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Lapsus
10/10/2009
a aimé ce texte
Bien
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Ce sont des alexandrins ruraux ou champêtres qui par leur régularité suggèrent la langueur et le retour d'un cycle.
C'est l'occasion de rappeler que le mot vers vient du latin versus qui signifie sillon, ligne ou rangée. Les trois tercets nous offrent une jolie moisson de gestes et de mots amples et séculaires. |
jaimme
10/10/2009
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lien légal pour écouter Brahms:
http://www.deezer.com/fr/#music/result/all/brahms%20trio%20piano Belle musique. Mais alors il aurait fallu 05:36 de poème... Bon, difficile! Mais, je ne suis pas fan de ce type de musique, ni de ce type de poème. L'œuvre est sans doute belle, mais je regarde et je passe sans grande émotion. Que ceux qui aiment se régalent. J'aime les deux derniers vers. |
Chene
10/10/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Meaban
Il y a du Millet dans tes mots, dans tes images. Neuf vers suffisent à créer une ambiance, une atmosphère rurale qui se vit au rythme des saisons. Pourtant, au-delà de cette ruralité de fin de siècle, cette campagne est habitée ("Tu vas...") et derrière le geste ample ("la faux qui cingle") j'entrevoirais volontiers une métaphore qui échappe au temps. Vive les moissons ! J'ai apprécié ce court poème et la musique que tu cites me semble cohérente avec l'époque et le mouvement et le rythme de ton poème Chene |
FIACRE
12/10/2009
a aimé ce texte
Bien
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Pour Brahms bien sûr et un rappel d'Apollinaire. Des accents très XIXème dans ce poème.
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colibam
13/10/2009
a aimé ce texte
Bien
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Merci pour le terme « emblave » et à Lapsus pour l'origine du mot « vers » qui couvriront de lumière quelques neurones chandelier.
Ce poème a des allures de poème classique dans la musique. Je le trouve bien construit mais le manque d'émotion qu'il engendre en moi altère légèrement mon appréciation. |
Lunastrelle
14/4/2010
a aimé ce texte
Un peu
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Alors, je suis rentrée dans l'histoire dès les premiers vers, mais... Que se passe-t-il? Après, j'ai décroché, exactement à :
"Fanant les oripeaux de toutes ces merveilles" Dès ce vers là, je me suis retrouvée perdue... Désolée, la métaphore n'est pas jolie pour moi, elle est pas en adéquation avec ce qu'il peut y avoir comme puissance dans les autres passages, comme: "la faux qui cingle au grand soleil" "Aux sillons d’un automne en de longues emblaves" Ensuite, je ne le trouve pas assez "libérateur" cet écrit, d'où ma panne de voyage si je peux dire... Et il y a quelque chose qui me gêne dans la forme, je ne sais pas quoi exactement... Et au niveau de certaines sonorités, je suis gênée par ces passages là: "sereines perspectives" "DE boisseaux DE grains lourds" Il y a un jeu sur les sons, je le vois bien, mais il n'y a pas que du négatif loin de là, par exemple j'aime bien ce passage: "la faux qui cingle au grand soleil" (Ce vers en général m'a marquée et interpellé) |
Anonyme
15/4/2010
a aimé ce texte
Bien
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Un poème qui induit une douce nostalgie... Celle de temps qui ne sont plus et que l'on pense meilleurs.
Poésie libre : plutôt classique (en tout cas pas très éloignée) |