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Maëlle
21/2/2011
a aimé ce texte
Bien ↓
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Le rythme des vers est tout à fait agréable. Je doute que je me souvienne de ce poéme dans deux heres, mais néanmoins j'ai pris plaisir à le lire.
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bulle
21/2/2011
a aimé ce texte
Bien ↑
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Je ne sais pas si ces pensées sont sans suite, mais je leur trouve un bel effet.
Leur cheminement se trace entre fragilité et sensualité. Pas de fioritures, et pourtant les lignes renvoient beaucoup de puissance, du moins à ce que j'en ressens. J'aime beaucoup cette simplicité apparente de laquelle se dégage une sensation d'infini : "S'enlise dans l'épaisseur du temps"... |
Anonyme
22/2/2011
a aimé ce texte
Pas
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C'est trop court je trouve. L'idée de douceur, de quiétude est présnte, mais il manque quelque chose, comme si le poème n'était pas terminé.
J'aime beaucoup les mots uniques au début de chaque strophe, mais je pense qu'il faudrait un peu étirer la métaphore. |
Lunastrelle
22/2/2011
a aimé ce texte
Bien ↑
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C'est ce que l'on appelle se laisser porter... Il n'y a pas forcément de liant entre chaque passage, mais ce n'est pas grave. En fait, cela ressemble à un kaléidoscope...
Un instant agréable, en tout cas! |
Lunar-K
28/2/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
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Au lu du l'introduction : "Pensées sans suite", je m'attendais à un poème sans fil conducteur, sans continuité palpable entre les strophes. Ce n'est pas le cas (ouf !).
J'ai beaucoup aimé la forme de ces quatrains, forme originale et qui me semble tout à fait adaptée à cette langueur qu'ils véhiculent. A chaque fois, les deux premiers mots isolés introduisent à merveilles les deux derniers vers (avec une certaine réserve peut-être pour la dernière strophe où le lien me semble moins évident entre "frisson", "caresse" et le reste). Le premier quatrain m'a tout particulièrement plu ; il parvient, avec ses quelques mots, à transmettre l'étranglement de ce "soupir", de cet "écho", qui "s'enlise dans l'épaisseur du temps". C'est rare qu'un poème qui, d'une première lecture si sombre, soit à la fois teinté d'espoir comme celui-ci : - Peu importe les "sanglots" et les "larmes", puisque le temps finira par les étouffer. - Peu importe "le dernier flot" qui meurt, puisqu'en lui demeure le scintillement de l'astre. - Peu importe les "brumes", les "ombres", et "le jour qui s'efface", puisque "les voix et les pas s'y rejoignent". C'est en tout cas la lecture que j'en fait, et je dois dire qu'elle m'est très agréable. L'écriture est d'une précision chirurgicale. J'ai déjà mentionné la justesse des deux premiers mots de chaque strophe, mais les vers ne sont pas en reste eux non plus. A nouveau, j'ai un faible pour la première strophe qui est, selon moi, la plus profonde avec peut-être la dernière. Hélas, le dernier quatrain n'est pas aussi éclatant que le premier : les deux vers comme étrangers l'un à l'autre, les deux mots comme étrangers aux deux vers... Je sais que ce n'est pas vraiment le cas, qu'ils sont bel et bien en lien, mais cela est, selon moi, tellement moins évident que dans les deux autres strophes que cela dénote un peu. Au final, un très bon poème, très agréable à lire, auquel je ne reprocherai que la brièveté et ce dernier quatrain qui ne m'aura pas autant transporté que les deux premiers. |
Pascal31
28/2/2011
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Honnêtement, si j'avais lu le poème tel quel, il ne m'aurait pas laissé un souvenir impérissable. C'est joli, certes, mais trop bref pour que l'image donnée s'imprègne durablement, chez moi en tout cas.
