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Anonyme
16/5/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un bel hommage à votre fille.
J'ai aimé ce travelling, où l'on ne distingue tout d'abord que des silhouettes, celle de deux êtres, de quelques animaux et de ce village abandonné au pied du Mont Slievemore. (je suis allée sur le net pour visiter ce site) Il me semble que le lieu tient une place prépondérante, par sa beauté aussi bien que son passé et son histoire. J'ai trouvé sur le net la racine du mot "gaillard", la racine celte "gal" = force. Ce qui m'amène à penser que pas un mot de ce poème n'est là par hasard, mais plutôt pour évoquer la force de cette île autant que celle de cette enfant. Je viens de lire le roman historique de Mario Vargas Llosa "Le rêve du Celte" et je suis de ce fait encore plus sensible à ce poème et son et/ou ses sujets. |
Anonyme
18/5/2014
a aimé ce texte
Un peu
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À la première lecture, j'ai immédiatement pensé "qu'est ce qui prend cet auteur à nous donner à lire -au moins- deux textes ?"
Il y a, en effet, une coupure, un changement de ton, de style, de gravité d'expression à ce vers-ci : "Montées introspectives de failles minérales en devenant alors des machines nature". Le lecteur lambda, que je suis, se demande alors s'il a bien lu les premiers vers et si ceux qui suivent sont de la veine des premiers ou de celui-ci. Et je n'en sais pas plus en lisant jusqu'à la fin car apparaît, ma fille, mon gaillard... Paternité physique, paternité politique ? Et ces "morts sous férules anglaises" : moutons ou habitants ? Slievemore et Achill Island sont respectivement en Ecosse et Irlande. Je ne comprends pas le sens malgré l'aide du dico et de wiki. Qu'est ce qu' "Abyssinie d'Ouessant" ? Bretagne cette fois, une race de moutons semble-t-il.. Mais j'aime beaucoup l'avant-fin : "là-bas n'est plus rien d'autre". Et ces vers-ci : "C’est un chemin de quartz tranché dans la tourbière Où les moutons obscurs nous regardent passer" A la différence de poèmes surréalistes ou d'écriture automatique, on sent ici que l'auteur a voulu dire quelque(s) chose(s) mais l'a volontairement rendu obscur... Moitié bien, moitié faible et pourtant... la matière est là toute proche, cela se sent. |
Anonyme
23/5/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Il y a beaucoup de poésie et de douceur ici. Ce que j'ai aimé c'est que vous nous parlez de votre fille indirectement, au travers du paysage qui vous entoure. Tout est dans l'émotion de sa présence. Merci. |
Pimpette
5/6/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Sans tout comprendre je suis attirée par le climat singulier et attachant de ce texte.
ET aussi, surtout par un regard si particulier d'un père pour sa fille: L’onde de tes paroles qui me donnent vertige, l’esprit de tes sourires Ta vigueur de vivre éclaire mon regard, ma fille mon gaillard… C'est très émouvant cette tendresse sans aucune mollesse les moutons obscurs sont des moutone à tête noires comme nous avons en basse normandie? Très bon tout ça... |
Robot
5/6/2014
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour Meaban
C'est beau, des vers tellement bien écrits. Mais je n'ai pas réussi à percer l'objet du texte. Je me suis donc laissé bercer par le phrasé et les images pleines de nuances qu'ont suscité chaque ligne, sans essayer de dénicher une cohérence en rapport avec le titre. Pas eu l'envie d'aller sur Wikipédia aujourd'hui car le soleil m'appelle dehors. Qu'est-ce qui m'a échappé ? |
Raoul
12/6/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Comme souvent chez vous le "paysage" - mais ici, le mot me parait bien malingre- est à l'unisson de la pensée, de l'état d'âme ou de quelque "tempête sous un crâne" passée mais pas oubliée…
Ici l'on chemine en rêveries, en estime, en Paternel. L'exotisme des lieux parle d'émerveillement, de surprise, la composition volontairement dépareillée parle d'incompréhension et ce "ma fille, mon gaillard" au delà des possessifs qui parlent d'un charme sous lequel tombe l'auteur, et (interprétation très personnelle) d'un homme qui serait comme une poule trouve un couteau. Un beau poème pudiquement enamouré. |
Anonyme
12/6/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Meaban,
Une belle poésie sur la lande fouettée par le vent qu'efface les mots cheminant au rados. Des images plein les yeux de cette terre envoûtante toute en quartz et tourbière, avec des moutons obscurs, noirs comme les pensées qui s'allègent dans les brumes. J'aime le climat qui se dégage de vos vers et la fierté éprouvée pour votre gaillard de fille, dite avec force amour et pudeur. A vous relire Cat de passage au pied du Slievemore |