Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie libre
mattirock : Les lianes [Sélection GL]
 Publié le 24/07/16  -  12 commentaires  -  386 caractères  -  210 lectures    Autres textes du même auteur

Instant fugitif, à l'heure où la nuit fuit aussi.


Les lianes [Sélection GL]



L’aurore est grise
Son rouge est pâle
L’air vibre peu
Les graviers crissent

Sous mes pieds.

Autour les ceps
Se rient de moi
Quelques cyprès découpés
Dans la lumière précise

Tu as posé ta tête
Contre mon omoplate,
Des lianes se sont nouées
Fou, j’ai croisé tes yeux

C’était bleu,
Et dangereux.


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Anonyme   
28/6/2016
 a aimé ce texte 
Bien
Première petite chose qui ne me plaît pas vraiment, le titre en gros caractères, à mon avis pas vraiment utile.

Au vu du texte simple, un peu trop court, cependant il laisse une belle impression, le décor naturel est posé comme en arrière-plan mais avec une certaine connivence pour mieux mettre en valeur ces deux êtres, les protéger.

La forme fluide est à hauteur du texte, simple, elle aussi.

   papipoete   
4/7/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
contemporain
A l'heure où fuit la nuit, sous une aurore grise, tu posas ta tête contre moi ; des lianes se nouèrent, je croisais tes yeux, ce bleu dangereux ...
Concis et brillant comme ces prunelles, de jolis vers !
papipoète

   Anonyme   
6/7/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Au vu du sujet, tout en délicatesse, et des vers très courts, je pense dommageable de vous ranger à la convention de commencer chaque ligne par une majuscule, c'est comme si on collait un roulement de tambour toutes les cinq notes pendant la "Lettre à Élise" au piano : un effet brutal, qui masque le pouvoir des mots.

Parce que, sinon, j'aime bien ce poème tout simple. Jusqu'à "lumière précise", tout est pour moi à sa place, les choses dites sans esbroufe, nettement. L'omoplate, trop technique à mon goût dans le contexte, abîme à mon sens le quatrain où elle apparaît, et j'aime beaucoup les deux derniers vers. Une impression mitigée au final.

   Anonyme   
24/7/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un " instant fugitif " bien traduit par ces vers courts, petites touches impressionnistes.
" L’aurore est grise
Son rouge est pâle ".

"C’était bleu,
Et dangereux."

J'ai moins aimé " Contre mon omoplate "

   Lulu   
24/7/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Mattirock,

j'ai beaucoup aimé lire ces quelques mots simples pour leur côté évocateur. Ils suggèrent beaucoup, ce que j'aime infiniment en poésie. Il y a les couleurs - même le gris en est une ! - et le lien à l'autre que je trouve superbe.

Ce que je regrette peut-être un peu, ce sont les deux derniers vers que je trouve presque abrupts par rapport au reste que je trouve plus délicat. Peut-être aurais-je préféré là une strophe plus dense et plus développée.

Tous mes encouragements pour la suite.

   jfmoods   
25/7/2016
Un présent de narration structure les neuf premiers vers du poème, éclairant ainsi la volonté du locuteur de marquer la prégnance de l'événement relaté. Le décor campagnard, à peine esquissé, minimaliste, figure une vigne ("les ceps"), des arbres ("Quelques cyprès") et un chemin ("Les graviers") au lever du jour ("L'aurore"). Deux sens sont en alerte (vue : "Son rouge est pâle", "Quelques cyprès découpés / Dans la lumière précise", ouïe : "L'air vibre peu", "Les graviers crissent"), accentuant encore l'importance de l'instant. Le lecteur ne peut s'empêcher d'éprouver une sensation assez pénible. En effet, la personnification ("... les ceps / Se rient de moi") ne manque pas de susciter un certain malaise. La présence d'allitérations en "r" et d'assonances en "i" génère un sentiment d'oppression. L'ensemble de ces procédés s'additionne pour créer un effet d'attente.

Les six derniers vers (qui marquent un retour au passé composé et à l'imparfait) vont faire office de révélateur des enjeux du poème. En effet, le locuteur n'est pas seul. Tout va donc se jouer à l'aune de l'attitude de l'autre, de ses gestes. Le champ lexical du corps est sollicité ("tête", "omoplate", "lianes" figurant les bras, "yeux"), façonnant, avec les allitérations en "t" des vers 10 et 11, une approche tendre et sensuelle de l'allocutaire. Cependant, le verbe pronominal ("se sont nouées") inquiète quelque peu, suggère un emprisonnement métaphorique. L'adjectif qualificatif "Fou" laisse suffisamment entendre le bouleversement du locuteur. Si les yeux sont, comme le dit le proverbe, "le miroir de l'âme", il apparait dès lors nécessaire d'y chercher la confirmation des sentiments de l'autre. Le seul passage rimé du poème ("yeux", "bleus", "dangereux") appuie alors significativement sur la méfiance finale, sur l'image d'une toxicité.

Merci pour ce partage !

   MissNeko   
25/7/2016
 a aimé ce texte 
Bien
De jolis vers dans ce poème doux et délicat.
Un peu court !!! J aurais aimé en lire davantage.
Merci pour ce partage

   plumette   
25/7/2016
peu de mots qui disent beaucoup.
un lieu où il y a des ceps et des cyprès ( j'imagine un pays du sud, les vignes, la toscane peut-être?)
un rapprochement entre 2 êtres, un instant fulgurant
" c'était bleu
et dangereux"

on peut tout imaginer!

A vous relire

Plumette

   Marite   
26/7/2016
 a aimé ce texte 
Bien
Des vers très courts, des mots simples mais si "chargés" qu'ils véhiculent jusqu'à nous des ressentis et des émotions simplement humaines. Indisposable de se "poser" pour percevoir. Merci pour le partage de ces instants.

   Sodome   
28/7/2016
 a aimé ce texte 
Pas
À mon sens le poème n'a pas d'intérêt.
Je n'ai rien compris, j'ai juste eu l'impression de lire quelque chose plein de miel périmé (au oui le miel ne périme jamais)

Ok, ok, aurore, grise, certes, des graviers, de l'air (dieu merci, on finirait asphyxié sinon). Des ceps et des cyprès, d'accord, moi ça me rappelle l'Italie, ma Provence, c'est bien.
Une lumière précise ? On dirait du Céline, ça n'a pas de sens !

L'omoplate ? Dans le dos ?
Et comment voit-il ses yeux, si elle les a dans son dos ?
Bon d'accord, il se retourne.

Je sais pas, explique-moi, si tu veux bien, le sens.

   bolderire   
6/8/2016
J'aime, bien que l'omoplate me laisse perplexe... épaule , ne serait pas mieux...
Sinon , bravo!

   vb   
12/8/2016
 a aimé ce texte 
Bien
Beau poème. Simple comme je les aime.
J'ai, moi aussi, été dérangé par "omoplate". Je trouve la sonorité du mot trop brute comme "to-to-ta".
Il y a une ambiguïté sur le mot "précise": est-ce un verbe ou un adjectif? La relecture montre qu'il s'agit d'un adjectif. Je me suis demandé si le texte ne serait pas plus clair en inversant la deuxième strophe:
Quelques cyprès découpés
Dans la lumière précise
Autour les ceps
Se rient de moi


Oniris Copyright © 2007-2023