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Anonyme
23/5/2011
a aimé ce texte
Un peu
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Je considère ce poème comme des gammes : un exercice formel bien choisi pour le sujet, puisque l'écriture apparaît en un flot qui se renforce, termine en déferlement saturé (bonne idée que d'aller jusqu'aux treize syllabes).
Honnêtement, j'ai trouvé l'ensemble un peu long dans la mesure où le mouvement n'est apporté que par la forme : sur le fond, la même idée est ressassée, ce qui nuit à l'intérêt. Il serait intéressant, je pense, d'apporter une progression aussi aux idées, un élargissement. Je ne peux que vous encourager à continuer, dépasser cette jubilation d'écrire pour écrire pour créer des textes plus denses en idées et images. |
Marite
29/5/2011
a aimé ce texte
Pas ↑
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J'aime la forme de ce texte qui commence par des vers très courts qui vont s'allongeant au fur et à mesure que la plume se libère. Mais on y trouve certaines lourdeurs et beaucoup de répétitions.
" Puisse grandir, Puisse renaître !" Pourquoi pas "Puisse grandir et renaître" ??? " Pour pouvoir ouvrir Enfin mon cœur lourd." Les deux syllabes "pour " et "pou..." de pouvoir si proches alourdissent l'expression. Pour les répétitions, je conseillerais à l'auteur de s'armer de surligneurs de différentes couleurs pour les marquer. Il sera lui même surpris de leur fréquence. Donc, il faudrait, je crois, retravailler l'ensemble mais conserver la forme globale ; petits vers du début et longs vers à la fin. Enfin c'est ma vision. Le thème n'est pas nouveau ni original je pense mais ici, la forme trouvée par l'auteur devrait en faire un texte intéressant à lire. Tous mes encouragements. |
Raoul
30/5/2011
a aimé ce texte
Pas ↓
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Jarnicoton !
Le thème n'étant pas original, il est bien difficile de faire entendre sa petite voix avec un tel sujet, d'autant plus que l'écriture n'est ici envisagée que sous l'angle de l'épanchement, de l'expectoration des noirceur et tourments de l'âme et du cœur (vaste tarte à la crème "romantique"), ce qui réduit encore l'angle d'attaque… On ne nous épargne aucun poncif, aucune répétition (12 "écrire", même si je conçois que c'est le nœud du poème, c'est tout de même un peu bourratif)… Les pléonasmes sont légions, les images sont pour le moins banales, le vocabulaire manque singulièrement de recherche. Désolé, mais quand je lis : "D'un élan naturel, je veux, dois écrire,/Comme le poisson nage et un oiseau vole," je suis pris d'un rire nerveux, on en viendrait à regretter que les poissons ne volent pas et que les oiseaux ne sachent pas nager. De même, "cœur lourd" ou "prendre la plume" sont tellement galvaudés que… Filandreux et indigeste. Navré, mais je n'accroche pas du tout. |
Anonyme
11/6/2011
a aimé ce texte
Un peu
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J'aime bien l'idée de faire progresser le poème en allongeant les phrases. Ca lui donne de l'ampleur et engage le lecteur à poursuivre. Néanmoins la trop grande longueur finit par lasser et coupe cet élan. J'aurais aimé, de plus, assister à une fin moins sage que celle proposée; plutôt quelque chose de violent, paroxystique, clôturant avec force cette envolée.
Quand au thème, ma foi, malgré quelques belles vérités "Je veux écrire pour exister" tout ceci à quand même un goût de déjà-vu. |
Charivari
11/6/2011
a aimé ce texte
Pas
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Le thème a été rabâché mille fois, et ce texte n'apporte absolument rien de nouveau. On a l'impression que les sentiments décrits sont empruntés, convenus, c'est très dommage pour un texte censé décrire l'intime.
La première strophe m'a plutôt plue, elle était directe, succincte, rythmée, mais après ça s'enlise. Certaines formules me paraissent maladroites : ouvrir mon coeur lourd - puis répétition de "lourd" sur la strophe suivante ; ou "me donne une joie franche" . La plume lourde et dure, ça ne m'a pas convaincu non plus : très forcée, je trouve, comme figure de style. De même pour la redondance : "Sans relâche, sans repos, sans répit et sans trêve". Le vers final : "Mes émotions, mes pensées, mes joies, ma vie, mes rêves", montre bien que le texte est une apologie de l'egotisme. Le lecteur est totalement absent de cette envie d'écriture. C'est logique, dans ces cicronstances qu'il ne soit pas touché par ces mots. Il y a cependant une idée qui m'a parue intéressante, mais qui n'est pas assez développée : Je veux écrire tout ce que je ne peux dire, Ce que nul ne pourrait de vive voix entendre, Les mots qui ne pourraient de ma bouche sortir, Tout ce que, sans cela, je ne pourrais comprendre. Ecrire l'indicible, écrire pour comprendre et être compris, il y a quelque chose à gratter. Peut-être est-ce parce que c'est ma conception personnelle de l'écriture ? |
Lunar-K
11/6/2011
a aimé ce texte
Un peu
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Ecrire pour donner corps à son "être intérieur", le faire exister et le (faire) comprendre. L'idée est belle, d'autant qu'elle prend à revers la conception de l'écriture comme exutoire. Il ne s'agit pas de se débarrasser de l'intériorité, bien au contraire, il faut la faire vivre, la partager en l'autonomisant par rapport au "paraître", ce que semble permettre l'écriture.
