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Poésie contemporaine
melancholia : Toi
 Publié le 07/03/13  -  9 commentaires  -  880 caractères  -  256 lectures    Autres textes du même auteur

Cette poésie est l'image que je vois de ma vie. J'ai utilisé plusieurs métaphores pour représenter plusieurs malheurs que je connus dans ma vie. C'est comme ça que je les vois.


Toi



Toi mon malheur qui me ronges.
Toi créateur de mes songes.
Toi qui me fais souffrir,
Et qui en prends plaisir.

Ô traîtres serpents cessez !
Vous, vipères abusives,
Dans la joie laissez-moi vivre.

Laissez-moi tout jeter et
Tous ces morts les oublier
Redevenant ce qu'ils étaient.

Toi mon traître cerveau noir.
Toi cet immonde placard
Rempli d'objets inutiles
Devenus indélébiles.

Vous araignées malfaisantes
M'avez rendue non vivante.
Pour tenter de m'échapper
J'ai couru dans les forêts.

Des forêts noires de tristesse,
Où je me suis perdue.
Je voudrais tant que tout cesse.
Tous les malheurs que je connus.

J'aimerais dans une flamme,
Faire brûler ma vie entière,
Mon corps et aussi mon âme,
Pour redevenir poussière.


 
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   Marite   
1/3/2013
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Les variations de rythme dans les vers m'ont gênée à la lecture. Par exemple pour la première strophe j'aurais mieux perçu:

" Toi malheur qui me ronge.
Créateur de mes songes.
Toi qui me fait souffrir,
Et qui en prends plaisir.
..."
C'est un texte très personnel c'est certain mais je pense que l'expression serait fluidifiée en supprimant certains "je" , "me", "mon" ...

   kamel   
2/3/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour
"C'est comme çà que je les vois",effectivement les mots ne sont pas neutres,ils traduisent la plupart du temps ces malheurs qui enveloppent l'individu ,explicitent ses profonds sentiments à l'aide de ces métaphores qui habillent ces vers,un manière de se vider et de faire renaître ce corps meurtri,plein de de mélancolie et de détresse,un corps sans âme.Un thème bien choisi,réfléchi et du coup,il rappelle nos profondes amertumes du passé.Une poésie peinte par une multitude de mots qui véhiculent ce malheur et le personnifient davantage avec l'utilisation des reprises de mots en début de phrases.

   brabant   
7/3/2013
Bonjour Melancholia,


Vous savez... vous adresser à votre cerveau gauche eût suffi, c'est là que se trouve le siège du rabâchement/rabâchage ; bon, notez malgré tout qu'il veut votre bien, et vous prévenir contre de nouveaux malheurs :) C'est un cerveau précautionneux, celui de la raison, infernal pavé de bonnes intentions :))

"Tous les malheurs que je connus" : le passé simple coupe du passé, ces malheurs (selon ce temps) ne devraient plus vous affecter. Employez plutôt le passé composé ('... que j'ai connus') qui implique un lien avec le présent puisque ces malheurs semblent encore vous travailler très fortement.

Peut-être ce poème est-il par trop mélodramatique, trop théâtral dans l'expression qui par ses métaphores et ses assonances sonne comme du Racine :
"... filles d'enfer, vos mains sont-elles prêtes ?
Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ?"

J'ai eu aussi l'impression d'avoir sous les yeux une gravure fantastique de Gustave ("La divine comédie" ou autre d'ailleurs, une illustration d'un conte tourmenté).

Vous avez enfin peut-être choisi votre pseudonyme par rapport à Dürer. En ce cas votre poème en est le parfait reflet et votre entreprise réussie quoique AMHA désuète/démodée/anachronique en ce XXIème siècle.

Mais c'est votre droit le plus absolu hein ! C'est d'ailleurs pourquoi je choisis de ne pas évaluer.

Merci pour cette lecture et de toute façon bravo pour votre travail :)))

   Anonyme   
7/3/2013
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonsoir
Je n'ai pas trop accroché à cette lecture.
D'abord le rythme ne me plait guère. On passe du quatrain au tercet, puis un autre tercet pour enfin uniquement des quatrains.
Pourquoi ?
En fait, je n'arrive pas à comprendre votre cheminement concernant la construction de votre poème. Et cela me gène.
Pour ce qui est du fond, je trouve vos métaphores bateaux, le serpent, la vipère...bof, bof.
Quant à la forêt...on s'y est tous perdus un jour. Cela manque un peu d'originalité pour moi.
Ceci, étant dit...ce n'est que mon avis.
D'autres, j'en suis sûre aimeront votre texte.

