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Anonyme
9/7/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Comme d'habitude, ayant identifié l'auteur en Espace Lecture, je me suis abstenue de commenter ; mais je m'étais bien promis de le faire à la parution.
On reconnaît en effet votre "petite musique", cette manière bien à vous de transmettre des instantanés, comme de vieilles photos sépias, mais là vous changez de perspective, évoquez l'exotisme par l'intermédiaire d'un "vieux" d'ici. C'est cette double détente que je trouve particulièrement intéressante ici : vous rendez comme familière l'étrangeté du monde. Par cette mise à distance (passage par un intermédiaire) qui se révèle rapprochement (c'est au milieu du quotidien qu'est évoqué le pays étranger), vous parvenez, à mon avis, à convoyer l'idée que le lointain est proche et le proche lointain, tous les hommes à la fois frères et irrémédiablement inconnus. Voilà du moins ce que je lis dans ce poème, "quelque chose d’insaisissable". Une très belle réussite, pour moi. |
Pimpette
9/7/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
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Sans le com de Socque je n'aurais rien pigé!
Pourtant c'est fameux cette façon de rendre familier un pays inconnu, des femmes jamais rencontrées, des noms de pays du bout du monde où je n'irai jamais... Tout devient proche et familier et m' émeut comme si vos souvenirs faisaient partie de mon passé! Assez magique ce talent là! |
Elmousikas
10/7/2013
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Commentaire modéré
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brabant
11/7/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Meaban,
Et voilà Meaban que vous nous menez aussi sur les routes indochinoises, avec leçon d'histoire en plus, la RC 4, la "Route du Sang" qui vit la défaite française. J'ai eu moi-aussi mon légionnaire au substitut de pastis (pour ne pas se dépayser. lol) qui lui faisait raconter les têtes coupées de ses frères d'arme fichées sur des pieux comme des lotus dans une clairière. Il avait fini comme le tien (tutoiement oblige ;) ) par avoir les yeux tellement délavés qu'il n'avait plus de regard ! J'ai appris "ao dai" : quelle élégance dans ce vêtement ! Et quelle poésie à lire : "..., aux vieilles rues d'Hanoï, le pas des longues filles qui portaient l'ao dai... Ces filles magnifiques qui vont en ao dai... Le froissement des jambes" Quelle sensualité ! Voilà qui donne envie de faire, comme toi, sa valise pour les pays de la soie :) Les Indochinois mangent du chien mais j'ai appris que pour rien au monde ils ne mangeraient du lapin. "Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au delà..." professait mon Maître. Je suis bien certain que chacun trouvera son bonheur dans ce riche poème, ris complet. Lol :))) p s : la répétition de "un peu" l. 7 et 9 est-elle voulue ? Au plaisir d'autres voyages ! |