Si l'idée est intéressante, c'est avant tout par sa mise en forme. Les vers qui se délient progressivement marquent la libération tout aussi progressive de l'auteur, le déploiement de son "être intérieur" au fil du texte. Malheureusement, je trouve que l'idée de ce poème, au lieu de se déployer, à tendance à trop piétiner sur la fin. A cet égard, je pense que les trop nombreuses répétitions sont symptomatiques du surplace au niveau du fond. C'est dommage car cela entre en totale contradiction avec l'idée de devenir progressif qu'illustre la mise en forme particulière de ce poème. |
Anonyme
11/6/2011
a aimé ce texte
Vraiment pas
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Sensible a la belle forme abstraite circonscrite par les lettres,... un calligramme abstrait ?
C'est à mes yeux le seul intérêt de cette composition. A moins que ce soit un second degré de votre part ? Utiliser sciemment les poncifs de la poésie sur un thème archi-traité, pour créer un regard à nouveau sur celui qui écrit. La graphie du mot jointe celle de la pensée. Mais non, à la relecture je ne vois aucun recul. Juste les ingrédients insipides d'un soufflé qui a fait pschitt. |
jaimme
11/6/2011
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C'est le danger de la forme. A se contraindre à entrer dans un moule, le reste peut devenir secondaire. Il me semble que cela a été le cas ici. J'admire l'exercice. Cette montée en puissance, malheureusement, ne s'est portée que sur le nombre de syllabes, de mots. J'aurais tant aimé que ce crescendo se porte sur le fond. Mais déjà c'eut été difficile après ce premier vers qui dévoile l'essentiel (enfin, selon les anciens Grecs).
Alors au moins la forme poétique à l'intérieur des vers! Mais même si les idées sont là, l'expression est restée sans sonorité. Dommage, car l'idée de départ était belle. |
Mourmansk
13/6/2011
a aimé ce texte
Pas
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Meleagre,
Je trouve que ce texte manque cruellement d'originalité: tant du point de vue du fond (qui a été rabâché un nombre incalculable de fois) "Écrire / Encore / Pour fuir /La mort !", "Oui, je veux écrire / Encore et toujours / Pour pouvoir ouvrir /Enfin mon cœur lourd." que du point de vue formel (cf. la pauvreté des rimes "âme" / "drame", "coeur" / "douleurs", "coeur" / bonheurs" etc. ainsi que l'absence cruelle de rythme et la sensation que chaque vers tombe comme un cheveu sur la soupe). Néanmoins, j'ai bien aimé la dernière strophe. |
Cyrielle
27/6/2011
a aimé ce texte
Pas
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Une bonne idée que le choix de ce thème sachant que l’acte d’écriture varie d’un individu à un autre. Il appelle donc logiquement un traitement original qui transmette sa part de mystère.
L’originalité, je l’ai trouvée dans la forme qui va en s’amplifiant, mimant (peut-être !) un cri d’exclamation (strophes courtes) qui se transforme en paroles confidences (strophes plus longues). Malheureusement, cette mise en forme intéressante est desservie par des idées qui se limitent à des clichés maladroitement mis en valeur par les rimes trop faciles (encore / mort ; cœur / bonheur ; plume / plume…). Les figures de styles ne permettent pas de donner l’intensité poétique à ce poème car elles sont trop concrètes et convenues (le poisson qui nage, l’eau qui est en mer et la terre au sol : que d’évidences !). Les répétitions (du mot « écrire », de l’expression « je veux écrire »…) desservent toute ambition poétique car elles sont transparentes et donnent une impression de monotonie qui renforce l’absence d’originalité. J’ai vu dans la profusion de la première personne l’authenticité d’une expression qui gagnerait cependant en profondeur en élaguant une matière trop brute (un poème plus court, moins d’exposition de l’instance poétique…) Peut-être faudrait-il recentrer le propos sur l’acte d’écrire lui-même et intégrer la part de mystère qu’il recèle en travaillant davantage le vocabulaire, les images, les idées dans ce sens. Une piste possible parmi bien d’autres… |
Anonyme
3/7/2011
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Beaucoup de choses ont déjà été dites, donc il faudra me pardonner les répétitions!
Je déplore la pauvreté des rimes de ce poème, certainement écrit dans l'urgence, avec un besoin évident qui t'a peut-être empêché de prendre le recul nécessaire... Le fond manque de nouveauté, et ce poème assez banal n'est, à mon avis, pas à ton vrai niveau. Néanmoins, je salue l'originalité de la mise en forme, qui transmet un grand enthousiasme. Le dernier quatrain reflète bien ce sentiment de libération. |
Meleagre
5/7/2011
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Quelques réactions ici : Ecrire Orphée
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Menvussa
5/7/2011
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour,
L'exercice est intéressant; Pas très évident. Pour ce qui est du fond, l'ennui c'est qu'avec les trois premières strophes on a tout dit, après, on mouline c'est un peu du remplissage. |
Anonyme
28/9/2017
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La forme est convaincante, en allant ainsi en s'élargissant.
Son ampleur est présente mais le contenu stagne et manque cruellement de force. Excusez-moi cette expression, mais vous "radotez" tout au long de votre propos, et tournez un peu en rond. Votre désir d'écrire est ressenti, mais il finit pas lasser parce votre phrasé manque d'envergure. Mais là, encore, c'est un sujet, loin d'être facile, tellement de fois, il a été présenté, et cela, sous toutes les "coutures". "Ecrire" bien vaste sujet, autant d'individus autant de raison de le faire, chaque écrivain à sa propre raison, sa propre urgence. |