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melancolique
2/1/2012
a aimé ce texte
Bien ↓
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Je n'avais pas beaucoup apprécié la première strophe, mais la deuxième m'avait fait entré dans le vif du poème, avec cette question qu'il nous arrive parfois de se poser, et ces réponses ancrées dans la réalité.
J'ai aimé le vers :"J'ai flâné dans la ville et perdu mon étoile" que je trouve joli. L'ensemble du poème est donc bien cohérent, j'ai apprécié ma lecture. |
Anonyme
2/1/2012
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Très baudelairien ! Je pense à
" (...) Vendredi, treize, nous avons, Malgré tout ce que nous savons, Mené le train d'un hérétique. (...) Salué l'énorme Bêtise, La Bêtise au front de taureau ;" Bon, je dois dire que je trouve que votre poème pâtit de la comparaison. Ce qui m'ennuie, je pense, ce n'est pas tant le côté prosaïque du vocabulaire ("bosser", "traîné sur la toile"... au contraire, en général j'aime bien) que le contraste du dérisoire des activités avec l'effet désespérant qu'elles ont, même si c'est réaliste. Ainsi, la gorge nouée, l'étoile perdue et le visage défait me paraissent trop dramatiques, ou peut-être trop appartenir au vocabulaire poétique convenu ; je me dis que le choix de termes à ras de terre du début à la fin aurait peut-être été plus fort, mieux marqué le vide de l'existence du narrateur. Cela dit, j'aime beaucoup l'âme à fleur de peau. Elle suffirait, j'ai l'impression, à indiquer la soif d'absolu trahie, bien mieux que ce niveau de langage intermédiaire dans les expressions que j'ai soulignées, qui selon moi affadit le tout. Sinon, les rimes me paraissent trop attendues. |
Anonyme
3/1/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour ! Un poème classique très bien écrit auquel je reprocherai quand même deux choses :
- le terme "bosser" que je ne trouve pas ici à sa place par rapport au reste du texte, car un peu trivial à mon avis. -ensuite ce poème me laisse un goût d'inachevé... J'aurais bien vu un dernier quatrain pour compléter la chute. Je suis peut-être un peu trop exigeant, que l'auteur me pardonne ! |
brabant
8/1/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Méléagre,
En relation avec l'incipit je trouve le poème très fini, très abouti. Il répond parfaitement aux exclamations posées. Ton très baudelairien, avec un bel équilibre de mouvement. Martial comme une sentence, implacable comme un constat. Avec semble-t-il une promesse à la fin car si l'âme fuit, on peut néanmoins apercevoir cette âme qui se montre, bien que fuyant. Délectation 'spleenesque' ! Comme toujours chez Méléagre je trouve un poème pensé, pesé ; riche, calculé ; qui devra cependant se méfier parfois, s'il me permet de le dire mais ça n'est que mon humble avis, d'un certain empesage. Lol. :) Bravo donc, belle actualisation baudelairienne : "Qu'as-tu fait de ce jour ? J'ai tenté de bosser, J'ai regardé des films, j'ai traîné sur la Toile" Surprenant, audacieux ; n'y manque-t-il pas l'absinthe ou plus sûrement le vin ? Les vers que je préfère : "Je fixais, à travers la crasse du miroir, Mon visage défait, en essayant d'y voir Mon âme à fleur de peau, qui me fuyait sans trêve." |
vicon
8/1/2012
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Je trouve ce poème d'une justesse terrible. Tout y respire l'ennuie, la crasse, le dégout de soi. Le focus sur le poil est vraiment bien trouvé... et déconcertant. Toute une vie d'animal terré à tuer le temps. J'ai connu ça, je le retrouve.
Un petit bémol pour "j'ai perdu mon étoile" qui, j'ai trouvé, jurait un peu avec le ton blasé de l'ensemble : quand on a a ce point perdu son étoile, elle n'a jamais existé. |
Anonyme
8/1/2012
a aimé ce texte
Bien ↓
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Joli texte qui m'a laissé un peu sur ma faim ; en effet il ne va pas jusqu'au bout de son propos; j'ai immédiatement pensé en vous lisant à PRISON de Verlaine (mis en musique par Fauré et reynaldo Hahn, mélodies que j'ai pu déchiffrer). De jolies choses dans la forme du poème mais le choix des mots " poils, bosser (surtout)" ne me semble pas trés heureux.
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Anonyme
8/1/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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Le bilan du commentateur sera largement positif.
La prosodie est impeccable et le poème richement rimé Le discours est fluide et vierge de ces inversions, omissions d'articles ou autres acrobaties de langage que l'on retrouve trop souvent en poésie classique (ou assimilée) L'insertion d'un dialogue (même si le narrateur se parle à lui même) apporte beaucoup de vivacité. La langue est actuelle. Notamment dans la partie parlée ou des termes "triviaux" (ou considérés comme tels) voisinent avec des expressions soutenues. C'est ainsi que je m'exprime IRL et j'imagine que nous sommes nombreux dans ce cas. Le dernier vers est très chouette. Bravo |
Anonyme
8/1/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une grande question existentielle que l'on se pose tous au mois une fois dans sa vie: Que fais-tu de ta vie?
