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Poésie néo-classique
Max-Louis : La page s’ouvre
 Publié le 08/07/08  -  10 commentaires  -  1018 caractères  -  50 lectures    Autres textes du même auteur

Toute pensée à ses défauts,
L'écriture se plonge la tête,
Pour étouffer les cris mots,
L'encre noire est satisfaite !


La page s’ouvre



J’ai l’âme noire, tu as l’encre bleue.
Toile atomisée ionisée de toi
J’envase mes lettres aux creux
De tes mains, lac de ma foi !

Je sculpte ton corps maux,
À mots sur ma page souffrante,
Griffée jusqu’à son filigrane, lente
Agonie de ton histoire en O

Anneau du vertige, tu plonges
Tes soleils bonheur, cyclopes
Rouges couchants, dans les songes
Sans retour, je suis ton kaléidoscope !

Ton destin tracé à la serpe, ton sang
Défigure les lignes de mon visage ;
Je souffle la bougie de l’An,
Seul, sur le trottoir des Vents !

Le sablier a mille vies à terminer.
Je suis grain de sable parfumé
De l’attente, collé sur le verre
D’un voyageur du Temps, sans terre

Je vis en fantôme errant
De femme en femme, pleurant
Des grains de sable sous ma croix !
Je suis cette plage, sans toi !

La page se ferme.



© Max-Louis MARCETTEAU


 
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   Melenea   
8/7/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
j'aime beaucoup, car on retrouve un style et une originalité dans l'écriture, les images, et la manière de placer les mots.

J'aime l'ouverture avec le titre, et la fermeture avec le dernier vers.
"toile atomisée ionisée de toi" c'est le seul vers qui m'a accroché un peu dans les sonorités à la lecture... Sinon fluide malgré des "enjambements" qui auraient pu heurter la lecture, mais que moi j'aime bien...

Bref tu l'auras compris, un texte qui me plait, et j'en attends donc la lecture du prochain...

Mél

   Anonyme   
8/7/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Je trouve que le premier vers dénote avec l'originalité générale du poème. "Maux" et "Mots" aussi, ça manque un brin de recherche à mon sens, trop employé, mais ce n'est que mon avis. Mais dans l'ensemble j'ai aimé ce poème, j'ai trouvé l'écriture intéressante.

   widjet   
12/7/2008
 a aimé ce texte 
Bien
La quatrième strophe n'est pas structurée pareille au niveau des rimes. Même si je ne suis pas fana de la forme, il y a de la qualité sous cette plume et j'ai trouvé l'ensemble plutot bon.

Widjet

   ristretto   
12/7/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
une page qui me plait
dommage de ne pouvoir à en lire encore

   lotus   
27/7/2008
 a aimé ce texte 
Bien
De belles juxtapostions de mots et d'images...

Le style est original. J'ai apprécié l'idée de page qui s'ouvre et se referme.

Lotus

   Anonyme   
2/8/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Très envoûtants ces quelques, quelques métophores entre l'ouverture et la fermeture d'une page.
C'est comme l'esprit qui s'ouvre à pleins d'images et d'émotions.
J'ai eu, pou ma part, juste un peu de mal à garder le rythme, mais relisant, je trouve ça très beau.

   Bidis   
3/8/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
J'aurais préféré lire :
"Je sculpte ton corps maux à mots
sur ma page souffrante,"
car à la première lecture la subtilité m'avait échappé.
Et, pour moi, très subjectivement, le rythme est trop heurté, cela ne me plaît pas.
Mais les images s'entrechoquent dans une forte expression poétique ce qui donne tout de même un fort beau texte à mon avis.

   Anonyme   
3/8/2008
 a aimé ce texte 
Un peu
Je rejoins un peu les avis précédents, sur le rythme, les sonorités.. et tout et tout


En fait, l'ensemble me donne - mais je peux me tromper bien sûr, une impression de peu de recherche

ou bien de 'trouvailles' maladroites

"atomisée ionisée", "ton corps maux"...

Et puis.. les images, certes les métaphores, certes les oxymores.. mais bon au delà.. il y a quoi...

La poésie est un jeu auquel on ne joue pas

   marogne   
7/10/2008
 a aimé ce texte 
Un peu
Je n’ai sans doute pas compris le fond, le message, mais ce n’est sans doute pas trop grave en poésie.

Je n’ai pas non plus été trop touché par les images évoquées, sauf par la dernière – je suis cette plage sans toi – que j’ai trouvé très bien.

   Anonyme   
13/7/2017
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Seulement deux textes de vous ici, quel dommage.

Je suis étrangement surpris par votre phrasé, il est tellement différent, qu'il vous heurte, mais c'est dans le bon sens.

Votre plume n'est pas "ordinaire". Elle est puissante, il me faudrait
citer tout votre écrit, tant il en est dit, j'ai plus qu'aimé cette strophe suivante :

" Je sculpte ton corps maux,
À mots sur ma page souffrante,
Griffée jusqu’à son filigrane, lente
Agonie de ton histoire en O "

Quelle subtilité dans la forme et dans l'expression.

Je ne peux m'empêcher de vous citer à nouveau :

" Le sablier a mille vies à terminer.
Je suis grain de sable parfumé
De l’attente, collé sur le verre
D’un voyageur du Temps, sans terre "

Vous donnez de la profondeur à vos mots de telle manière qu'ils creusent un sillon au cœur de ma réflexion. Me voilà à me demander le pourquoi du comment.

Je vous rejoins dans ce ressenti, nous sommes si peu de choses, un presque rien et pourtant beaucoup ...

Je vais me répéter, mais vous avez une plume dès plus étrange, au caractère personnel et très original, une réelle présence, lorsque je vous lis.
Lorsque je vous ai lu, j'ai eu cette impression de vous apercevoir, attentif à l'écriture de ce texte.

A vous les derniers mots :

" J’ai l’âme noire, tu as l’encre bleue.
Toile atomisée ionisée de toi
J’envase mes lettres aux creux
De tes mains, lac de ma foi ! "

"La page s'ouvre"
"La page se ferme"

Ainsi la vie s'écoule, en histoire vécue, comme des parenthèses ...


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