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Mauron
28/10/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Belle errance dans les mots, sur la route du poème! J'aime ces "antimonieux hivers" ces hiver d'antimoine et ces références au calcaire, aux schistes, à tous ces minéraux...
Il y a la solitude de celui qui roule pour aller nulle part. On a envie de continuer la route et le poème... Avec vous, ou sans vous. Et que le monologue soit plus long encore. J'aime beaucoup le vers qui n'en finit plus, trois alexandrins blancs, de fait. Des images suggestives: "où l’éclat de mirages me renvoyait au ciel épinglé de sentences". La machine a l'air fatiguée et le désir "crevé"... Pourtant! J'aime bien les retours et répétitions, qui scandent le poème. |
Miguel
30/10/2015
a aimé ce texte
Un peu
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Une écriture qui ne parle guère à ma sensibilité mais à laquelle je pense que les amateurs pourront trouver objectivement certaines qualités ; on pense un peu à Bernard Delvaille.
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Anonyme
14/11/2015
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour,
mélancolie pour ce qui a été et n’est plus, ce qui n’était pas vraiment heureux mais que vous pouvez regretter quand même. La jeunesse, un métier, la route d'un monde tombé en jachères…sur lesquels vous laissez bruire une grande tendresse. Je comprends cela en référence aussi aux explications que vous aviez données d’un autre de vos poèmes. Celui-ci aussi est très beau et vos images sont très justes, il me semble. Bravo et à vous relire. C. |
Myndie
15/11/2015
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour Meaban,
Je retrouve avec délectation votre écriture puissante, la justesse des mots qui force l'imagination et la fluidité des vers qui sont un délice à dire et à écouter. J'aime la suggestivité des images qui jalonnent le poème, en accentuent la mélancolie avec la douceur du miel et le tranchant avec l'éclat de l'acier. J'aime cette poésie toute personnelle, cette jolie balade à rebours, le réalisme et la petite touche de nostalgie qu'y apporte votre regard. Une fuite romantique de jeunesse qui m'évoque Easy Rider Merci infiniment pour cette belle lecture myndie |
Vincendix
15/11/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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J’ai toujours une certaine réticence face à la poésie dite libre et de ce fait des difficultés pour comprendre les messages qu’elle veut faire passer, si message il y a, ce n’est pas toujours le cas.
Pourtant je parviens à extraire la quintessence de ce texte à partir de phrases clés mais surtout en lisant les commentaires précédents, notamment celui de Corbivan. Un retour en arrière sur vos parutions et la découverte de « Jour de Vogue » m’a apporté confirmation.. Des souvenirs exprimés à travers des odeurs plutôt désagréables mais qui deviennent PARFUMS ! Des décors tristes à mourir qui s’illuminent, des situations banales regrettées, toute cette nostalgie d'un passé ordinaire qui s'est enrichi en vieillissant... |
Pouet
22/11/2015
a aimé ce texte
Passionnément
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Un hiver d'antimoine.. Comme une saison anticléricale...
Superbe texte qui nous dévoile le souvenir d'une enfance dans le nord ou l'est industrieux de la France... Du moins ce que j'y vois. Une écriture qui sent le soufre, une puissance indéniable. |
Pussicat
24/11/2015
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Un titre musical qui, déjà, emporte le lecteur.
Suit une espèce de poème road-movie, de souvenirs de voyages, où les sens du lecteur sont sollicités en permanence. Le premier vers qui s'appuie sur une musique sans fausses notes, harmonieux et d'une grande force évocatrice, lance la machine à souvenirs : "De ces jours vert-de-gris, il me reste l’oxyde d’antimonieux hivers" L'auteur embarque alors le lecteur dans sa machine à l'appétit féroce pour un voyage sur les rubans d'asphalte bordés d'images qui renvoient toutes à la dureté du travail de ce mangeur de kilomètres et aux paysages traversés. il me reste l’oxyde d’antimonieux hivers / De longues années de cuivre, les dépôts sous la pluie / matins souffreteux / Tous ces toits de misère aux grisailles de schistes / villes endolories / Et ma tête bouillante tout avivée de haines / les calcaires de Sud incendiés / racorni de soleil / ciel épinglé de sentences. / Et puis, comme sortis des eaux, flottants à la surface, des souvenirs reviennent : des senteurs / la fraîcheur des aubes de ciels orangés... renforcés par ce "pourtant" qui rappellent le goût des friandises d'antan. Puis vient le regret, en final : "J’aurais encore aimé..."... comme si d'autres aventures l'attendaient, malgré, malgré... Très beau texte que j'ai pris plaisir à lire, et à relire... à bientôt de vous lire |