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ristretto
10/1/2011
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Buté sur ce « Hervé Vilar » un peu dissonant par rapport au reste du texte..
Par contre j’apprécie le « j’épluche » à contre courant et qui aurait pu être attribué à l’épouse ..belle image double. Retours sur les années passées – celles du travail paradoxalement font ressentir la joie, l’amitié, le partage, la « vraie vie » de ce personnage. Je dis « paradoxalement » car de nos jours le travail est mis à l’index comme s’il n’apportait que souffrance… La guerre bien sûr .. Et cette strophe finale sur l’amour.. « que reste il de nos amours.. » et surtout ..Le « si, j’avais » en filigrane J’ai beaucoup aimé :« La porte ouverte du jardin Et la fenêtre étroite dévorée par les fleurs » … l’échappée de l’esprit, reste cette meurtrière par laquelle s’envoler..Juste dommage pour la répétition d’ »étroite » au vers suivant Un poème pesant de regrets, d’amertume qui porte bien son titre. |
LEVENARD
10/1/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
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Du côté de l'écriture, je ne vois rien à redire. Beau balancement, belles sonorités relancées en échos. Richesse et exactitude du vocabulaire toujours justement placé : aucun mot n'a joué des coudes pour trouver sa place.
Du côté de l'inspiration, je goûte ce doux-amer qui ressemble bien à la vie. Finalement des mêmes souvenirs, d'un même vécu on a le choix d'entreprendre la réhabilitation menteuse ou comme ici le bilan désabusé, ironique et provocateur. Que l'auteur poursuive son sillon ! ( je veux bien qu'à l'occasion l'auteur explicite son allusion au cœur de jeunes filles ) |
Lechat
13/1/2011
a aimé ce texte
Bien ↑
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Beaucoup aimé cette vie déroulée en quelques lignes. Le cadre de départ est magnifiquement posé.
Trois souvenirs sont égrenés ensuite. Des souvenirs pesants qui expliquent le titre et le poids du présent du narrateur. La recherche de la symétrie et des rimes dans les dernières strophes est plus pénalisante que bénéfique au texte car le style devient moins naturel. C'est la recherche de la rime qui prime plutôt que la justesse de l'image. Alors que pour une poésie libre, ce devrait être l'inverse. Mais sinon, une bonne lecture. Merci. |
Anonyme
21/1/2011
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Vraiment très beau ! Voilà un poème qui me donne le frisson. Je crois que j'en aime tout : la forme, le fond.
La construction est vraiment réussie. J'ai adoré la reprise : "De mes années..." ou "De nos années" L'ensemble est très musical. Des sentiments vrais, j'ai la gorge nouée. joceline |
Anonyme
21/1/2011
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Meaban,
Retour sur une vie où ce n'était pas tous les jours facile... Evocation d'un monde disparu avec toujours chez vous la thématique du fer, de la rouille, de la tôle, limaille, essieux, mitraille,enclumes, l'avant-monde des matières plastiques... La T.S.F placée sur une étagère d'où l'on pouvait entendre Zappy Max et la famille Duraton, après avoir rempli la cuisinière de boulets de coke. Belle nostalgie... |
Anonyme
21/1/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Meaban ! Ce dernier poème est dans la lignée des halliers dont tu nous as gratifiés volà peu, autant dire d'une excellente cuvée. Tu as su, par de belles images justement choisies, narrer la vie d'un homme du peuple, ouvrier après le passage obligé de "bidasse", mais aussi père de famille faisant, sur le tard, un retour sur sa vie passée, avec cette nostalgie... que ne peuvent comprendre les gens de vingt ans. Tout ceci est décliné sans emphase... avec la simplicité dont use le monde que tu décris. Comme tu l'as sans doute compris, je suis un inconditionnel de ce genre de poésie réaliste.
Merci et à une fois prochaine, je l'espère... Alex |
Anonyme
30/1/2011
a aimé ce texte
Bien ↑
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C'est bien, hormis cette référence malvenue à Hervé Vilar qui a failli arrêter net ma lecture.
Sinon la poésie est bien structurée. Les images sont parlantes et retracent avec finesse la vie d'un homme. |
Chene
30/1/2011
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonsoir Meaban
D'abord une critique portant sur le premier vers... Dommage de se tromper dans l'orthographe d'un patronyme. Confondre Vilar (Jean) le metteur en scène et directeur de théâtre (Le TNP), fondateur du Festival d'Avignon) et Vilard (Hervé) le chanteur en vogue des années soixante*, c'est une coquille qu'il était aisé d'éviter. Ceci dit, ça n'enlève rien à la qualité de ton poème où je retrouve avec plaisir ton style "forgé" dans ces durs métiers nés de la révolution industrielle du 19ème siècle, cévenole pour cette fois-ci. Ta plume est toujours très évocatrice ("La porte ouverte du jardin / Et la fenêtre étroite dévorée par les fleurs."), illustrée ("limailles", mitrailles", "hercheuse") et localisée géographiquement ("le bois de Pourcheresse", celui de Langeac, dans les Cévennes, je suppose avec sa tradition des coupeurs de fougères ?). Amertume pesante avec une certaine mélancolie, c'est le ton du narrateur. Le titre est très bon. J'aurais mis une évaluation très positive pour ce poème, mais avec l'étourderie du premier vers elle sera amoindrie. Au plaisir d'une autre lecture Chene * Peut-on imaginer, comme il y a peu, que l'on puisse ouvrir un texte ou un poème sur Oniris sans tomber sur une coquille passée à la trappe de la correction ? |