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Poésie classique
maxime : Apaise-moi
 Publié le 20/12/14  -  10 commentaires  -  747 caractères  -  288 lectures    Autres textes du même auteur

Sonnet classique.


Apaise-moi



Ma poésie est morte en ce jour monotone,
L'éventail des couleurs jamais ne reviendra,
Ma palette d'argent nul ne s'en souviendra,
Ô, muse, apaise-moi par ce matin d'automne.

De vagues mots en pleurs l'encrier creux résonne,
Au bûcher des tourments où ma feuille geindra,
Dans un ultime envol, blanche, elle s'éteindra
Côtoyant les enfers tant mon vers déraisonne.

En ma plume se fige un espoir éperdu,
Mon pinceau s'est terni dans son éclat perdu
Qui couvrait l'aube d'or de ses cent mille teintes.

Mes rimes m'ont quitté, voyage à l'unisson !
Alors me restera leurs immenses complaintes.
Viens et délivre-moi de ce mortel frisson.


À Nicole


 
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   Anonyme   
7/12/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Sonnet d'un tel classicisme qu'il tue un peu la poésie.

Quatre verbes aux rimes masculines des quatrains alors qu'on
nous enseigne de varier les genres : nom/verbe/adjectif etc...
Bien sûr la rime automne/monotone d'une grande banalité.
Perdu/éperdu aussi.
Beaucoup d'inversions également qui ne renforcent pas la fluidité
du vers mais en gênent la lecture ou diction.

Au final, la forme classique choisie se retourne contre l'auteur
et me laisse perplexe devant cet écrit qui devrait à mon avis
être retravaillé.

   David   
20/12/2014
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Maxime,

L'alternance des rimes est très musicales, les sons de consonnes alternent aux sons de voyelles et donnent à l'ensemble un certain relief. Il y a une véhémence assez difficile à définir mais par exemple "Ma palette d'argent (... ) Qui couvrait l'aube d'or de ses cent mille teintes" c'est un gros raccourci mais ça révèle cet éblouissement qui parcourt les vers.

Les Ô sont exclamatif pour moi, et l'exclamation justement attendra le 12e vers, où j'aurais eu tendance à lire "voyage" comme verbe, mais c'est une incise. Bref, j'aurais trouvé plus cohérent une exclamation au 4ème vers et le 2ème hémistiche du 12ème pourrait être plus fluide sans le singulier du voyage, avec une autre formulation peut-être. Ça reste des détails, les rimes sont aussi assez convenues mais le cœur des vers est plus riche avec une relative simplicité pour le genre. Le point fort est ce miroitement des évocations comme une rivière sous les rayons du soleil à mon goût.

   papipoete   
20/12/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↑
bonjour maxime; ne serait-ce que pour l'ouvrage du sonnet, ce poème vaut d'être apprécié, car il me semble que ce soit une première pour vous sur Oniris? La poésie du héros est loin d'être morte, car ses vers sont éclatants.
Tout juste une feuille blanche, pour l'instant, qui se noircira d'encre quand les tourments seront apaisés. L'inspiration aura vite fait de redonner vigueur à cette plume, disons, ébouriffée?
Au 2e quatrain va ma préférence.

   Anonyme   
20/12/2014
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour maxime. Je ne peux pas rester insensible à un sonnet classique quand bien même le sujet a été mille fois traité...
Quelques rimes faciles, c'est vrai, quatre verbes en guise de rimes en "ra", autant d'embûches à éviter dans la mesure du possible mais qui ne l'a jamais fait ?

En ce qui concerne l'avant dernier vers j'aurais plutôt écrit...

Me resteront pourtant leurs ultimes complaintes...
Simple suggestion !
Quant au vers final, lequel je suppose s'adresse à Nicole, je n'en comprends pas bien le sens...
En résumé, si la prosodie est respectée et bien que quelques jolis vers viennent embellir le tout, je reste quand même un peu sur ma faim après moult lectures de ce poème... Conclusion : Bien mais peut certainement mieux faire !