Un poème est beau lorsqu'il est aimé.
Une seule fois suffit.
Voyez...pour vous, c'est gagné.

A bientôt

   Raoul   
8/3/2013
 a aimé ce texte 
Pas
Beaucoup de mal avec ce poème au nombrilisme maso. qui s'auto mutile. Outre le thème outré, le style balance entre l'ampoulé et le scolaire, et, dans un poème hyper direct (limite relâché) aux images convenues "l'intrusion" d'un passé simple ça surprend, mais pas dans l'heureux. Les rimes téléphonées n'arrangent rien. Je cherche un vers à sauver… 
Pour moi tout cela manque singulièrement de recherche, de travail, d'originalité.
Trop plat, désolé.

   Pouet   
10/3/2013
Le malheur peut sans aucun doute être une source d'inspiration.

Mon avis est qu'ici l'auteur a peut-être trop voulu parler de son malheur sans tenter de "l'habiller" par une histoire par exemple.

En tout les cas on ressent une vraie douleur dans ce poème.

Les deux premiers vers sont ambigus toutefois car ce malheur qui vous ronge est malgré tout créateur de songes (et non de cauchemars)

Je pense aussi que la répétition de "traître" ("ô traîtres serpents" et "traître cerveau noir") trop rapprochée pourrait être assez facilement évitée.

Ne vous découragez pas et continuez d'écrire car cela peut être aussi une façon de vous délester un peu de vos souffrances.

Bien à vous

   Acratopege   
12/3/2013
 a aimé ce texte 
Pas ↑
Bonjour,
Il est vrai que vous utilisez beaucoup de métaphores pour exprimer votre douleur, mais le poème lui-même ne me semble pas assez métaphorique pour dire votre vécu. Il aurait gagné en force avec une certaine distanciation, un léger décentrage, que le cri devienne chant, si l'on peut dire.

C'est le premier paragraphe que j'ai préféré:
"Toi mon malheur qui me ronges.
Toi créateur de mes songes."
Ces deux vers disent bien la poussée créatrice que la souffrance fait naître. Après cela, on peut lire le reste sans tomber en poussière de désespoir.

Sinon, je dirais qu'un excès de lyrisme peut tuer le lyrisme. Je crois au pouvoir expressif de la retenue, genre Racine ou Corneille! Il y a un trop plein d'images sinistres dans votre texte, qui m'empêchent paradoxalement de m'y perdre et d'en ressentir les effets.

Mais la plume poétique est là. Elle mérite seulement d'être taillée.

   kano   
13/3/2013
 a aimé ce texte 
Pas ↓
Bonjour Melancholia.

Je pense que votre texte manque de beaucoup de choses, mais surtout d'expérience.
Dans un premier temps, les rimes semblent forcées: la syntaxe plie sous la rime et le texte en pâtit.
"Tous des morts les oublier" m'a laissé plus que perplexe, cette phrase, pardon, ne veut rien dire.

Les "objets inutiles" devenus "indélébiles" font partie des nombreuses constructions qui décrédibilise votre texte d'entrée de jeu, on sent bien que la rime est forcée au détriment du sens et de la syntaxe. Pareil pour "non vivante", et la liste serait longue.

"Des forêts noires de tristesse, /Où je me suis perdue.": cette image m'a touché néanmoins.
Je pense que vous ne manquez pas de talent mais je crois deviner que vous êtes assez jeune: il faut lire (Baudelaire, le maître incontesté, vous plairait j'en suis sur) et surtout ne pas forcément chercher a faire des rimes a tout prix: si celles ci vous viennent, tant mieux, mais sinon, rien ne sert d'insister, vos textes gagneront en intensité

   Anonyme   
3/7/2017
 a aimé ce texte 
Pas
Un peu poème qui me laisse une impression curieuse.
Par votre manière de présenter vos tourments, en ce "Toi".
Vous faite peser sur lui tout le poids de votre ressenti, vous en dissociez.

Vous me donnez l'impression de prendre le problème à l'envers et
de pleurer sur vous-même. Vous en faite un peu trop.

" Ô traîtres serpents cessez !
Vous, vipères abusives,
Dans la joie laissez-moi vivre. "

" Vous araignées malfaisantes
M'avez rendue non vivante.
Pour tenter de m'échapper
J'ai couru dans les forêts. "

Dans ce poème, rien ne m'a plu, je le sens comme alambiqué dans son phrasé. Vous ne m'avez pas touché.


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