Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie libre
marmotte : Mon ami de cœur
 Publié le 16/05/14  -  9 commentaires  -  1886 caractères  -  195 lectures    Autres textes du même auteur

L'amitié se découvre avec aussi des minutes intenses d'émotions,
simplement d'être présente pour apprécier ces instants de douces complicités.


Mon ami de cœur



Il est très tard, mon havre de paix résonne d’un silence apaisant,
Je suis tranquille presque irréelle, étant ailleurs.
J’aime cet instant où demain n’est pas encore,
Où aujourd’hui s’achève, expire et meurt.

Les souvenirs affluent captivant ma mémoire
Compagnons fidèles de la nuit bleutée,
Fuyant à pas de loup, abandonnant multitudes pensées
Comme la plume épousant le grimoire esseulé.

Je pense à toi, mon ami si loin et si proche à la fois,
Intenses impressions, que celles d’un frôlement, d’un frisson,
D’une respiration, d’un parfum attisant
Souvenirs, émois, tendre présence,
Comme la nuit où pendant quelques instants je t’ai veillé.

Les enfants dormaient, tu étais installé dans le bureau.
Pendant quelques heures je me suis assoupie, heureuse
Je ne sais comment je me suis retrouvée assise à tes côtés…
Dans la pénombre silencieuse, je te contemplais.

Je distinguais les contours de ton visage, enfin reposé.
Tu semblais paisible, détendu, éloigné de toutes contraintes.
Délicatement, j’ai posé la main sur ta poitrine,
Tu n’as pas bougé, ton noble cœur battait régulier,
Enfin libéré tu souriais.
J’ai fermé les yeux, j’étais comblée…

Secondes magiques, merveilleuses, où par la pensée
Je te rejoignais au paradis des poètes heureux, apaisés.
Minutes incommensurables que seuls connaissent
Les cœurs aimants, les âmes sereines
Habitées par la sagesse, partageant une tendre amitié
Inconditionnellement unis comme les cinq doigts de la main.

Que le destin renouvelle ces minutes intenses
Que celles vécues à ces instants-là,
C’est un de mes souhaits les plus chers, les plus espérés
Il y a des instants où le destin se fait grâce, charité et bonté.


CRIS


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Anonyme   
16/5/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'aime absolument. Le ton est feutré, la "souplesse" du récit et la précision dans l'expression du ressenti. Avec ce texte on recrée le sien mais la matière est si fine qu'elle en devient communion. Nous sommes tous les mêmes.

Un merci personnel particulier pour ce passage : "Délicatement, j’ai posé la main sur ta poitrine,
Tu n’as pas bougé, ton noble cœur battait régulier,
Enfin libéré tu souriais.
J’ai fermé les yeux, j'étais comblée...".
J'ai écris un texte à ce sujet, donc partage...

Bon juste pour dire : j'écrirais personnellement avec moins de participes présents, j'alternerais avec des compléments relatifs "qui...", surtout à la deuxième strophe.

Merci de cette très belle lecture

   Lulu   
29/4/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Magnifique !
Poème très bien écrit et très poétique, tant par la forme que le contenu. Un poème très sensible où l'amour et l'amitié semblent être comme délicatement emmêlés. C'est vraiment très beau, très noble aussi.

   Anonyme   
16/5/2014
 a aimé ce texte 
Bien
Poème tout en douceur, sérénité et harmonie. Très agréable à lire, tant la solidité des sentiments et la délicatesse à les évoquer apporte un baume bienfaisant.

Je me suis demandée si le dernier paragraphe était vraiment indispensable au poème. Je dirais que non, et que j'aurais même préféré terminer sur ces "doigts unis".

C'est un peu étrange que ces moments de communion soient aussi ceux du silence, ceux de l'abandon pour l'un au sommeil, pour la narratrice un bref éveil au cours d'un assoupissement.
Le poème peut se réciter en sourdine, mais évoquant la "libération"" le visage reposé" du poète (que l'on imagine torturé) on peut aussi penser que les mots seuls n'ont pas suffit à sceller parfaitement l'amitié de ces deux êtres ou qu'il aura fallu la communion dans le silence et l'abandon.