Le ton est parfait. Je ressens presque l'écoeurement, le dégoût et la lassitude qui en découle. La chute est une belle trouvaille: Je fixais, à travers la crasse du miroir, Mon visage défait, en essayant d'y voir Mon âme à fleur de peau, qui me fuyait sans trêve. Ajouté à cela une prosodie parfaite. J'ai apprécié cette lecture. Merci! |
Charivari
8/1/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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Marrant, je lis "Baudelaire" et c'est Verlaine que ça m'évoque :
Qu'as-tu fait, ô toi que voilà Pleurant sans cesse, Dis, qu'as-tu fait, toi que voilà, De ta jeunesse? Bref. J'ai bien aimé le fond, la brièveté du texte, la clarté de ce message percutant, j'ai aussi beaucoup aimé ces "deux yeux noirs" qui fixent le narrateur dans la première strophe, et la réponse à la dernière strophe : ces yeux, c'est le reflet de cet homme dans le miroir. J'ai été un peu surpris par la seconde strophe, plus moderne, plus terre à terre, avec les mots "bosser", "toile", "films", mais finalement, je trouve ça assez intéressant. Par contre, je n'ai pas été très convaincu par la première strophe : les cris qui se perdent dans la gorge nouée, les cernes et les poils qui donnent l'air hagard, je trouve les deux tournures un peu laborieuses, je suis persuadé qu'il y a manière de rendre ça plus fluide. La troisième strophe est parfaite, pour moi |
Miguel
9/1/2012
a aimé ce texte
Bien
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Ce portrait hâve et hirsute d'un qui traîne languissamment sa vie est saisissant. "Il pâtit de la comparaison avec Baudelaire", dit quelqu'un ; mais qui ne pâtirait pas d'une telle comparaison ? On connaît bien ce poème, chef d'oeuvre du dégoût de soi, qui s'achève, si je ne confonds pas, par :"Vite, soufflons la lampe afin / De nous cacher dans les ténèbres !" tant il ne peut plus se supporter. J'aime bien l'expression de cette tristesse, de cette impression d'inutilité, et je lui trouve un côté positif, celui d'inciter à l'action pour ne pas être gagné d'un tel sentiment. "Bosser", d'autres l'ont remarqué, me gêne, même si l'on peut admettre que la familiarité du terme est en adéquation avec ce côté "j'ai tout lâché" du texte. Il ne manque plus qu'un cadavre de bouteille dans un coin, mais on le voit comme si l'auteur l'y avait mis, tant ce poème a de force évocatrice.
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pieralun
10/1/2012
a aimé ce texte
Bien
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Pour moi, ce texte est paradoxal.
La première et la troisième strophe sont de bonne facture, classiques dans le champ lexical et dans la forme. En revanche, c'est peut-être une volonté de l'auteur, la seconde s'inscrit dans un registre différent: " bosser, trainer, film, toile"..., pourquoi? J'y relève, tout de même, un très beau 8eme vers de facture classique. Un bon ensemble à mon avis. |
funambule
10/1/2012
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Un texte qui me semble facilement améliorable... l'air hagard est assez "bateau" et les cris, il me semblerait plus heureux qu'ils "s'étranglent" dans la gorge... je m’arrêterais là car j'aime l’ambiance, le ton et la musique des mots. La finalisation que j'espèrerais porterait plus sur une appropriation plus personnelle, plus audacieuse sans doute... Mais peu-être n'est-ce point la finalité de l'écrit.
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Mona79
11/1/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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"Mon âme à fleur de peau, qui me fuyait sans trêve."
Pour ce dernier vers j'aime tout le poème ! Le second quatrain me semble à retravailler, car il jure avec l'ensemble romantique qui exprime bien le malaise de vivre, avec les reproches que nous fait ce miroir en nous jetant à la face le mépris de nous-même. Un poème qui donne à réfléchir. |
Meleagre
12/1/2012
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sousmarin
20/2/2012
a aimé ce texte
Pas ↑
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Que fais-tu de ta vie ?
Regarder ailleurs qu’en soi me paraît pas mal…ce que ne fait pas ce poème ! Question prosodie, les rimes sont convenues et le premier vers me semble bancal (« pleins de honte avouée » accroche et fait 5 syllabes non ?) Beaucoup de « je » (ou de « mon »), des « et » mal placés. Pas grand-chose à sauver malheureusement… |
Anonyme
29/6/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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Quel bien "désastreux" Bilan.
" – Mais qu'as-tu fait de toi ? Qu'as-tu fait de ton rêve ? » Je fixais, à travers la crasse du miroir, Mon visage défait, en essayant d'y voir Mon âme à fleur de peau, qui me fuyait sans trêve. " Vous êtes sans concession, c'est terrible. Que peut-on vous dire, peut-être de davantage positiver. Les jours se suivent et ne se ressemblent pas, heureusement, d'ailleurs. Poème court, sujet bien construit, la lecture se fait aisément. Les deux dernières strophes sont très significatives, le climat s'affirme en termes concis. La forme est bien tournée. |