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Anonyme
4/12/2011
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Bonjour, Méléagre et JMD,
Alors, ça, c'est rigolo, délicieusement médiéval. C'est d'ailleurs pour cela que d'emblée, j'ai tiqué : le titre annonce la couleur ("le trouvère"), et donc, je m'attendais à luth (ou guitare), bois, tambourins... acoustiques. Mes oreilles me trompent-elles, ou la partie de flûte est jouée au clavier avec un son midi ? Aïe, pour moi, ce son est rédhibitoire. L'ensemble manque d'allant, à mon goût : la partie instrumentale, comme la voix, sont sur la réserve. Le tambourin fait tout timide, derrière. C'est dommage, car la mélancolie ne s'oppose pas à l'engagement. Même dans une ballade, j'attends un peu plus de punch (et de soutien de la voix, notamment). La mélodie va bien avec le texte, cependant, et je ne serais pas surprise qu'elle soit proche de ce qu'attendait l'auteur : en cela, je trouve qu'on est passé près d'une réussite. |
Lagomys
4/12/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
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L'air et les mots s'associent agréablement et sont en adéquation avec le thème.
Dommage que l'interprète ait élidé, une ou deux fois, ce qui ne l'était pas dans le texte. Une belle dernière strophe pertinemment conclusive. Très beau :"Qui suis-je vraiment ? Un flambeau qui fume, d'un joyeux décor le sinistre envers, l'ombre d'un trouvère…" (Qui m'abandonnèrent, non ? Ou alors : … mon père, et ma mère qui m'abandonna …) J'ai beaucoup aimé. |
Charivari
6/12/2011
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonjour.
J'aurai du mal à émettre une appréciation, vu que je trouve le texte pas terrible et la mise en musique très bonne. Le texte : Un trouvère, ce n'est pas du tout ça. C'est un poète et intellectuel du moyen-age, de haute extraction, qui n'interpétait pas lui-même ses oeuvres (ce sont les jongleurs et ménestrels qui le faisaient). En plus, le trouvère s'exprime en langue d'oïl (Nord de la France), du coup l'olivier, je ne comprends pas. Aucune recherche historique, aucun travail sur un lexique ou manière de parler médiévales, juste des jeux de mots (trouvèrent, ouvert, etc) faciles, et un message pseudo-hippie tout aussi facile. Désolé d'être aussi dur, mais j'avoue ne pas aimer quand on dénature l'histoire, surtout le moyen-age. Au niveau mise en musique, excellent ! Réédit : en relisant le texte, je me rends compte qu'il est tout de même assez bien écrit, et surtout très simple et très sobre. Ce n'est pas mal au fond, malgré le problème historique. Et la musique, chez moi ça sature un peu... |
David
4/12/2011
a aimé ce texte
Pas
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Bonjour et bravo pour votre collaboration, JMD et Meleagre,
Je crois qu'il n'y a pas de clavecin comme instrument, mais que c'est imité à la guitare, enfin, c'est comme cela que je l'ai entendu du moins. La voix m'a fait un drôle d'effet, comme chanté de tout près, mais c'est peut-être un effet de l'enregistrement, et sans désagrément spécialement, juste comme particularité. Durant l'introduction musicale j'avais les yeux sur la première strophe, et c'est la première conjugaison qui attira mon attention, son singulier qui isole la mère du père pour l'abandon, le trouvère serait fils de fille-mère, c'est comme cela que je l'ai compris, mais ça serait un peu étrange cette connaissance de son hérédité, pour ce personnage sans attache. Il y a peut-être un simple accommodement pour chasser les assonances voisines trop nombreuses : un "abandonnèrent" se serait ajouter à "père", "mère", "mer", trouvèrent", "trouvère", sur quatre vers. La chanson ressemblerait à celle d'un "clown triste" enlevant son maquillage et dévoilant ses traits, et des larmes discrètes après les rires exagérés. Mais pour ce trouvère, il n'y a guère d'explication à sa tristesse, pas d'histoire véritablement mais plutôt une suite de tableau pour chaque strophe, elles pourraient changer de place dans la chanson sans que ça la modifie véritablement. Le fait que les strophes n'aient pas d'enchainements particuliers, que la seconde pourraient être la troisième ou toute sorte de mélange, sauf pour la dernière. Ça crée une impression de longueur, les "tableaux" pourraient s'ajouter sans fin. Je n'aime pas trop cette impression. |
funambule
5/12/2011
a aimé ce texte
Bien
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Sans entrer dans d'historiques considérations, j'aurais aimé un effort lexical plus poussé assorti de tournures "identifiantes". Il n'en reste pas moins que tout ça est bien écrit, proprement dirais-je et que l'interprétation / musique suit le petit bonhomme de chemin du texte... plutôt agréablement. C'est écrit un peu "à l'ancienne" ce qui ne contredit pas mon préambule dans la mesure ou cet "ancien là" est autre) mais au vu du sujet c'était un minimum. Difficile donc de me faire une idée claire concernant les qualités novatrices de la plume en ce premier croisement. Toujours est-il que la maîtrise est là et qu'elle reste à souligner.
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Anonyme
6/12/2011
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Un petit air médiéval tel qu'on peut l'imaginer.
