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Poésie néo-classique
Melenea : La Dryade
 Publié le 14/07/08  -  3 commentaires  -  1288 caractères  -  177 lectures    Autres textes du même auteur

Les dryades sont les nymphes des chênes en particulier, des arbres en général...


La Dryade



Sur la branche d’un chêne, à califourchon
Une dryade s’absorbe sous les frondaisons
En regard sur la forêt, sa végétale maison
Dont les couleurs varient au gré des saisons
L’orée du bois reste son ultime horizon
Ces arbres sont de sa vie l’unique raison

Son âme survole la luxuriante canopée
Et se laisse gagner par la douce mélopée
Du feuillage où vagabondent ses pensées
Son esprit dans un souffle, voyage dans la futaie
Sur le murmure du vent, elle se laisse bercer
Par les essences de la chênaie diffusées

L’or abondant de tous les soleils couchants
Donne à sa chevelure un aspect chatoyant
En osmose avec le tronc des anciens géants
Ses yeux émeraude entretiennent le répondant
D’un savoir antique sur les génies bienveillants
Du bosquet sacré, inviolé dans le défilé des ans

La sylve protège sa gardienne des profanes regards
Dernière fée dont la verdoyante beauté se pare
Des mille feux que répand de part en part
La lumière des cieux en précieux égards
Domaine intemporel où les sorts restent épars
Mythique Brocéliande aux enchantements à part

Sur les branches de son arbre, sans trêve
La dryade laisse son regard entamer le rêve…


 
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   lotus   
14/7/2008
 a aimé ce texte 
Bien
J'aime beaucoup les histoires de nymphes et la tienne est très jolie avec de beaux vers et une mélodie agréable.
Très bucolique...
lotus

   marogne   
26/8/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Deux imperfections (pour moi) :
Le « répondant » du ver « ses yeux émeraudes … »
Le « entamer » du dernier ver.

Pour dire que je ne suis pas loin de l’inconditionnalité sur ce poème qui m’a vraiment amené dans cette forêt mythique.

Y aurait-il un lien entre Mélénea et Viviane – dumoins évite l’état de dormition, et offre de nouveaux textes de cette qualité.

   Anonyme   
30/6/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Comme il es bon de laisser entraîner dans ce monde imaginaire.
Ah ! la forêt de Brocéliande, il est bien difficile d'échapper à la magie de ce lieu, que je connais un tout petit peu.

Le texte en sont entier m'a séduit, il est fluide, agréable à lire. Il comporte de belles images qui vous font rêver, le temps de cette lecture, j'imagine aisément la présente de cette "Dryade", enchanteresse bienveillante de cette forêt.

Il est bon de pouvoir se plonger dans un tel écrit, qui vous invite à faire un voyage dans l'extraordinaire, moment de dépaysement, qui allège le quotidien. Comme il est bon de se laisser aller à la rêverie.


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