes surnuméraires.
Enfin, quelques points-virgules n'auraient pas nui, pour marquer quelques pauses dans l'enchaînement de virgules ; par exemple après "automnale", après "soyeuse" ou "paresseuse", et après "apparence" ou "soupir".
Avec ces quelques ajustements, ce sonnet serait pour moi parfaitement réussi.

   wancyrs   
30/10/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Salut MarieL

Je trouve que les tercets sont plus réussis que les quatrains ; néanmoins, je me suis laissé emporté par la belle musicalité de l'ensemble. J'ai appris un nouveau mot : pampre ; merci !

Bonne continuation !

Wan

   Yannblev   
10/11/2024
Bonjour Mariel,

On peut l’avouer, en général et au quotidien, on passe allègrement à côté des éléments que la Nature maquille et démaquille au fil des saisons.
Il est bon et même primordial de pouvoir les mettre en valeur et de partager les émotions qu’ils peuvent parfois suggérer à l’instant où l’on regarde mieux. La poésie est alors une alliée précieuse, le poème une arme efficace. Votre sonnet empreint de lyrisme et d’harmonie, toute licence prosodique comprise, valide cette idée.

Merci pour cette évocation


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