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Poésie néo-classique
maximus : La déchirure
 Publié le 28/04/09  -  7 commentaires  -  2230 caractères  -  217 lectures    Autres textes du même auteur

...


La déchirure



EXORDE

Depuis toujours, la Muse abrite et protège en son sein l’Amour de son poète or il advint que la Muse de ce poète-ci décida d’avorter. La magie alors fut rompue et les sortilèges s’évanouirent : elle redevint femme et lui homme et la grâce donnée s’évapora en une infinité de larmes.





LA DÉCHIRURE

Requiem pour une interruption volontaire d’Amour.


La flèche était de l’or le plus pur ;
En un éclair elle franchit l’espace.
Elle transperça mon âme à très vive allure ;
Alors que pour une fois j’enlevais ma cuirasse.

Le trait qui soudain traversa mon cœur ;
Ralenti par le choc, poursuivi en douceur.
Aussi la belle à peine avait atteint
Puisque le fol amour jamais ne se retient.

Son cœur depuis longtemps était blessé
Et quand elle arriva mal était déjà fait.
Le fier vaisseau qui s’élançait du port
Jamais ne réussirait à franchir l’aurore.

Alors qu’il gonflait toutes ses voiles,
Se mit à souffler un bien étrange mistral.
Bientôt ce vent le poussait vers l’écueil
Qui en écrasant son flanc serait son cercueil.

Amour phénix envole-toi !
La terre d’ici n’est pas ton lot.
Par devers le monde enfuis-toi,
Pour laisser s’épancher tes sanglots.

Viens vers moi oh ! Toi ma folie,
Accours, vole et m’apporte l’oubli.
Que la pluie fouette mon visage
Et qu’ainsi s’apaise la rage.

Que le froid glace mon sang
Dont le flot partout se répand.
Que le feu consume ma chair
De Perceval errant au désert.

Que la terre entière s’écroule sous les flammes
Si cette hécatombe à la fin libère mon âme !
J’avais trouvé le graal, la sainte coupe du Fils
Oubliant qu’au final, il y a le sacrifice.

Bénie sois-tu, toi la beauté
Qui de l’ange m’apporta le baiser.
Maudite sois-tu, toi l’insensée
Et le poignard dont tu m’as frappé.

Au milieu des deux, profonde et pour toujours
Tragique témoin d’un indicible Amour
À la Providence l’irréparable injure,
S’étend infiniment violente, la déchirure.


 
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   nico84   
28/4/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
D'habitude, je n'aime pas trop ce genre de poésie car :

1) Ma culture historique ou religieuse/mythologique ne me permet pas de tout apréhender

2) L'écriture est souvent hermétique, donc je suis dans un flou total.

Ici, je suis tout heureux de comprendre ton message même si le tout début m'a fait un peu peur. Mais ton écriture est claire. L'amour est l'un de mes thèmes favoris, comme beaucoup, ce qui fais que je suis assez exigeant sur le fond. Je l'ai trouvé original, profond, bien imagé sans aller trop dans l'abstrait qui m'agace parfois.

Petit bémol, il y a eu quelques petits vers ou rimes que je sentais venir de loin comme celle ci :

"Bientôt ce vent le poussait vers l’écueil
Qui en écrasant son flanc serait son cercueil."

Alors évidemment en "euil", il n'y a pas un million de possibilité mais bon, c'est qu'un petit détail ! Il ya aussi une rime toi-toi et une qui va de travers "mistral/voile".

Mais le positif l'emporte, j'ai bien aimé ce que tu as fait. Bravo.

   Azurelle   
28/4/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
C'est un poème dont le thème n'est pas nouveau mais dont la structure est original, les images sont bien trouvées. C'est donc un bon moment à vivre. Merci Maximus pour ce voyage à travers tes vers.

   Anonyme   
29/4/2009
 a aimé ce texte 
Pas
Bouh... Bah c'est vraiment pas mon truc désolé.
Je n'aime pas le ton du poème. J'ai lu l'introduction, "l'exorde" et j'ai failli ne pas lire le poème du coup. Bon, la muse, l'amour...
Les muses n'existent pas, la poésie s'inspire du général, pas du particulier. Bon cela n'engage que moi, ce n'est pas là-dessus que je "juge" le poème. Je ne vais pas relever tous les quatrains que je n'ai pas apprécié, car je devrais citer pratiquement tout le poème. Des envolées qui tombent à plat, du lyrisme stérile.

   David   
1/5/2009
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour Maximus,

Je n'accroche pas trop avec l'approche, il manque quelque chose, l'impression que ce texte a été écrit à une autre époque, bien que le thème soit contemporain bien sûr, mais "La magie alors fut rompue et les sortilèges s’évanouirent" ou bien "La flèche était de l’or le plus pur" il faudrait vraiment un contexte mieux aiguisé pour entrer dedans, écouter l'histoire sans penser à l'écriture. Sinon ça dit bien ce que ça veut dire, sans tomber dans le reproche, ni la contestation.

   Anonyme   
9/5/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
L'introduction est à la fois surprenante et inachevée.
J'aime beaucoup ta manière d'écrire et la façon dont tu arrives à manier les mots avec une certaine élégance.
Ta poésie est légère , très instructive, je n'avais point encore lu une poésie exploitant ce sujet alors je t'en remercie.

   Pandora   
9/5/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Hum, j'ai aimé cette envolée lyrique, vraiment.

Ca transpire de sentiments et d'images.

Au plaisir,

Pandora.

   Anonyme   
5/7/2017
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
C'est de la belle écriture, le vocabulaire est soigné.
Mais tout cela donne un aspect froid, sans surprise. Il faut dire
que le thème n'a rien d'original. Et vous n'êtes pas sorti des
sentiers battus.

Cela reste une lecture aisée, sans accroche, pour le style il est
plaisant de vous lire et de vous relire. Les tournures élégantes
sont de mises, cependant cela ne suffit pas.

Je n'ai pas réussi à éprouver une quelconque émotion, le côté "emphase", ne laisse pas percevoir le réel d'un sentiment, de ce fait votre poème éloigne du partage.

C'est tout de même un écrit qui mérite d'être lu.


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