Il me semble aussi que l'image du poète est là idéalisé peut-être de manière un peu excessive :"ton noble cœur", "âmes sereines habitées par la sagesse""paradis des poètes heureux apaisés". Beaucoup d'adjectifs (un peu trop ?)

J'ai beaucoup aimé :
"J’aime cet instant où demain n’est pas encore,
Où aujourd’hui s’achève, expire et meurt."

   Anonyme   
16/5/2014
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour,
Je n'ai pas été du tout séduite par votre poème.
Je le trouve lourd dans sa construction.
Vous utilisez beaucoup de participes présents et cela donne à la lecture une sensation de facilité qui m'a gênée.
Et puis, vous rajoutez plusieurs fois en fin de vers des adjectifs inutiles qui malgré la virgule ne servent à rien puisqu'ils veulent dire la même chose que ce qui précède. Cela rallonge les vers et puis...rien.
Tout comme le dernier vers ou charité et bonté sont synonymes.
Désolée,

   Anonyme   
16/5/2014
Bonjour Marmotte

Vous venez d'ajouter une catégorie au catalogue. La poésie épistolaire.
En effet, si les aller à la ligne donnent à ce texte une allure de poème en vers libres, le style est celui d'une lettre (fort bien écrite d'ailleurs)
Le titre en désigne le destinataire
"Mon ami de cœur" comme on dirait "Cher ami" ou "Mon cher X"

Lue sous cet angle, la missive est très belle, chargée d'émotion, et je pense que vous auriez du assumer en présentant simplement votre texte sans vouloir le versifier.

   Robot   
16/5/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Une forme bien particulière pour cette missive poétique dont j'ai apprécié beaucoup d'aspect, notamment la sérénité qui émane de tout le texte.
Un peu rebuté par "abandonnant multitudes pensées",Il me semble que "abandonnant DES multitudes de pensées" serait plus juste grammaticalement.
Rebuté aussi par le second "que" du dernier quatrain. "Comme celles vécues..." me paraissant mieux adapté.
En dehors de ces quelques défauts ressentis, j'ai trouvé ce texte réussi.

   Anonyme   
16/5/2014
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour marmotte,

La poésie est bien présente, mais malheureusement elle disparaît dans la forme narrative que vous lui avez donnée. Votre poème est trop éloquent, vous avez peur des ellipses, des silences. Vous voulez tout expliquer au lecteur, de peur qu'il ne vous comprenne pas.

Si je compare la poésie au cinéma, vous filmez la scène avec un plan large, depuis la porte du bureau. Or il me semble que cette scène réclame une proximité plus grande avec cet ami de cœur. Les mots en poésie sont l'équivalent du plan au cinéma. Plus vous en rajoutez, plus vous mettez de distance entre le sujet et la caméra. Ce style convient mieux à la poésie élégiaque de nos poètes du passé (Lamartine, par exemple), qui englobe des thèmes universels plutôt qu'intimes.
Pour faire un gros plan, pour vous rapprocher de votre ami de cœur, il suffit de resserrer vos sentiments en resserrant vos mots.

Juste quelques exemples pris sur la première strophe, que vous pouvez étendre à l'ensemble du poème. Vous noterez que je ne vous propose pas de changer des mots, mais juste de réfléchir à en supprimer, pour augmenter l'intensité de ceux qui restent.

- « Il est très tard, mon havre de paix résonne d’un silence apaisant »
Le qualificatif « apaisant » est une redondande de « paix ». Il vaut mieux le supprimer :
- « Il est très tard, mon havre de paix résonne de silence »

- « Je suis tranquille presque irréelle, étant ailleurs.»
Le verbe «étant» est inutile pour la compréhension :
- « Je suis tranquille presque irréelle, ailleurs.»