Mais en fait, il s'agit d'un PVA : Un Poème à Valeur Ajoutée ! En effet, en lisant le commentaire détaillé de Lunar-K, je me rends compte que de ces quelques lignes poétiques peuvent naître de belles émotions. Cela n'a pas vraiment fonctionné avec moi, c'est bien là mon seul regret... |
thea
28/2/2011
a aimé ce texte
Un peu
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juste un peu trop court
peut être eut-il fallut lever le voile tendu pour découvrir un soupçon de bonheur. On reste sur sa faim, c'est dommage.. il y a pourtant tout pour bien faire... |
Flupke
28/2/2011
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour Marité,
Même si je ne suis pas trop fan des textes sans ponctuation, ici, cela ne me gêne pas trop. (Les retours à la ligne en tiennent presque lieu). C’est sobre et léger comme la « chanson d’automne », quelques petits coups de pinceaux et puis s’en va. Concis et efficace dans sa manière de laisser une impression. Bravo. Amicalement, Flupke |
widjet
28/2/2011
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Ouais, bon, c'est court, ça se lit bien et c'est délicat tout plein. J'ai bien compris qu'il n'y avait aucun but précis que de te laisser vagabonder, au gré de ton humeur de l'instant. Voilà. Cela ne m'inspire guère autre chose pour la simple raison que cela ne me parle pas plus que ça et que je te préfère dans d'autres registres que la poésie. Je n'évalue pas, mais en revanche, je te demande gentiment de te dépêcher de nous pondre une nouvelle, nom du diou ! :-)
W PS : je suis bien conscient que mon commentaire ne sert à rien ! |
Anonyme
28/2/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Marite ! Trois petits quatrains tout en délicatesse et puis s'en va le petit poème, léger, fragile comme un frisson, une caresse quand la fraîcheur des brumes s'unit au vent des ombres,
quand les voix et les pas se rejoignent dans le jour qui s'efface... Ici pas de message ni de métaphore, seulement des pensées sans suite jetées sur le velin avec beaucoup de charme et sans doute un brin de nostalgie... Que demander de plus à la poésie ? Merci... |
Lhirondelle
28/2/2011
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour Marite
Les deux mots en accroche de chaque strophe me font penser à des petits papiers où ils seraient inscrits... Piochés deux par deux, ils laissent ainsi la pensée s'en imprégner et divaguer sur leur évocation, éphémère comme peut l'être l'instant. Juste un peu court... j'aurais aimé que "la pioche" se poursuive... Sinon j'ai un peu accroché sur "seuls y subsistent" Au plaisir de te relire Lhirondelle |
wancyrs
1/3/2011
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Cette rêverie me plonge dans une Autre du même auteur, Autre qui peut être la clé de ce texte qui semble à première vue hermétique, mais il suffit de se plonger dans ce monde qui est transition entre le réel et l'irréel pour comprendre.
Selon moi, la 1ière strophe parle de tristesse, un malheur dont la douleur s'accumule avec le temps la 2ième strophe parle de flot qui s'étire. Flot de quoi ? de lumière, comme ces poussières de lumière qui caractérise l'être pour qui la douleur s'accumule avec le temps, et ces scintillements qui nous rappellent qu'on a pas rêvé. dans la 3ième, c'est la quiétude. frissonner sous la fraicheur de la brume, mais caressée, apaisée par le vent des ombres qui n'est autre que l'esprit qui vient nous rassurer. Et enfin le reveil, le retour à la réalité, dans une semi-inconscience pour continuer d'entendre la voix rassurante et en même temps les pas des vivants qui marchent non loin. C'est du moins comme ça que je vois ces rêveries éphémères. |
David
1/3/2011
a aimé ce texte
Pas
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Bonjour Marite,
J'ai lu le poème à rebours, c'est pas une manie, mais je le suis mieux comme cela. Par soupir, je lis aussi "souffler" ou "expirer" comme après un moment de retenu, je ne sais pas si c'est le sens que lui donne l'auteur, ça ne serait plus seulement une nostalgie mais un soulagement, une fuite du bruit ambiant, celui d'une foule dans le dernier vers : "Les voix et les pas se rejoignent dans le jour qui s'efface" Même celui des flots, ça se passerait au bord de la mer ? : "Le dernier flot s'étire et se pose" Pour ne plus entendre que son propre bruit : "L'écho des sanglots et des larmes" Qui s'effacerait aussi pour... soupirer, enfin. Le "silence" est juste avant, à rebours, mais dans le sens original, c'est comme si on allait de ce qui me semble être "le but de la quête" vers ce qui serait "le petit enfer quotidien" qui l'a généré. Je le trouve donc écrit à l'envers, comme lorsqu'on raconte sa journée simplement, à rebours (par exemple : j'arrive de la banque, avant j'ai mangé, le matin j'étais au travail, etc) alors qu'une histoire, ou un poème, devrait il me semble être mis en scène, remis à l'endroit, pour "apprivoiser" le lecteur, l'amener là où va le texte. Bon, c'est mon impression pour ce poème là en tout cas. En espérant en lire un peu plus, une prochaine fois, sur ce moyen de refaire le plein d'oxygène. |
Charivari
1/3/2011
a aimé ce texte
Bien ↓
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J'ai trouvé ça assez subtil et mélodieux, hélas, ce texte donne vraiment une impression de déjà vu, au niveau des images, des termes, du sentiment décrit...
