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Anonyme
16/11/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un poème très touchant, mais je crois un peu ciblé malheureusement.
Celui qui a parcouru cette terre de Moldavie s'y retrouve, les autres je suis moins sur. Il y a des choses formidables: "Troupeaux de cumulus, transhument vers les terres Chargés comme des fontaines, en convois de nuages Ils ont ventre saint gris et la croupe brumeuse." d'autres bien plus maladroites: "De grands soleils flambeurs Parfumés comme des aubes" que je trouve banal, trop simple. Bref, un bon poème parce que je connais un peu ce pays. |
Astras
16/11/2009
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Meaban, ce texte est intéressant, mais il me laisse un peu perplexe.
Ce qui marque ce texte, ce sont les métaphores insolites: "troupeaux de cumulus", "les yeux noircis À l’accent de ruisseaux", "évaporant nos âmes". Cependant, dans la recherche de la nouveauté, parfois on tombe presque dans l'illogique ("Soleils comme des aubes"? Plaines "parfumées de Lénine"? "S’enrouler sur l’écume"?). Un pays, c'est suffisamment vaste pour être un sujet, et ça attire l'attention. Surtout, la Moldavie, qui a une histoire riche et passionnante. Cependant, de point de vue géographique, il y a quelque imprécisions. Certes, il neige parfois en Moldavie en hiver, mais c'est un pays viticole et, donc, pas froide. "Immenses Ukraines" n'existent pas au pluriel, c'est une seule région. Également, il conviendrait de préciser qu'on dit "la toundra" au singulier et que cette zone fait partie de la Sibérie de l'Est, ce qui est, en effet, très loin de la Moldavie. On peut toujours approfondir les remarques formalistes, mais c'est l'aspect émotionnel qui prime ici, et c'est lui qui doit être retenu. Avant tout, c'est un touchant récit d'un rêveur qui s'imagine un autre bout de la terre et des belles choses qu'il aurait pu y vivre. |
jaimme
16/11/2009
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Je ne reprendrai pas les précisions géographiques du comm précédent. En allant vers l'Ukraine un arrêt étonné en Moldavie.
Quelques imprécisions. De feuillage, de nuages gris, des yeux noirs... et c'est tout? Je reste quand même frustré de ces rares impressions, voulues certainement, mais qui marquent peu le lecteur. J'ai aimé: "obliques enjambées", "À l’accent de ruisseaux". Trop peu encore. Ce voyage m'aurait pourtant enchanté. Bonne continuation. |
Anonyme
19/11/2009
a aimé ce texte
Un peu ↑
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J'aime "parfumés comme des aubes", cela m'ouvre plein de portes oniriques. Le début me cause fort au palpitant.
La deuxième strophe, en revanche, est pour moi d'une insigne banalité, les "infinies solitudes" y sont pour beaucoup je pense. Après pour ce qui est de la "crédibilité" du poème je ne m'avancerai pas ne connaissant que la république tchèque à l'est. Un poème agréable, sans plus. |
David
20/11/2009
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Meaban,
Les rires "Des Slaves aux yeux noircis À l’accent de ruisseaux" semblent narguer un envoutement, la Moldavie est le nom d'un ailleurs impalpable le temps du poème, la mélancolie d'un rêve revenu avec fougue : "Moldavie Il est de ces errances Où jamais ne se couchent De grands soleils flambeurs Parfumés comme des aubes" Une jolie façon de poser une atmosphère, j'ai bien aimé. |
pieralun
21/11/2009
a aimé ce texte
Bien ↓
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De très bons passages alternent avec des phrases plus lourdes.
beaux 5 premiers vers "Parfumés comme l'aube" aurait évité une très dommage rupture de rythme à mon avis. L'idée des troupeaux de cumulus à la croupe brumeuse est très belle, mais les 3 vers ne respirent pas. J'ai bien aimé les 3 suivants. |