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Anonyme
28/6/2016
a aimé ce texte
Bien
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Première petite chose qui ne me plaît pas vraiment, le titre en gros caractères, à mon avis pas vraiment utile.
Au vu du texte simple, un peu trop court, cependant il laisse une belle impression, le décor naturel est posé comme en arrière-plan mais avec une certaine connivence pour mieux mettre en valeur ces deux êtres, les protéger. La forme fluide est à hauteur du texte, simple, elle aussi. |
papipoete
4/7/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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contemporain
A l'heure où fuit la nuit, sous une aurore grise, tu posas ta tête contre moi ; des lianes se nouèrent, je croisais tes yeux, ce bleu dangereux ... Concis et brillant comme ces prunelles, de jolis vers ! papipoète |
Anonyme
6/7/2016
a aimé ce texte
Bien ↓
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Au vu du sujet, tout en délicatesse, et des vers très courts, je pense dommageable de vous ranger à la convention de commencer chaque ligne par une majuscule, c'est comme si on collait un roulement de tambour toutes les cinq notes pendant la "Lettre à Élise" au piano : un effet brutal, qui masque le pouvoir des mots.
Parce que, sinon, j'aime bien ce poème tout simple. Jusqu'à "lumière précise", tout est pour moi à sa place, les choses dites sans esbroufe, nettement. L'omoplate, trop technique à mon goût dans le contexte, abîme à mon sens le quatrain où elle apparaît, et j'aime beaucoup les deux derniers vers. Une impression mitigée au final. |
Anonyme
24/7/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un " instant fugitif " bien traduit par ces vers courts, petites touches impressionnistes.
" L’aurore est grise Son rouge est pâle ". "C’était bleu, Et dangereux." J'ai moins aimé " Contre mon omoplate " |
Lulu
24/7/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Mattirock,
j'ai beaucoup aimé lire ces quelques mots simples pour leur côté évocateur. Ils suggèrent beaucoup, ce que j'aime infiniment en poésie. Il y a les couleurs - même le gris en est une ! - et le lien à l'autre que je trouve superbe. Ce que je regrette peut-être un peu, ce sont les deux derniers vers que je trouve presque abrupts par rapport au reste que je trouve plus délicat. Peut-être aurais-je préféré là une strophe plus dense et plus développée. Tous mes encouragements pour la suite. |
jfmoods
25/7/2016
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Un présent de narration structure les neuf premiers vers du poème, éclairant ainsi la volonté du locuteur de marquer la prégnance de l'événement relaté. Le décor campagnard, à peine esquissé, minimaliste, figure une vigne ("les ceps"), des arbres ("Quelques cyprès") et un chemin ("Les graviers") au lever du jour ("L'aurore"). Deux sens sont en alerte (vue : "Son rouge est pâle", "Quelques cyprès découpés / Dans la lumière précise", ouïe : "L'air vibre peu", "Les graviers crissent"), accentuant encore l'importance de l'instant. Le lecteur ne peut s'empêcher d'éprouver une sensation assez pénible. En effet, la personnification ("... les ceps / Se rient de moi") ne manque pas de susciter un certain malaise. La présence d'allitérations en "r" et d'assonances en "i" génère un sentiment d'oppression. L'ensemble de ces procédés s'additionne pour créer un effet d'attente.
Les six derniers vers (qui marquent un retour au passé composé et à l'imparfait) vont faire office de révélateur des enjeux du poème. En effet, le locuteur n'est pas seul. Tout va donc se jouer à l'aune de l'attitude de l'autre, de ses gestes. Le champ lexical du corps est sollicité ("tête", "omoplate", "lianes" figurant les bras, "yeux"), façonnant, avec les allitérations en "t" des vers 10 et 11, une approche tendre et sensuelle de l'allocutaire. Cependant, le verbe pronominal ("se sont nouées") inquiète quelque peu, suggère un emprisonnement métaphorique. L'adjectif qualificatif "Fou" laisse suffisamment entendre le bouleversement du locuteur. Si les yeux sont, comme le dit le proverbe, "le miroir de l'âme", il apparait dès lors nécessaire d'y chercher la confirmation des sentiments de l'autre. Le seul passage rimé du poème ("yeux", "bleus", "dangereux") appuie alors significativement sur la méfiance finale, sur l'image d'une toxicité. Merci pour ce partage ! |
MissNeko
25/7/2016
a aimé ce texte
Bien
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De jolis vers dans ce poème doux et délicat.
Un peu court !!! J aurais aimé en lire davantage. Merci pour ce partage |
plumette
25/7/2016
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peu de mots qui disent beaucoup.
un lieu où il y a des ceps et des cyprès ( j'imagine un pays du sud, les vignes, la toscane peut-être?) un rapprochement entre 2 êtres, un instant fulgurant " c'était bleu et dangereux" on peut tout imaginer! A vous relire Plumette |
Marite
26/7/2016
a aimé ce texte
Bien
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Des vers très courts, des mots simples mais si "chargés" qu'ils véhiculent jusqu'à nous des ressentis et des émotions simplement humaines. Indisposable de se "poser" pour percevoir. Merci pour le partage de ces instants.
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Sodome
28/7/2016
a aimé ce texte
Pas
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À mon sens le poème n'a pas d'intérêt.
Je n'ai rien compris, j'ai juste eu l'impression de lire quelque chose plein de miel périmé (au oui le miel ne périme jamais) Ok, ok, aurore, grise, certes, des graviers, de l'air (dieu merci, on finirait asphyxié sinon). Des ceps et des cyprès, d'accord, moi ça me rappelle l'Italie, ma Provence, c'est bien. Une lumière précise ? On dirait du Céline, ça n'a pas de sens ! L'omoplate ? Dans le dos ? Et comment voit-il ses yeux, si elle les a dans son dos ? Bon d'accord, il se retourne. Je sais pas, explique-moi, si tu veux bien, le sens. |
bolderire
6/8/2016
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J'aime, bien que l'omoplate me laisse perplexe... épaule , ne serait pas mieux...
Sinon , bravo! |
vb
12/8/2016
a aimé ce texte
Bien
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Beau poème. Simple comme je les aime.
J'ai, moi aussi, été dérangé par "omoplate". Je trouve la sonorité du mot trop brute comme "to-to-ta". Il y a une ambiguïté sur le mot "précise": est-ce un verbe ou un adjectif? La relecture montre qu'il s'agit d'un adjectif. Je me suis demandé si le texte ne serait pas plus clair en inversant la deuxième strophe: Quelques cyprès découpés Dans la lumière précise Autour les ceps Se rient de moi |