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Anonyme
27/5/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un tableau au caractère impressionniste plutôt séduisant, et qui rend bien compte de l'impression que peut donner cette ville qui n'est ni terre ni eau. Un pari d'exotisme discret, dont les couleurs dominantes sont dans les tons neutres avec l'éclat soudain de ce campanile bleu. J'aime beaucoup la dernière strophe dans sa simplicité
"Ferrovia Stazionne Les rames endormies, la rumeur d’une gare Un grand lacis d’aiguilles" même si le dernier vers m'échappe un peu. Mais c'est le ressenti de l'auteur ! De belles images : "Les barcasses dodues charrient d’anciens voyages, Le clapot des flottilles arase les murailles". La première strophe me déconcerte un peu, car très différente dans l'esprit des distiques qui la suivent, mais possède un indéniable charme intimiste où seul le terme "Griffu" me semble assez obscur. Un poème agréable et musical |
Anonyme
3/6/2012
a aimé ce texte
Un peu
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Étrange impression à cette lecture. Il me semble qu'il n'y ait pas trop de rapport entre la description de Venise et l'impression laissée par sa gare. Ce qui pour moi représente un contraste que j'ai pas vraiment compris.
Je ne connais pas Venise non plus et suis allée voir sur le net des images de ce bâtiment. Grande et débouchant en plein cœur du passé. Est-ce ce qui justifie de se plonger dans : "Une encyclopédie des petits chemins de fer" (dont la sonorité ne m'est pas agréable) ? Pour retrouver des images, des descriptions et l'histoire de ces édifices dans les livres et non dans leur réalité. ? Le dernier vers laisse pourtant supposer que (toutes) les gares et les trains vous intéressent et vous font rêver. Alors que celle de Venise vous aurait déplu et que vous vous réfugierez dans cette encyclopédie. La partie décrivant Venise que vous voyez me plaît, par le vocabulaire employé, les images qui me sont venues à vous lire. Mais globalement je ne vous ai pas suivi dans ce texte. |
Anonyme
22/6/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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Toujours agréable à lire Meaban.
Quelles que soient les formes, le fond est comme revêtu de patine où les douces évocations, fleurant la nostalgie d'un temps révolu, se mêlent au présent pour donner une sorte d'hommage aux anciens et à leurs ouvrages. Quelques touches suffisent à rendre l'ambiance voulue avec, de-ci de-là, des images chocs qui secouent la lecture : "antre griffu", "acajou fumeux" "un temps de marées grises" (au pluriel), "ténue révérence" "campanile bleu"... Du pointillisme sans ponctuation... |
Arielle
22/6/2012
a aimé ce texte
Bien
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Le premier quatrain m'a immédiatement emportée sur les traces du voyageur immobile que fut Giono. Il ne se séparait jamais des "Instructions nautiques" grâce auxquelles il visitait toutes les mers du monde, un peu comme le narrateur ici avec ses "petits chemins de fer"
Que la suite du poème évoque Venise ou n'importe quelle autre ville me semble de peu d'importance, ce genre de voyage imaginaire peut s'entreprendre n'importe où, tous volets fermés. C'est peut-être ce qu'a voulu nous dire l'auteur en évoquant "Le couvert de mes nuits" Pourquoi pas Venise, après tout ou Vladivostok ou Maubeuge ? Du moment qu'elles sont desservies par une gare. J'ai beaucoup aimé "Un temps de marées grises à l’assaut des pavés" |
brabant
22/6/2012
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour Meaban,
Quel regard qui embellit et ennoblit tout ce qu'il voit ! Oserais-je "un regard qui poétifie" ?... qui poétifie à coup sûr, sans mauvaises notes, sans outrance. Las où je ne vois qu'eau saumâtre et bourbeuse, et odeurs d'égout à ciel ouvert, voici Venise renouvelée : "Les ruelles sont fluides sous l'étrave des nefs ... Et près de l'Arsenale La ténue révérence d'un campanile bleu" Vite un billet pour "Ferrovia Stazione" ! |
Pimpette
23/6/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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je mettrais un's' à brandeboug car on dit des brandebours en passementerie...et pas de majuscules. Mais c'est un détail sans importance!
Beaucoup de raffinement dans ce texte sur un sujet si souvent traité et parfois maltraité! 'Un temps de marées grises à l’assaut des pavés Un lavis de couleurs aux reflets de lagunes' Une extrême simplicité qui redonne à ce vieux sujet un charme et un relief étonnant. Une belle musique...que demnder de plus! |
Raoul
27/6/2012
a aimé ce texte
Bien
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J'aime bien l'idée d'aborder cette ville aquatique par autre-chose que son folklore narratif gondolier et romantique. Arriver en train est une excellente focale d'approche.
Les photographies que vous tirez de cette expérience sont particulières, loin des cartes postales. Je retrouve votre style, sa précision ses "mécaniques" et on est très loin de l'esthétique de la Mort à Venise… L'écrit est assez froid (même dans ses teintes) voir glacis. Il est un peu plus en demi-teinte que les autres textes que j'ai lu de vous. |