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Poésie contemporaine
maxime : Naissance d'un poème
 Publié le 04/10/14  -  8 commentaires  -  686 caractères  -  323 lectures    Autres textes du même auteur

Sonnet.


Naissance d'un poème



Du songe, le berceau des rives opalines,
Du rêve, le paradis aux mille senteurs,
Oasis enivrante des âmes câlines,
Naissent les jolis vers en ces lieux enchanteurs.

Bien avant l'aurore, messagers de la nuit,
Les mots tambourinent à la porte d'un poème.
Ô, qu'il est doux cet instant, où, loin de l'ennui,
Jaillissent les rimes que la pénombre sème.

Charme de l'automne, la nuit a déversé
Sur la vallée assoupie un parfum nacré,
Son voile miroitant sur le saule endormi.

De l'aube aux douces pâleurs, un poème est né,
De cet éden où rêve le poète aimé,
Le fleuve, de tant de beauté, s'enorgueillit.


 
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   Pouet   
4/10/2014
Bjr Maxime,

Je ne suis pas un spécialiste de la prosodie ni un fervent adorateur du nombre de pieds parfait, simplement à l'oreille je trouve que le poème ne coule pas très bien.

Il suffit de le lire à haute voix pour s'apercevoir que cela ne colle pas trop . Il ne faudrait pas grand chose pour améliorer les vers au niveau de la fluidité, en raboter certains, en rallonger d'autres. Je ne suis pas certain de l'intérêt de la forme sonnet ici.

Ensuite je trouve que les répétitions: "nuit", "poème" pourraient être évitées. Ou des synonymes comme "songe/rêve" ou "aube/aurore".

Enfin je trouve l'expression assez désuète et trop emphatique à mon goût.

Bonne continuation.

   Anonyme   
4/10/2014
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour maxime... Je vous avais donné mon avis concernant votre précédent opus, Ô lune argentée, mais vous n'en avez pas tenu compte.
Le présent poème n'a de sonnet que le nombre de vers...
Vous avez tenté de décrire la naissance d'un poème en alexandrins et ça partait d'un bon sentiment sauf que ces malheureux do décasyllabiques sont massacrés du début à la fin, que ça soit au niveau de la métrique (nombre de syllabes), de la césure, de la rime et j'en passe... La catégorie contemporaine ne vous exempte pas du respect de certaines règles si vous choisissez ce mode d'écriture, ne serait-ce que pour offrir à vos lecteurs un certain confort de... lecture. Je n'entrerai pas dans les détails mais je vous conseille, soit de changer de mode d'expression, soit d'étudier un minimum la structure de l'alexandrin...
Pour l'instant, cette "Naissance d'un poème" manque à mon avis d'un temps de gestation... et de réflexion... Bonne continuation.

Edit... Mon appréciation initiale étant sans doute un peu sévère, je la modifie en espérant vous gratifier un jour ou l'autre d'un TB

   Anonyme   
5/10/2014
Bonjour Maxime

Ce sonnet contemporain est bien meilleur que votre "lune argentée"
Yapafoto

Votre mise en page et votre incipit incitent le lecteur affligé d'une oreille classique à y retrouver le rythme propre à cette forme. Mais les césures sont mal placées, du coup son oreille est déstabilisée.

"De l'aube aux douces pâleurs, un poème est né."

Vous avez incontestablement du potentiel et je parie sur vos plumes à venir

Merci Maxime

{edit}

Il suffit de renoncer à la mise en page en pseudo-alexandrins pour que votre poème échappe à la critique

"Du songe, le berceau des rives opalines, du rêve, le paradis aux mille senteurs, oasis enivrante des âmes câlines, naissent les jolis vers en ces lieux enchanteurs.

Bien avant l'aurore, messagers de la nuit, les mots tambourinent à la porte d'un poème. Ô, qu'il est doux cet instant, où, loin de l'ennui, jaillissent les rimes que la pénombre sème.

Charme de l'automne, la nuit a déversé sur la vallée assoupie un parfum nacré, son voile miroitant sur le saule endormi.