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kamel
6/3/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Marite
Cette poésie trouve vivement sa liberté dans sa mise en forme. Elle produit chez le lecteur une sensation très forte de s’intéresser à sa lecture. En effet, on assiste à la pertinence des mots isolés de chaque strophe qui fortifient le sens ; une recherche minutieuse pour la consolidation de la structure. Parfois, dit-on que le mot est un texte et il suffit de s’introduire dans ces « rêveries éphémères » pour le définir. « Soupir, silence etc.… ».un beau contraste de l’ombre et de la lumière se dégage dans ces vers suivi de belles images pleines d'action. |
Anonyme
13/3/2011
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'aime beaucoup. c'est discret, léger, comme des pétales de roses portées par les vents. Ca se lit tout seul. C'est sa simplicité qui fait son charme. Juste un bémol pour "Seuls y subsistent les scintillements du couchant" qui heurte un peu la lecture.
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Anonyme
28/3/2011
a aimé ce texte
Bien ↑
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Il me semble que pour une meilleure harmonie de cette courte poésie, il serait bon que les vers soit en premiers et les deux mots par la suite:
L'écho des sanglots et des larmes S'enlise dans l'épaisseur du temps Soupir Silence Cela amènerait une réflexion intéressante à chaque strophe . En plaçant les deux mots au début, cela brise le rythme de la lecture et empêche un peu la compréhension du texte. De belles pensées éphémères fluides et un tantinet sensuelles. J'ai aimé ma lecture... |
Anonyme
28/3/2011
a aimé ce texte
Bien ↑
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Une ambiance fragile, délicate... Un poème réussi pour moi. Je trouve un peu longs les vers "Seuls y subsistent (...)", "La fraîcheur (...)" et "Les voix (...)", mais j'apprécie le soin porté aux sonorités.
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vicon
19/11/2011
a aimé ce texte
Passionnément
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J'ai trouvé ce poème franchement superbe. C'est baigné de lumière, de délicatesse, de pudeur. C’est musical et doux, tout en portant l’éxil.
Je suis tenté de ne rien dire de plus, d'éviter toute dissection, mais je vais me faire violence et, un peu brutalement, m’essayer tout de même au commentaire. Je précise que tout ce que je vais dire, c'est comme toujours du ressenti. Si j'utilise des formules un peu brutes, c'est par habitude de la dissertation, mais je ne cherche pas à imposer pas mon avis. Bon… Bon, déjà, j'ai aimé le fait qu'il n'y ai ni ponctuation, ni pronom personnel. Ce texte n'a d'une certaine manière pas d'auteur, tant son auteur s’efface pour laisser parler l’aurore. D’ailleurs, qui parle ? A qui appartient cette voix ? Instinctivement, je lui ai donné quelque chose comme une voix de femme, peut être influencé par le côté sensuel du poème (consonnes mouillées, champ lexical) et sans doute par, je dois bien l’admettre, un certain machisme qui m’amène parfois à inconsciemment considérer les femmes comme fragiles. Mais malgré tout, cette voix reste irréelle, rêvée, archétypale. D’une puissance folle. D’ailleurs, après réflexion, je vois ce texte comme une sorte d’icône : il est archeiropoiète (ouf. . !), c’est-à-dire « pas fait de la main de l’homme », mais repété, repris par l’homme, depuis «l’épaisseur du temps ». Ensuite, le thème. Bon, c’est du vu et revu, mais c’est très bien traité, tout en justesse, et finalement toujours aussi poétique. Ce que j’ai particulièrement aimé, c’est la lumière qui est apportée, par le choix des mots, des rythmes, par les échos qui se crées (vacillement des vagues, scintillement des lumières), par toutes ces sentations qui donnent vraiment vie au poème. Ca scintille, ça brille, particulièrement dans le deuxième quatrain– ce qui est normal. Je l’ai bien ressenti ici : quand l’éphémère fait monde, c’est dans la lumière. Autre