- « Je pense à toi, mon ami si loin et si proche à la fois »
« à la fois » est déjà sous-entendu par ce qui précède.
- « Je pense à toi, mon ami si loin et si proche »

- « Où aujourd’hui s’achève, expire et meurt. »
Au lieu de rendre cet instant unique, la succession de synonymes lui donne un air vague et insignifiant, comme si l'auteur, ne sachant pas lequel choisir, nous les proposait tous. J'y vois une hésitation désordonnée, alors que le vers précédent ("J'aime cet instant...) annonçait plutôt un instant subtil. En poésie, tout ce qui n'ajoute pas du sens en retire.

Le poème souffre d'un abus d'adjectifs, ce qui a tendance à rendre le lecteur, spectateur passif de vos descriptions. De nombreuses redondances banalisent le propos : " Tu semblais paisible, détendu, éloigné de toutes contraintes". Tout ca veut dire un peu la même chose.

Le lexique est parfois approximatif : " ton noble cœur battait régulier ". On ne sait pas dans quel sens prendre le qualificatif "noble". Rien jusque là n'indique de noblesse particulière. S'agissant de qualifier le poète, je trouve ce terme " noble " à la fois pompeux et restrictif. Ce sentiment parasite le côté affectif de la relation. Là encore, mieux vaut le supprimer : " ton cœur battait régulier ".

J'ai jugé votre texte intéressant à commenter parce qu'il me semble que vous pouvez facilement l'améliorer, juste en supprimant des mots. Certains ne les trouvent pas. Votre poésie, elle, a plutôt tendance à bégayer.

Bien entendu, c'est juste l'avis d'un lecteur incompétent, qui se pose les mêmes questions que vous au moment d'agiter ses petits doigts.

Très cordialement
Ludi

   Myndie   
16/5/2014
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Marmotte,


Je suis plutôt partagée.
Votre texte est un havre de douceur qui se veut un écrin pour le thème développé, auquel je suis très sensible. Connaître ce sentiment d'osmose amicale est une chose qu'on ne vit peut-être qu'une fois dans sa vie et vous l'évoquez avec une telle délicatesse et une telle sincérité que des émotions que l'on croyait sans doute enfouies loin, si loin sous les couches bien rangées de nos souvenirs affluent comme un cheval au galop. Personnellement, j'en ai eu le cœur serré.
J'ai aimé la suavité du ton, l'originalité de la forme et la grâce de cet aveu à demi-murmuré à l'ami endormi .
Malheureusement, j'ai trouvé l'écriture un peu maladroite, trop chargée, trop redondante. Je rejoins ici certains des commentaires qui vous ont été soumis et que je me garderai bien de paraphraser car ils sont justes et complets.
Ce « trop » de tout malheureusement met toutes les qualités de votre poème en porte-à faux ; c'est comme si vous aviez eu l'envie impérative de faire comprendre à tout prix votre propos au lecteur qui ne demande qu'à se laisser porter par votre poésie.
C'est dommage car cela atténue grandement la finesse de votre poème, l'harmonie et la sérénité qu'il aspire à transmettre .
Je vous donne là, en toute humilité, l'avis de quelqu'un qui bataille plus qu'à son tour avec les mots.

A vous lire encore. myndie

   Anonyme   
18/5/2017
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Là, je vous retrouve. J'ai déjà lu cet écrit, ailleurs, et le lire à nouveau ici, me réjouit.

J'aime beaucoup lorsque vous écrivez ainsi, c'est très élégant, émouvant, c'est à fleur de peau. Vous nous faites entrer et partager votre univers, dans cet instant intime et feutré.

Pour ma part, les terminaisons en "ant" ne me procurent aucun souci, elles donnent un côté plus réaliste, plus vrai, plus approchant d'une écriture qui se livre, sans chercher l'effet de style. De même que j'ai vous le côté poétique est tout en finesse, il n'aime pas l’esbroufe.

Je n'ose à peine poser mes mots, je suis sous le charme des vôtres, de cet instant précieux, pour dévoiler un sentiment qui l'est tout autant. Comme je comprends vos mots pour cette personne "Mon ami de cœur", ils me sont très parlants.


Oniris Copyright © 2007-2023