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Lunastrelle
1/6/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Une lecture qui m'a complètement ravie et convaincue, si je peux dire. Et touchée aussi, je précise.
J'aime toujours autant ce passage là, que je vais citer: "Et je t’aime maintenant par le trou des étoiles Qui picorent la nuit du sourire des enfants. Et je t’aime pourtant en traversant les aubes Qui courent sur tes hanches à l’amble des persiennes" La maison est le symbole de notre vie: là s'y construit l'enfance, puis l'adolescence... Elle concrétise l'âge adulte, là où il faut la quitter, là où cela devient dur, tout en étant une délivrance... Et y revenir après, surtout si elle n'appartient plus à quelqu'un de la famille, c'est une immense épreuve qui fout un coup au coeur... Et c'est encore pire si l'on revient sur les ruines de cette maison... Bon, là je m'égare certainement... A la première lecture j'avais pensé à une métaphore de la femme, puis je me suis trompée au final... Il y a juste le second paragraphe, où pour moi il manque une virgule à placer, pour le souffle... |
Damy
12/6/2010
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Ce poème est agréable à lire, mais son nième degré est impénétrable.
J'aime la beauté de l'écriture, mais je n'aime pas ne pas comprendre. J'ai le sentiment que ce poème n'est pas adressé au public mais se cahe au téfond mystérieux de l'âme propre de l'auteur. On peut tout imaginer et je n'ai pas beaucoup d'imagination. Peut-être que d'autres?... |
jaimme
16/6/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ce poème ne s'est pas offert à moi à la première lecture (je me trouve une excuse: il est un peu tard là...). Mais chacune de mes lectures suivantes l'a enrichi. M'a enrichi.
Ce "courage" d'être "un père, enfin trouvé. Occulté longtemps par des cathédrales d'ambition (peut-être). Et enfin... car pour l'amour il n'est jamais trop tard. Même au milieu des regrets et du malheur semé! "Et je t'aime maintenant" "Et je t'aime pourtant": oh, oui, là c'est fort dans ce contexte. Je n'ai aucune critique à apporter à ce poème. Je le reçois tel quel. Il est riche, il est fort, il est ancré dans le vivant, il est empli du vent de l'espoir. Et je le relis encore avec plaisir. J'aime, vraiment! |
bulle
21/6/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai été emballée par ce texte.
Il contient une âme, un esprit, une ambiance que j'apprécie beaucoup, et de belles images surtout : "(...) par le trou des étoiles Qui picore la nuit du sourire des enfants" (le final dans sa totalité en fait). Il y a une pudeur feutrée qui pourtant est la force de l'ensemble.. C'est une maison-source, une maison-sang, dans laquelle j'ai pénétré. Mais au-delà des mots, c'est le chemin de la rancoeur à l'amour que j'ai perçu, en métaphore filée.. |
tibullicarmina
1/7/2010
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Je n'arrive pas à trouver mes assises pour lire ce texte. Des sens multiples se croisent, se décroisent, se multiplient si bien que le texte en perd toute cohérence. Du moins, s'il est une cohérence c'est à dire une idée forte qui regroupe et structure toutes les métaphores et les images, elle est impénétrable pour moi.