Musique et texte me semblent bien aller ensemble. C'est assez monotone. Mais c'est tout à fait normal, au moyen age le rock en roll n'était pas encore de saison. Un petit bémol (tout à fait subjectif) Faire rimer refrain et dernier vers des couplets n'est pas très heureux. |
Pat
6/12/2011
a aimé ce texte
Un peu
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J'ai eu l'impression de me retrouver dans les années 70 où à côté du rock, on entendait parfois ce style très ballade/hippie (genre Harmonium). L'interprétation musicale est agréable, bien jouée. Par contre, le chant ne me plaît pas trop. Quant au texte, il va bien avec cette musique, mais je ne suis pas très convaincue par le fond que je trouve un peu vieillot et pas très intéressant.
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Anonyme
8/12/2011
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Ah malheureusement, je ne suis ni emballé par le texte, ni par la mise en musique (qui colle cela étant bien à cette petite histoire).
Cet ensemble me parait décidément trop désuet et trop monotone pour me convenir. Affaire de goûts bien sûr. |
Anonyme
8/12/2011
a aimé ce texte
Bien ↓
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J'aime bien la mélodie que je trouve assez mélancolique; un tantinet monotone peut-être. Je me demande si un rythme plus rapide n'aurait pas mieux porté le thème du trouvère, amuseur des foules.
Le texte est plutôt simple et non exempt de maladresses ("L'éclosion de l'homme et de l'univers") mais il se laisse écouter. Ce n'est pas de la grande littérature, ce n'était pas le but du concours non plus. |
toc-art
9/12/2011
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bonjour,
bon, là, très clairement, je passe à côté. Le texte me laisse de bois et la musique, aussi judicieuse soit-elle, ne permet pas à mon sens de relever le tout qui reste quand même terriblement désuet. |
Meleagre
10/12/2011
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bulle
11/12/2011
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Là, j'aime l'adéquation entre la musique et le fond.
Bon, je ne vais pas titiller sur les détails 'historiques', je ne veux retenir que l'ambiance de l'ensemble. Oui, le rythme est lent, mais je le trouve adapté à la mélancolie du début, celle de l'orphelin. Par contre, je me dis qu'il aurait pu s'appuyer par la suite, pour concorder avec la joie, et retomber à nouveau pour le final. Des tites nuances, quoi. Les lignes fluctuent beaucoup : entre la mélancolie et l'envie d'offrir aux autres un bonheur non vécu. Ce sont ces nuances-là qui me manquent, peut-être. Tous ces sons en "ère", c'est pour rapprocher du verbe "errer" (erre) ? pour 'matérialiser' la monotonie, et toujours cette mélancolie ? Une virgule aurait eu sa place, dans le premier vers, parce qu'à l'écoute le "mon père et ma mère qui m'abandonna" m'a heurtée. Sinon, je trouve l'ensemble assez agréable. |
placebo
4/1/2012
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Comme toutes les chansons du concours, je l'ai écoutée un nombre incalculable de fois celle-là… mais j'ai du mal pour ce commentaire ^^
J'aime beaucoup, comme misumena, l'air médiéval, je trouve ça aussi assez marrant ; ça prouve que la diversité a sa place au sein de la musique aussi :) en plus ça colle bien au fond. Un peu monotone, un peu lent, mais le début du texte est ainsi. Peut-être aurait-il pu évoluer un peu en fonction des paroles qui s'allègent ? C'est peut-être la tendance poétique de Meleagre qui rejaillit ici, ce besoin de nuancer à la fin, "l'ombre d'un trouvère", alors qu'il aurait fallu plus se lacher je pense, chanter, ripailler quoi ^^ Bon, certes, il crève de faim donc la ripaille… Plus sérieusement, je pense que le texte comme la chanson cherchent leur registre et que c'est cette hésitation qui rend l'ensemble un peu fade ; mais j'ai aimé globalement. Bonne continuation, placebo |
Anonyme
16/2/2016
a aimé ce texte
Passionnément
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Je l'ai écouté et réécouté "ce trouvère" me conter sa destinée, j'ai remonté le temps, des images me sont venues, la voix, la musique, se posent délicatement, ils accompagnent les mots, avec délicatesse, pour nous permettre de n'entendre qu'eux. L'interprétation de Jean-Marie est ce qu'on s'attend, l'écho exacte du sens de ce texte, des mots énoncés sobrement.
Après écoute, je ferme les yeux, et là "le trouvère" m'apparaît", pour moi, cette chanson est une très belle réussite, elle relate bel et bien ce qui compose sa vie et la vi à cette époque, belle ombre que celle-ci, doucement elle me hantera, par sa présentation si juste, si réelle. |
Bidis
16/2/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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Joli texte, bien rythmé, chantant.
Quelques petites remarques : - « Je n'ai point connu mon père et ma mère Qui m'abandonna au bord de la mer. » : j’aurais mais « ni ma mère », cela m’aurait moins donné l’impression que le verbe « abandonner » aurait dû être mis à la troisième personne du pluriel. - Sous un olivier : Un olivier au bord de la mer ? - J’aurais mis un autre verbe pour « Je suis en chantant les chemins » qui fait répétition malencontreuse de la répétition à chaque strophe du « je suis » dans « je suis un trouvère ». - « de bourg en maison » : un bourg et une maison sont choses trop différentes pour être mis sur le même pied. D’autre part, tous deux demanderaient de toute façon, à mon avis, d’être mis au pluriel. A partir de « Pour un peu de pain », je trouve que la chanson devient plus jolie, plus originale. |