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BeL13ver
4/5/2017
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour MarieLN,
Votre poème décrit très bien ce sentiment de la douleur. On se sent ballotté par les vagues à l'âme de la tourmente. Les effets d'échos rendent l'ensemble très bouleversant. Chaque mot est déposé de manière délicate, et réfléchie. Chaque quatrain pris seul à seul est absolument magnifique. J'aime particulièrement le premier, qui plonge immédiatement dans l'ambiance de ce poème. On voit que vous parlez de vécu. Ce que vous évoquez est cette angoisse, cette terrible angoisse face au vide de la solitude. La conclusion laisse une ouverture, montre que cette tourmente ne dure pas éternellement. J'aime passionnément ce poème, même si j'espère ne pas vivre dans la tourmente. |
emilia
4/5/2017
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Mis à part 2 vers qui m’ont semblé un peu accrocher à la lecture (deuxième et seizième malgré l’effet jeux de mots), ce poème bien écrit et travaillé explore parfaitement le lexique de la souffrance et son ressenti : douleur, dérive, torrent déferlant de larmes et sanglots du cœur déchiqueté, houle et roulis qui submergent, chant déchirant qui implore une trêve… ; puis, la tourmente apaisée « le silence se pose sur l’âme (ballottée) mise à nu… » ; un partage émouvant et bien restitué…
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jfmoods
6/5/2017
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Ce poème est composé de huit quatrains en alexandrins, à rimes croisées, pauvres, suffisantes et riches, majoritairement masculines.
Les champs lexicaux croisés de l'eau et de la douleur structurent le propos, mettant en évidence un jeu d'assimilation. L'individu, à l'image d'un bateau, se voit arraché du quai, au port d'attache, par les éléments déchaînés (comparaison : "Comme si à la dérive partait un vieux rafiot"), emporté au large par le surgissement d'une souffrance qui le réinvestit, l'accable et le déchire (parallélisme : "Et les sanglots du cœur répondent à ceux de l’âme") avant de l'échouer sur une rive accueillante (métonymie avalisant la dureté de l'épreuve traversée : "À la grève sereine mon corps lourd se confie"). Des allitérations (t, d, r) et une assonance (an) appuient sur la violence de l'évocation. Merci pour ce partage ! |
Provencao
15/5/2017
a aimé ce texte
Passionnément
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Quand les affres de la douleur prennent les vers et les rimes......le silence ne peut que s'imposer.
Merci pour cette belle lecture. |