Je ne comprends pas la succession des temps: on passe de l'imparfait au présent conditionnel, puis au passé simple, puis au présent. Donc nous aurions un narrateur au présent ("je t'aime maintenant") qui évoquerait sa vie passé? Soit. A partir de ce moment, il faut essayer d'interpréter/comprendre les images. Le texte ne m'a pas l'air surréaliste, les métaphores devraient avoir une certaine cohérence, je me répète. Le premier quatrain n'est pas mauvais, il est clair, je trouve son rythme. C'est l'histoire d'un départ douloureux. Bon Les deux derniers vers du premier tercet ainsi que le deuxième tercet me sont hermétiques absolument. Dans l'ensemble, je déteste ces deux tercets. Ils sont pour moi d'une immense platitude. Le rythme intéressant initié par le premier quatrain s'est envolé d'un coup. Là-dessus, le vers intermédiaire tombe comme un cheveu sur la soupe. Quant au dernier quatrain, je ne rejoint pas l'avis des précédents commentateurs. Je trouve "Et je t'aime maintenant" puis la répétition voulue "Et je t'aime pourtant" assez plats. Je ne sais pas ce qu'est le trou des étoiles (le trou entre les étoiles, peut-être?). Syntaxiquement, je ne comprends le "du sourire" du vers suivant. En fait, c'est ce "du sourire" qui me gâche l'image des deux premiers vers. Et puis le "par" du premier vers. Comment peut-on aimer sa maison "par le trou des étoiles"? Les deux derniers vers de ce quatrain sauvent un peu l'ensemble, malgré ce "à l'amble". Je voit bien l'image, elle est même originale (il s'agit de dire le soleil levant sur les murs de la maison) mais je ne visualise pas ce "à l'amble des persiennes". Enfin, le dernier vers est très bon. Mon commentaire peut paraître: - acerbe. En fait, je suis déçu. J'avais beaucoup aimé "poésie de la tôle" en particulier et Meaban, pour cette fois, n'est pas à la hauteur (pour moi, s'entend). - un commentaire de grammairien et non de poète. J'en suis conscient. Disons qu'il y a pour moi trop d'approximations pour que je puisse entrer dans le poème. Je comprend qu'on puisse glisser sur les approximations, les faiblesses et noter "très bien" en considérant qu'il est de beaux vers, des images somme toute osées et riches. On goûtera la poésie bien réelle de quelques membres de phrases, de bribes de poèmes et le tout passera sans trop de difficulté. Les faiblesses pourront même, pourquoi pas, mettre en valeur par contraste les réelles beautés du texte. Je comprends donc qu'on puisse noter bien ou très bien. Moi je ne peux pas, car je suis sûr que l'ensemble est facilement perfectible. On peut réajuster la cohérence du tout, affermir le rythme des tercets, corriger les approximations trop nombreuses du dernier quatrain, donner à peu de frais plus de souffle et d'âme à ce poème qui en manque généralement. Comme on peut se contenter de ce que je considère comme le brouillon d'un futur bon, voire très bon poème. Le gros défaut de ce texte, c'est l'inconstance dans la qualité. Merci tout de même à l'auteur et au plaisir de te relire dans un poème plus abouti! |
brabant
1/7/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour Meaban,
Où l'on se rend compte que la "maison ordinaire" n'est pas si ordinaire que cela. Où l'on s'aperçoit que maintenir le simple "ordinaire", en ne cédant pas au chant des sirènes et des silènes environnants, est ""extraordinaire."" Ce courage du père qui accepta, en la bravant, une médiocrité certaine, est devenu votre courage. Il vous a appris que les vrais héros se contentent de l'ordinaire. Admirable leçon de vie ! Je n'aurais pas mis de majuscule à "Dimanches" pour marquer encore et encore la misère de ce jour pour vous déchu, le banaliser touit à fait: ""En miséreux dimanches""... L'enfant rêve dans un décor déchu lui-aussi, qui l'enrage !... Il est triste aux bords du "grand fleuve tari". Il en veut à son père. Mais l'amour et le "sourire des enfants", en qui il se reconnaît, lui font enfin comprendre que la vraie fierté et le vrai bonheur et le vrai courage se trouvent dans l'acceptation d'une vie ordinaire et de ses coups de vent: "Une maison ordinaire accrochée sous le vent." Il est devenu adulte, il est devenu son père. Belle leçon de stoïcisme, belle leçon de vie, qui ose aller à l'encontre des rêves de l'adolescence ! Pourquoi néanmoins cette typographie classique ? Qu'entendez-vous par "l'amble des persiennes" ? Belle image. Persiennes uniformément levées puis baissées d'un côté puis de l'autre de la maison selon les moments de la journée ? L'image serait audacieuse, mais jolie. J'aime ! |
David
1/7/2010
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour Meaban,
Je ne peux que reconnaitre l'air des alexandrins, la mise en vers ordonnée, je dirais "l'habit" du poème alors que la liberté serait dans plus de nudité, peut-être. C'est un poème sur une tristesse d'enfant, ou sur les regrets d'un père, un pardon donné ou demandé si j'imagine le narrateur dans la peau de l'un ou de l'autre, tout pourrait dépendre de cet intention justement : laisser croire que le narrateur est l'enfant avant de réveler qu'il est le père, ou inversement. |