chose sur le traitement de cette aurore (je ne sais pas si c’est ça, mais je le lis comme ça) : j’ai aimé la progression qui se fait dans le poème. D’abord, l’écho « s’enlise dans l’épaisseur du temps » - j’aime d’ailleurs bien l’ambiguité sur « l’épaisseur du temps » : on se demande s’il s’agit du passé, ou du présent ( dans le sens où l’écho, en avançant à sa vitesse, va franchir différentes épaisseurs du temps, tout comme il franchit différentes épaisseurs d’air, pour aller vers l’à-venir). Cette ouverture est à mon sens superbe. Avance dans le temps, transporte le temps, l’écho prépare tout entier le moment qui va suivre. Ensuite, c’est le temps du va et vient, du scintillement. C’est le moment du couchant, toujours fragile. C’est à ce moment que l’éphémère fait monde. Extrêmement bien dit en si peu de mot je trouve. « le dernier flot s’étire et se pose ». Ca y est, on est en face de l’immensité. « Seuls y subsistent les scintillements du couchant ». La forme « Seuls y » me plait : déjà, graphiquement, un certain archaïsme poétique ; mais surtout, la solitude. Puisque c’est seul, c’est « un ». En ça, je retrouve la pudeur poétique qui m’est cher. La forme, « seuls y » qui s’allonge, tout ça, reflète je trouve bien ces moments hors du temps. Moment d’espace pur, comme l’océan d’ailleurs, ou la mort, ou l’éternité, ou « la mer allée avec le soleil » (je viens seulement de le voir !). Pour finir, ce dernier quatrain. Je trouve que c’est le plus moderne, et aussi le moins bon. Le mot « s’unit » me gène quand il juxtapose « rejoignent ». Je pense bien que c’est une forme d’éloge de la dissonance, du frisson qu’il crée, et je pourrais très bien accepter cette gène pour cette raison, si « la fraicheur des brumes » et le « vent des ombres » n’étaient pas déjà qu’une seule et même chose : dès lors, pourquoi les unir ? L’union, je ne peux la concevoir que dans la dissonance, d’autant plus quand c’est la solitude/l’éphémère qui fait monde au quatrain d’avant. J’aime pourtant toujours cette progression. J’aime le fait qu’on quitte le moment du parfait pour arriver au moment de l’imparfait. J’aime le fait que ce soit ici qu’on trouve la caresse, dans le jour qui s’efface. C’est tellement évident qu’on a tous connu ça. Voilà, merci pour ce poème, qui m’a évoqué tout un tas de sensations, et donné sacrément envie de fêter ce petit samedi soir. J’espère quand même ne pas avoir fait de gros contre-sens sur ce poème, il m’a touché comme je vous l’ai décrit. Au plaisir de vous relire. PS : à ma première lecture, votre texte m’a tout de suite fait penser à une chanson : Yawny at the apocalypse, d’Andrew Bird. Je vous l’envoie par MP ( sais pas si j’ai droit de joindre quelque chose sur commentaire ) Edit : j'ai oublié de lâcher un mot, important dans ce texte : sérénade. |
Mona79
19/11/2011
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonsoir Marite,
Joli poème, léger, à peine effleuré, comme les sensations qui nous envahissent dans le pré-sommeil, tout est flou, léger, fragile, puis s'estompe et s'efface en même temps que les voix et les pas. J'ai aimé. |
rmfl
25/11/2011
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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C'est léger, rythmé, fin au toucher, du genre" ne me dérangez pas, je rêve encore..."
J'ai beaucoup aimé, c'est court mais pas trop court! tout est dit... |
Anonyme
5/5/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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Le titre peut-être me gêne un peu. Le mots rêveries est assez souvent employé.
Hormis ce détail j'ai beaucoup aimé ces petites touches, la lecture fluide, ces associations de mots isolés et toute l'atmosphère qui émane de ce poème. |
Marite
13/7/2012
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MissNeko
30/8/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Il t a un rythme agréable dans ce petit poème. Les vers sont magnifiques. Le choix des mots est pesé et réfléchi.
Un bon moment de lecture. |