   Curwwod   
20/12/2014
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Oui, c'est un sonnet classique, sur un thème classique, et d'un hiératisme tellement classique que j'ai l'impression de lire un exercice de style imposé d'où toute sincérité, toute chaleur, toute âme sont exclues. Tout y est, même ce Ô détestable. Par ailleurs les rimes sont certes riches mais tellement convenues (automne, monotone / éperdu, perdu / résonne, déraisonne /plus quatre futurs à la rime dans les quatrains) On ne peut pas dire que vous ayez cherché la difficulté. Formellement il n'y a pas grand chose à lui reprocher, poétiquement il ne m'a rien apporté.
Désolé

   Pussicat   
20/12/2014
Bonsoir maxime,
Je ne suis pas à l'aise avec la poésie classique que je tourne en dérision quand je m'y glisse (dans la forme).

Les inversions me gênent, et pour la rime c'est délicat, surtout quand celles-ci viennent chercher par trois fois le futur, seul "Au bûcher des tourments où ma feuille geindra" échappe à la règle ; mais je trouve cela tout de même un peu trop.

"Mes rimes m'ont quitté, voyage à l'unisson !" vous pouviez éviter la répétition du son "me" en commençant par "Les", ce qui aurait joué sur la musicalité du vers. Et "voyage" trouble par sa correspondance d'avec le verbe voyager. Mais c'est un ressenti.

Et puis un vers me trouble : "Dans un ultime envol, blanche, elle s'éteindra"... je me demande comment cette feuille peut s'éteindre si elle est vierge de tout.

Et convoquer les "enfers" est un peu fort, je veux dire, dans le sens de la traversée du désert de l'écrivant...

Je retiens les images du peintre et sa palette de couleurs.

Maintenant vous respectez les canons du sonnet, mais ces petits détails soulevés barrent la route à un plaisir plein.

A bientôt de vous lire,

   Francis   
21/12/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un sonnet qui devrait apaiser le tourment du poète abandonné par sa muse. Ces vers prouvent qu'elle est revenue ! Il y a un peintre et un musicien en plus du poète sous cette plume.
J'aurais choisi une autre rime que la terminaison du futur pour l'un des deux quatrains. Mais, j'ai aimé ce sonnet

   margueritec   
28/12/2014
Décidément, j'ai beaucoup de mal avec la poésie classique même si je reconnais que ce poème me touche par la thématique certes convenue mais qui n'est pas inconnue de l'écrivain (ah ! le vertige de la page blanche). Est-ce un rythme trop régulier ? une écriture "trop" sage en regard d'une poésie dite libérée ? Quelques vers ne m'ont pas déplu "De vagues mots en pleurs l'encrier creux résonne,"Mon pinceau s'est terni dans son éclat perdu" parmi d'autres moins surprenants "Ô, muse, apaise-moi par ce matin d'automne." "Qui couvrait l'aube d'or de ses cent mille teintes."

   Anonyme   
19/2/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Je trouve que ce thème n'aurait pu du être traité dans le carcan d'un sonnet car, en réalité, il est correctement exploité si l'on fait abstraction qu'il en soit un. Si le sonnet proscrit certaines thématiques (ce que je trouve absurde) c'est bien celle que vous présentez qui serait la plus légitime à être proscrite.
Vos vers ont le mérite d'être sobres (la sobriété comme valeur dans un poème est importante), avec une monotonie qui ne tend absolument pas vers les préjugés péjoratifs qu'elle suscite souvent. Je suis déçu par la chute, pas assez forte, d'où le fait que ce poème a de grandes qualités, malheureusement pas celles qu'attend un sonnet.


"De vagues mots en pleurs l'encrier creux résonne," Le vers que j'ai trouvé le mieux rendu.

   Anonyme   
10/7/2017
 a aimé ce texte 
Pas
C'est de la belle écriture, mais elle ne pas procurait d'émotion.

Ce poème m'a laissé de marbre ; il manque de personnalité et
d'originalité.
C'est du déjà lu et relu. Les mots sont là, mais sans plus.
Tout l'ensemble fond, comme forme, n'ont pas retenu mon attention.

Ce poème est comme qui dirait "dans l'excès de zèle".
Quelques phrases parmi tant d'autres :

"Ma palette d'argent nul ne s'en souviendra",
"Au bûcher des tourments où ma feuille geindra"

Un peu simplicité aurait été, mieux compris, pour exprimer "Apaise-moi" clamer auprès de cette muse.

Je ne pense pas qu'un "sonnet classique" demande de "guinder" et "brider" autant l'expression.


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