De l'aube aux douces pâleurs, un poème est né, de cet éden où rêve le poète aimé, le fleuve, de tant de beauté, s'enorgueillit. "

On a ainsi un bel exemple de "sonnet en prose", défini par Jacques Roubaud et anticipé par les "Chansons de Bilitis" de Pierre Louys

   Robot   
4/10/2014
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Maxime,
Je crois que vous déroutez le lecteur en indiquant en incipit que vous avez écrit un sonnet, forme poétique classique qui a ses exigences nombreuses et que vous ne respectez pas. Pour un amateur de classique, sonnet à une définition très précise et il s'attend à lire ce qui lui est annoncé.
Je vous indique ci-dessous un site que l'on m'a récemment fait connaître car je suis moi-même parfois brouillé avec les règles compliquées de ce genre. Cela peut vous être utile si vous souhaiter rédiger de vrais sonnets classiques
http://img49.xooimage.com/files/c/b/d/guide-du-sonnet-138a6f7.pdf
Sur votre texte, quand on a trouvé le rythme, je le trouve agréable à lire même s'il traite d'un sujet assez commun il est d'une écriture tout a fait honorable.
J'ai bien aimé
"Les mots tambourinent à la porte d'un poème."
Encore que à la porte d'un "poète" m'eut mieux convenu.
Persévérez, car on sent des potentialités dans vos rédactions... et surtout choisissez bien votre forme d'expression...
A bientôt j'espère vous lire à nouveau

   pieralun   
4/10/2014
Bonjour Maxime,

La forme ayant été commentée précédemment, je me permets de vous donner mon avis sur le fond. Il n'engage que moi bien sûr et ne signifie pas que je suis certain d'avoir raison.

Lorsque l'on écrit un poème, la pire chose est d'avoir pour but de faire un texte qui sera joli, beau, charmant autant dans les mots que dans les images utilisés, métaphores comparaisons e.t.c...

Il faut écrire d'abord pour dire quelque chose, faire une description, émettre une ou des idées, expliquer un état de joie, de peine e.t.c....

Il ne faut pas évidemment utiliser le langage de tous les jours, c'est
un poème, mais il ne faut pas exagérer le ton sous prétexte que c'est un poème; là, l'écrit peut vite devenir ridicule au même titre que cette sémantique que l'on utilisait dans la cour des rois si vous voyez ce que je veux dire.
Imaginez une scène de cinéma ou de théâtre qui serait largement sur-jouée par les acteurs, vous obtenez une image approximative de ce que je veux vous dire.
Rassurez-vous, tout écrivain, chevronné ou pas peut commettre la même erreur, il faut essayer d'écrire d'abord avec simplicité, puis essayer ensuite d'utiliser les mots moins précis, plus recherchés de la poésie.
Mettez vous à l'ouvrage et bon courage.

   Anonyme   
4/10/2014
Bon, évidemment, si l'on fait abstraction de la rigueur prosodique
de la poésie en général, c'est un très beau poème.

Ce texte est l'illustration parfaite de la facilité de l'expression
poétique lorsqu'elle n'obéit pas à certaines règles que certains
taxent de remplissage.

Je pense qu'il ne faudrait pas un gros travail pour mettre
ce sonnet en conformité avec un vrai sonnet justement.

   Ioledane   
6/10/2014
A la lecture de ce texte, je me dis qu'il gagnerait beaucoup de force poétique à se rapprocher de la forme classique, ou tout au moins néoclassique (faire des vers de 12 syllabes n'y suffit pas, il faut marquer la césure).

En effet, les mots et les images sont bien choisis, il ne leur manque qu'un bel écrin - une structure plus rythmée, quelque chose de plus chantant - pour donner toute leur mesure.

Du coup ayant le sentiment de pas pouvoir évaluer ce poème à sa juste mesure, je préfère ne pas mettre d'évaluation.

   Anonyme   
10/7/2017
 a aimé ce texte 
Un peu
J'ai davantage saisi ce que vous exprime. Mais ce qui me
chagrine, c'est la manière de le formuler. Cela fait très "empesé".

Dès la première strophe, je regrette ce manque de légèreté,
de fluidité, et de simplicité. Et cela ne va pas vraiment en
s’arrangeant, comme dans cette phrase :
"De cet éden où rêve le poète aimé,"

Par-ci, par-là, cependant de belles trouvailles

" Bien avant l'aurore, messagers de la nuit,
Les mots tambourinent à la porte d'un poème.
Ô, qu'il est doux cet instant, où, loin de l'ennui,
Jaillissent les rimes que la pénombre sème."


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