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Anonyme
15/10/2017
a aimé ce texte
Un peu
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J'avoue que je me suis un peu perdu dans certaines de vos images.
" l’occiput d’élite Qu’il faudrait donner aux femmes " ?? " Les rombières fortes et canons Des prétextes dans les filières " ?? " Des jugulaires tranchées d'espoir " l'auteur fait-il allusion à des égorgements (dans ce cas pourquoi espoir ?) ou bien des liens de maintien (symboles de soumission) dont on tente de se libérer... Seule la dernière strophe m'a paru claire dans son fond. Trop de questions qui m'empêchent de rejoindre l'idée émise dans l'exergue. |
papipoete
16/10/2017
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bonjour mattirock,
Je lis, puis relis à haute voix, mais mon cerveau ne percute pas la gâchette qui ouvrirait la connexion avec vos lignes ! Cela ne semble pas une histoire " à l'eau de rose " ; peut-être un rapport avec les habits " en peau de bête " ? Je suis désolé, mais mon regard jette l'éponge ! |
Pouet
16/10/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bjr,
C'est une sorte de "victime de la mode" comme le disait ce bon vieux Mc Solaar? Une opposition entre le futile et le vital? Le dérisoire de l'accessoire... J'ai bien aimé quoiqu'il en soit, ce "croc" est ma foi bien tranchant. Le dernier vers laissant à penser que l'Humain se bouffe lui-même, ce qui semble difficilement contestable... |
Asrya
17/10/2017
a aimé ce texte
Un peu
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Je me lance en tentant (probablement en vain) de comprendre le sens des images que vous nous livrez avec ce texte.
Je n'ai pas compris les premières strophes. Celle concernant le textile me paraît plus clair et me paraît dénoncer (au sens étendu) les conditions dans lesquelles l'Homme se fait un business sur le dos des "enfants", ou des travailleurs au sens plus large j'imagine, traités de manière miséreuse afin de fabriquer ce tissu et ces vêtements dont chacun dispose ; inutile de faire un discours plus long, j'imagine que la majorité de nos armoires regorgent d'habits plus accessoires que nécessaires. Alors je me suis dit... est-ce que le texte ne parle que de textile, et que de cette forme d'esclavage/massacre ; où y en-a-t-il d'autres ? J'ai relu et je vous livre ce que j'en ai... tiré (puis-je seulement espérer ne pas m'être trop éloigné du message envoyé...) Croc, ivoire, massacre ; j'ai pensé au braconnage ; "sous la lèvre et la dent" me paraît être en accord, après... je doute que le message soit si simple et peut-être est-il davantage imagé. Les "jugulaires tranchées d'espoir" peuvent représenter la pression que l'on peut mettre aux travailleurs ; esclaves de leur espoir, d'avoir de quoi se mettre quelque chose sous la dent ? L'occiput d'élite... alors là... ça me refroidit. Peut-être que cette strophe est un message féministe qui viserait à promouvoir la liberté/égalité entre hommes et femmes ; cette dernière s'adressant directement au "Massacre" avec l'utilisation du "tu", est peut-être un moyen de dire que l'Homme se disculpe des massacres qu'il commet de la même manière qu'il tend à faire croire (?) que les femmes seront un jour aux places d'élite ? (je ne sais pas dans quoi je me lance là mais pfiou... j'essaie n'importe quoi...) La troisième par contre. J'ai beau chercher quelque chose qui me satisfasse... c'est compliqué. Toujours un message féministe ? En lien avec la parité homme-femme dans les divers corps de métiers ? Qu'en est-il de leur savoir faire ? Juste bonnes à combler les statistiques ? Je ne sais pas... vraiment, là... je suis perdu. Ceci-dit... j'apprécie les sonorités. Tout cela pour dire que... j'ai essayé. Vraiment, de comprendre quelque chose à votre poème. Paraît-il qu'il n'est pas nécessaire de comprendre la poésie. Encore faut-il qu'elle évoque quelque chose pour le lecteur ? Elle m'a évoqué certaines choses, que je vous ai transcrites plus haut... et si le message que vous souhaitiez passé n'était pas celui-là alors... vous avez fait passé un message que vous ne désiriez pas faire passer. A méditer. Merci pour la lecture, Au plaisir de vous lire à nouveau, Asrya. |
marin
17/10/2017
a aimé ce texte
Bien ↓
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Je n’ai pas tout compris. Le thème me semble nébuleux, et pourtant je suis moi-même adepte des nébuleuses, des ellipses, des sens cachés, des images tarabiscotés...
Mais il y a quelque chose d’intéressant dans les sonorités et j’ai bien aimé la première strophe, ainsi que la phrase finale. |
Anonyme
17/10/2017
a aimé ce texte
Bien
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Hello,
j'ai beaucoup aimé votre manière de traiter le sujet. Ni trop, ni trop peu, une concision qui fait mouche avec des mots forts et des images qui claquent, qui choquent. J'ai l'impression que votre poème balaie plus de sujets que rien que la superficialité de la femme, de la mode, je pense que vous englobez le massacre des animaux pour ce faire, l'esclavagisme (comme repris en exergue), peut-être même que les jugulaires se réfèrent aux femmes girafes et leurs colliers, ou aux crocs tout simplement, qui s'y planteraient... je sais pas...les diktats de la recherche à la commercialisation d'une société qui consomme bêtement... sans même penser aux conséquences, sur le monde, donc sur lui-même. Bref, j'aime bien quand on arrive à s'engager en poésie. Merci. |
Anonyme
19/10/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Un texte "piquant, dès les premiers mots lus.
Les choses sont dites, les mots sont aiguisés. Ils lacèrent la réflexion l'obligeant à plus d'attention, parce ce qu'ils énoncent, dénoncent, est important. Et puis me vient cette expression "avoir la dent dure", pour qualifier vos propos, mais dans son sens atténué tout de même, toutefois bien présente. Il y a des phrases chocs : "Des jugulaires tranchées d'espoir" " Massacre quand tu prends la fuite" " Sur le dos d'enfants malades" Il devient nécessaire de mieux savoir le pourquoi et le comment de ce qui nous revêt ... Il n'est plus possible de feindre l'ignorance. |
Anonyme
20/10/2017
a aimé ce texte
Un peu
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Un (s) à - Croc - n'aurait à mon sens pas été du luxe, parce que avec tout ce que vous voulez dénoncer...
Car en fait je trouve que ce poème dénonce en tous sens et en trop court. Ici on passe vraiment du coq à l’âne. Massacre pour l'ivoire, pour la fourrure (Jean-Paul Gauthier le laisse entendre), le travail infantile (et qui plus est d'enfants malades). De bonnes images: - Sous la lèvre la dent - Les rivières d'avant guerre - Les rombières fortes et canons De bonnes résonances internes: rivières/rombières prétextes/textiles Mais trop fouillis. |
Donaldo75
2/11/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Mattirock,
Ce poème se résume bien par son titre. Il est tranchant. L'impact est d'autant plus fort que les images sont évocatrices. J'aime beaucoup ce tercet sans concessions: "Le textile toujours, à l’avant-garde Jean-Paul Gauthier, zéphyr, vilain Sur le dos d’enfants malades" Bravo ! |